Townsend Harris High School - Crimson Gold Yearbook (Flushing, NY)

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9 . FRENCH STQRY f I La Voix D an Dela Du Tombefzzz. ARNOLD GALLUB javais achete un automobile neuf- un beaute: rose coleur, une figure ex- quis, et tres distinque Apres liachat, j'allai au garage pour prendre possession de mon automobile. Naturellement. j'etais :res inquiet cle le concluire chez moi. Et pourquoi pas? Comme j'etais content en pensant a la surprise et a la joie qu'il y aurait chez moi at la vue de ce don agreable, parce que c'etait joli, en verite. Monsieur, dit le me-canicien, Hje veux vous dire quelque chose d'import- ance Personne ne s'est encore servi cle cet automobile. Les freins ne sont tres dignes de foi. A cause cle cela, je vous avertis cle ne pas aller rite. je fis remarquer mon habilite de chauffeur. Tiens, me dit-il, si ce que vous me dites est vrai, cela m'egal, mais pensez at ce que je vous dit. Il vaut mieux etre prudent. Je partis en begayant un mot d'as- surence. Le chemin que je devais suivre etait tres montagneux. Le moteur bour- clonnait joyeux: en verite, rien ne fait plus de plaisir a l'automobiliste que le bourdonnement du moteur en revan- che, tout allait bien je ne pouvais pas m'empecher de sourire en pensant aux avertissements de l'ouvrier. Apres tout, il se moquait de moi, le bon- homme. Il ne savait pas, probable- ment, que j'etais motoriste depuis onze ans. jetais pres de ma maison, cotoyant une grande colline escarpee, gagnant Vitesse at chaque moment, quancl sou- dain il est venu a moi-oui, soudain, comme un coup cle tonnerre Cest un desir aliene, cleprave, sans controle, intimide par ce long chemin cimente. je voulus la vitesse . . . Vitesse-cette mechante possession des diables d'en- fer. Cependant, pour apaiser mon clesir, je pressai sur l'accelerateur et 16 filai at toute vitesse. Quelle joiel Quelle nouveaute! Mais-qu'est-ce que c'etait que cela, qu'est-ce que je voyais! Oh, mon Dieu -cletait un autre-un autre automo- bile tout droit! fessayais de m'ar- reter-impossible-les freins etaient inutiles-tous mes efforts etaient en vain! Un craquement temeraire . . . inevitable . . . terrible . . . un choc foudroyant. Les avertissements du mecanicien niavait pas en en vain! . . . un pens momentare cle clouleur, ensuite l'oubli. Combien de temps j'etais insensible, je ne sais pas, mais guancl mes sens une revinrent, je me le vai pour brosser mes vetements. je ne sentais pas de douleur, ce n'etait pas d'ordinaire que je serais heureux. Je me remis sur piecl et je vis un groupe cle spectateurs en train immobiles. La silence reg- nait. Tout a coup, j'apercus un homme que je connaissais chez ce groupe silencieux. Hon, c'etait impossible, j'avais tort . . . et encore . . . oui, de par tous les diables, c'etait Henri Briant, sans cloute-mais . . . Stupefait, effraye, je le vis m'approcher. Ennn, avec un effort violent, je poussai Henri, Henri! . . . la querre . . . La Marne et les coups cle feu . . . sacre bleu, Henri, vous etes mort . . . dans la guerre . . . vous etes mort! Et avec ce sourire naive que l'avait distingue toujours, il repondit, l'Oui, mon ami, et vous aussi .... . N W 1 , Q ,Q if, L 4 - ' Q , ii 0 egg Y ,Rx-A i, ' ll i , : ll 'l i 0 'U 41 ,f .iihliik . Q . Page Sixty-Five

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,761 , J n fl X Flii , Q ., 1, x . girl . I x . i l 444- . f ii . rn ga fi il is-bi 1 1 1 E G i fl le iw ' Page Sixiy-Four QIUD GIWENWKWNNMNR 5 Take up your work like real true men. On life's stony pathway you'll meet The trials and the troubles others have met. Have the will to do right and right wrong E'er found among the high and the low. Choose your friends for friendships gain. Leave all else to those who Care not. Advice to you now should well be followed' Strive to believe you live not for yourselves. Suffer others, too, to have a word to say. Of your own good judgment, be not always sure From time to time you may have made mistakes. Try to bear from now on the ills that life is heir to. Watch out for snares that surely will be set Entreating those to help guide you aright. Note well that you alone are none too strong To weather the storms that are truly bound to come. You can have unmade what has been made. Now is the time to prove your worth to yours. Inspire others and become again inspired. No crown awaits you if e'er you fail. Entertain those thoughts as coming from your friend jos1sPH E. F1TzPATrueK.

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' xv v 4 . y kip XA .n,. .W - w-If- fl in 9 GX f f f GIBIIIQASSIIIEBS '23 f s Q7 X Q W X ' WS? X, f 9 S x V Qing , f f - X! ! ,fi yy f , 2 Page Sixty-Six