Timmins High and Vocational School - Porcupine Quill Yearbook (Timmins, Ontario Canada)

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27 - The PORCUPINE QUILL very small, the third, fourth, fifth and sixth year subjects are taught in one room. Each room has its own teacher. Boys and girls are together, but outside they never play to- gether. There are two playgrounds-one for the boys and one for the girls. A pupil enters secondary school either after his fourth or sixth year in the primary school. The secondary school course is eight years, lower schools consisting of four years, and upper school of four also. The course in a Normal School. a Business College and in a Technical School is also eight years long, and a pupil may enter any of these schools after he has finished the primary scho0l. In any of these secondary schools, the boys and girls are never together. They are in diiferent schools and only see each other on their vacations. Each eats and sleeps at his school. The girls never leave the school grounds unless their parents come to take them for a walkg the boys may leave for a given time with the principal's permission. The first year of the secondary course con- sists of Roumanian Grammar, French and German Grammar and Compositiong Geo- graphy of Europe and of the world, Zoology, Agriculture, History of Roumania, History of the Orthodox Religion, Ancient History, Bo- tany and Geometry. The subjects in the second year are Modern World History, Geo- graphy, French, German and Roumanian Grammar and Composition, Chemistry. Arithmetic and Geometry. The third year the subjects are the same as those of the se- Scene II: THE 1 Un Voyage dans les Alpes Les Alpes! N'est-ce pas que ce mot nous fait rever? Aussi je vous invite a vous transporter avec moi dans le plus bel hotel de St. Moritz. Ce bel hotel est situe au pied d'une haute montagne couverte de neige et voisine du Mont Blanc dont vous avez tant de fois en- tendu parler. C'est le rendez-vous, et en meme temps le lieu de repos du millionnaire americain et de sa lille, du prince et de la princesse, du roi et de la reine. Quelle belle journee! Il n'est que neuf 5 cond year with the addition of Latin and Literature, and the fourth year subjects are the same as the third. In the fifth, sixth, seventh and eighth year Literature, Algebra, English, Greek, Trigo- nometry, and Latin, French, and Rournanian Grammar and Composition are taught. Singing and music are taught every year. The pupils in the eighth form finish their term in July and try a set of examinations in August. This set consists of all the subjects taken in the secondary school course. If a student passes in all the subjects according to the marking scheme, he may go to Universityg if he has gone to a Normal School he is ready to teach. The marking scheme in Roumanian Schools is from one to ten, while ours is from one to one hundred. Ten is considered very good and sumcient, six. sufficient, live between sufficient and insuilicient, and four is consi- dered poor. Above tive is a pass and below nve is a failure. The teachers mark the papers as ours do here, and each teacher teaches her own sub- jects. Sometimes there is more than one teacher for the same subject. Sometimes the school hours are from nine to twelve and from three to tive. Sometimes they are from nine to one: then there is no school in the after- noon. On these afternoons the boys may take Boy Scout workg the girls may follow the Girl Guide programme, and both boys and girls may take part in choral singing or in gymnasium work. LAURA VARTENUIK O-FOOT LEVEL heures du matin et chaque groupe d'amis est pret a partir en excursion. Mais qu'est-ce que ce traineau fait la-bas? Sans doute, il est apprete pour une grande dame. Justement! Je vois la princesse de dans ce joli traineau attele de six N'est-ce pas qu'elle est jolie dans B. monter chevaux. son beau manteau d'ermine? Son frere le prince et le comte de M. se placent pres d'elle, tandis que trois autres personnes de noblesse s'installent clans le siege d'en arriere. D'autres groupes s'en vont, glissant sur leurs skis. On entend le rire et le bavardage

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29 - The PORCUPINE QUILL -.. des gais skieurs. Oup! ils partent. Ils sont deja loin et 1'on n'entend encore l'6cho de leur bavardage et l'aboiement de leurs chiens fideles. Quel beau pays! Je souhaite 9. tous mes amis un long sejour dans les Alpes. Quant a moi, je m'y transporte souvent quand je m'abandonne au pays des reves! . MARGUERITE THERIAULT 2A Les anges ont des ailes Pour planer au chevet des enfants endormis: Pour emporter, du fond des splendeurs eternelles, Des aureoles d'or A leurs petits amis, Les anges ont des ailes! CCHARLES GILL, 1871-19181 Le Jour de l'An De toutes les fetes canadiennes-frangaises, le Jour de l'An est la plus joyeuse et, pour la plupart, la plus memorable. Pour les petits enfants, c'est le jour des etrennes. Quellexque soit la fortune de nos familles canadiennes, le pere et la mere trouvent toujours moyen de ne pas laisser vides les bas que 1'on accroche A la cheminee, le veille de ce grand jour. Les chers petits trouvent bien longue cette derniere nuit de l'annee qui Iinit. Couches dans leurs petits lits, ils, voient deja, en reve, les magniflques cadeaux que le reveil va leur apporter. Des l'aube, ils seront debout, et visiteront les bas ou le petit Jesus aura depose toutes ces belles et bonnes choses. Pour les adolescents, le Jour de l'An est non seulement le jour des etrennes, mais aussi, Pexcellente occasion de temoigner A leurs chers parents toute l'affection flliale qui leur est due. C'est aussi ce jour-la qu'ils prient avec plus de ferveur pour que leurs parents vivent des jours de saute et de bon- heur pendant l'annee nouvelle. Et le Jour de 1'An des peres et meres de familles! Qui pourra dire tous les souvenirs que cette fete leur rapelle? C'est 9. l'aurore de la nouvelle annes que le pere, en benissant ses tils, et ses filles, demande au Createur de les conserver toujours dans 1'etroit sentier de l'honneur et de la vertu. Et la mere, ce jour-la, saura montrer plus de, tendresse a ceux qui occupent tant de place dans son coeur. Voila pourquoi la fete du Jour de l'An fut et demeurera toujours la fete, par excellence de nos foyers canadiens. NIADELEINE SAUVE. Autour du Foyer C'est l'hiver-le soir I tout dort-Dans les 6-tables les animaux repus sommeillent sur la paille fraiche. Une faible clarte filtre A travers les vitres d'une maisonnette dont toutes les issues sont herrnetiquement closes. Tout est calme 5. l'interieur de cette petite demeure. Une douce lueur provenant de l'atre se redete sur les visages des quelques personnes reunies dans la piece. Le pere, affaisse dans une vaste ber- gere, parcourt le journal tout en tirant de sa grosse pipe, des bouffees de fumee bleue. Parfois, il releve la tete pour contem- pler un instant le spectacle que lui offre sa famille reunie.. Cette scene toute familiale rejouit son Coeur de pere. La maman, con- fortablement installee dans une berceuse, dor- lotte un tout petit enfant qui semble deja sommeiller. En face d'eux, une petite lille aux boucles blondes et un gargonnet d'en- viron cinq ans prennent un vif interet 9. faire rouler des billes sur la parquet. Retire un peu a l'ecart des autres membres de la famille, mais aussi pres de l'atre, l'aine des trois autres enfants, un adolescent d'apparence robuste se laisse aller a une profonde torpeur qui n'est, certes, pas le sommeil mais bien une reverie douce qui conduit Fame vers des regions inconnues. De temps it autre, les petits poussent des cris de joie. Alors, le jeune reveur secoue energiquement la tete comme pour en chasser une idee importune. Mais, gagne de nouveau par la bienfaisante chaleur de la piece, il ne tarde pas a s'enfoncer plus profondement dans Yepaisseur moelleuse des coussins, atin de poursuivre le reve un instant interrompu. Le pere se leve lentement, comme 2. regret, et remet une bfiche de bouleau sec sur le feu qui menace de s'eteindre. Les yeux largement ouverts,1es personnes regardent se consumer le bois dans l'a.tre. Les iiammes, tant6t rouges, vertes, ou bleues s'elancent joyeuse- ment dans la grande cheminee et semblent murmurer tout-bas quelque mysterieux re- frain. Oh! qu'i1s sont heureux ces etres au coin du feu, oubliant durant la soiree, les fatigues