Townsend Harris High School - Crimson Gold Yearbook (Flushing, NY)

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point les sanglots du vieillard les interrompirent. Elle fit une autre requete il Samson: Puis-je le pre-ceder pour lui monrrer comment l'on meure brave- rnent? Le bourreau ne put refuser a ce dernier desir. Elle s'avanga jusqu'au pied de la statue et s'ecria: O Liberte que de crimes on comrnet en ton nom! Deux minutes plus tard la tete de Madame Rolland tomba dans le panier . . . La vision disparut graduellement. La brume suspendue s'eleva, laissanr voir la lune. je me relevai et je me dirigeai vers la Porte du cimetiere, jeranr un dernier regard sur cette tombe. fapergus un rayon qui apres s'etre pose quel- ques insranrs sur la plaque tachee disparur en emportant mon reve. -Fin- Page Sixty-si:

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La Fantome tu Ctmetter FRENCH STORY Par PAUL RABUT A voute clu c1el eta1t sombre et la terre enveloppee d un lrnceul brumeux La lune percalt au travers des nuages grrs et b1entot elle parut en pleln Les rayons lunraues jetalent un vo1le vert pale par clessus le paysage Les tetes des plerres tumularres, les unes neuves les autres V1C1llCS, toutes cachant des secrets et des memolres, s elevarent dans lombre je remontars le sentrer qur traverse le c1met1ere et mene a leglrse Apres quelque mmutes cle marche une Orancle prerre penchee et no1rc1e par les rntem perres, me fa1sa1t obstacle e m HSSIS sur l herbe brrllante de gouttes de rosee et je jetals un coup d oerl sur leprtaphe Une seule chauve sourrs prenart son essor au dessus du crmetrere desole Le chant d un rossrffnol se farsart entenclre clans les bosquets qur etarent sur le versant de la montagne vorsrne Tout a coup rl s arreta Srlence La fosse etart parsemee de vrolettes et de marguerrtes qut cacharent C1 Gzl MADAME MANON ROLLAND nee Pblzpon z P4115 1754 1793 Un rayon lunarre eclarra la face de la p1erre et cecr lu1 donna une appar ance lugubre Une brume flottart au clessus cle la plerre et brentot lenvellopa tout entrere A travers cette brume le vrsage attrayant dune femme dune quararnrarne d annees m apparut Elle tenart la tete haute et elle semblart me sourrre Ses yeux etarent cloux et elle ressemblart a une re1ne Lentement ce brouxllard s ecarta et me la1ssa vo1r la personne ent1ere, debout dans une charrette Elle etart habrllee en blanc et elle avart des chew eux norrs et lursants qui lu1 tombarent jusqua la cernture Un vrerllard Lamarche qur pleura1t avec amertune pres d elle etart son seul compagnon La charrette etart en touree cl une foule bruyante et mechante qui les huaxent sur leur passage Elle etart fiere et ne repondrat pas aux cr1s de ceux qur hurlarent A la gurllotrnef A la gurllotrne' Elle avart reussr a remonter le courage du vrerllard et a lu1 farre oublrer les affronts cle la foule Enfin la charrette arr1va sur la Place de Greve et se rangea devant l estrade, pres de laquelle eta1t clressee une statue representant La Lrberte Au moment de monter sur lechafaud elle demanda au bourreau Samson une plume et clu paprer pour ecrlre ses dernreres pensees Il lu1 defusa en rrcannant A ce A l 66 ' G 0 699 7 , D . 4 - ' J 9 7 D . . X . , A . presque entrerement la veille prerre brrsee, ou 6-talent 1nscr1ts les mots survantsz . . . . ,, . D . . , , . . 9 ' ' a ' A Page Sixly-five

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31 Fundaoion e Mexico fLegenda Histoicaj SPANISH STORY por AMADO CANTON A luz argentma de Ia Iuna se refleja en las aguas verdosas de un Iago pequeno engarzado en el Centro de un valle rodeado de montanas rnajestuo sas Bajo las arcadas umbr1as de un arbol frondoso a Ia or1IIa del Iago se encuentran un joven y una doncella aztecas No turban la calma mas que el rurdo estrxdente de los grxllos y el murmullo suave de un mananual que Ilora sobre el Iago D1ce ella Estoy cansada A veces temo que nunca encontraremos Ia prometrda Isla en el Iago, sobre Ia cual debemos fundar nuestro pueblo Mujer no dudes Nuestro dlos es justo y cumpllra su promesa I ue famrhares son esas palabras de esperanza vana' Fue fatal el d1a en que abandonaron nuestros antecesores a Atzlan por una meta que no CXISIC mas que en su Cerebro alucmado y en el de los sacerdotes que curdan a HUIEZIIO pochtlr y transmrten al pueblo los mandatos drvmos Esta peregrmacron es una hrstorla de sufrnmentos, d1f1cuItades, guerras sangrrentas, carestras, omar guras y hum1IIac1or1es Nos pasamos Ia v1da en perpetua fuga, buscanado refugro en las selvas y en Ios pantanos' La Joven 1r1d1a torna el rostro sombrxo al otro lado, y Calla La Iuna avanza mdrferente hac1a el Cenrt, cuando de 1mprov1so se oye Ia Voz sepulcral del numen v tus hqos y srgue tu cammo' .AV de aquel que se oponga a mrs mandatos' Murmura el Joven Oyes9 Sr, o1go Ello srgnrfica que manana los pajaros podran mvadrr los marzales sm ser molestados, que todas las chozas estaran abandonadas La nuestra tambren A traves de montes v pueblos hostrles contmuaron los aztecas su exodo penoso Y un dra Ilegaron a orlllas de un Iago y drjeron Refug1emonos en medro en los rsolotes y entre los tules nos ocultaremos de nuestros enermgos Una tarde Xochltl, que as1 se llamaba Ia joven, penetra en los carrrzales segurda de Ixtlrzomoc su amante Inesperadamente se encuentran frente a un aguzla posada en un nopal que crece sobre una pena en el Centro de un charco de agua verde EI agulla devora ans1osa una serplente que se retuerce El Joven azteca mrra el agua y rernoja en ella los desnudos p1es De pronto, desa No es este el Iugar que te destino, pueblo mio! Levante con tus mujeres Page S1.1'ty-seven