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COLLEGIAN, 1937. que c'etait le nom du pays. Depuis ce temps on l'appelle le Canada. Jacques: Je Voudrais bien voir des In- diens. N'y en a-t-il plus? Mme. Dupre: Non, non, mon petit et j'en suis bien contente. Jacques: Cen soupiranty Pendant la tra- versee j 'ai lu une histoire bien interessante de la visite de Samuel de Champlain chez les tribus sauvages. Etait-il explorateur aussi? M. Dupre: Oui, mon petit bonhomrne. Mais le train siarrete. Regardez cette ville. C'est Kingston, je pense. Un des premiers gouverneurs du Canada, Fron- tenac, a bati ici une grande forteresse, autour de laquelle une ville s'est elevee. Mme. Dupre: C'est le meme gouverneur dont nous avons Vu le chateau at Quebec. Est-ce que vous Vous rappelez? Jacques: Je me le rappelle, maman, et at propos, voulez-Vous m'expliquer encore ce monument celebre que nous avons vu a Quebec, celui at l'inscription latine. Mme. Dupre: Je suis bien contente mon cheri, que Vous appreniez ainsi l'histoire canadienne. Ce monument etait erige a la gloire de deux ennemis, un general anglais et un general francais, Wolfe et Montcalm. Tous les deux ont perdu la vie a la bataille des plaines d'Abraham. Ils etaient des soldats glorieux et tous les Canadiens voulaient les honorer. C'etait en 1759 a la fin de la Guerre de Sept Ans et apres cet an, le Canada etait une colonie anglaise. M. Dupre: Si Vous me permettez, mon amie, j'irai un peu au compartiment des fumeurs. CII Va, le petit Jacques s'endort, et Mme. commence a lire le journal, le Matinj Dans le compartiment des fumeurs. M. Dupre: fs'asseyant pres de la fenetre, prend une cigarette dans un etui et puis trouve qu'il est sans feu. Il se tourne a son voisinb-Voulez-vous bien me donner du feu, monsieur? M. Schneider: Ich spreche nicht Franz- osisch. M. Dupre: Darf ich Sie um Feuer bit- ten? Vielleicht, konnen Sie mein Deutsch nicht verstehen. M. Schneider: Ach, ja, mit Vergntigen, mein Herr. flui donne du feu et les deux se mettent a causer en allemand. Au bout d'une demi-heure ils sortent ensemble du compartiment et M. Dupre invite son Page Forty STRA TFORD, ONT. nouvel ami a faire la connaissance de sa famillej Encore dans le Wagon des Voyageurs. M. Dupre: Voulez-vous me permettre, mon amie, de presenter fi Vous M. Schneid- er de Hambourg qui va, comme nous, at Stratford. Malheureusement il parle seule- ment allemand et il faudra que je devienne interprete. Mme. Dupre: Enchantee, monsieur- Quelle coincidence! Henri, demandez a M. Schneider s'il a jamais ete a Stratford. M. Dupre: Ca M. Schneiderb Sind Sie je zu Stratford gewesen, mein Freund? M. Schneider: Nein, noch nicht. Dies wird mein erster Besuch sein aber ich habe einen Bruder der seit mehreren J ahren da ist. M. Dupre: fa sa femmeb-Il dit que non, mais un de ses freres y est depuis plu- sieurs ans. Mme. Dupre: Quel bonheurl Peut-etre qu'il nous pourra dire quelque chose de la ville. M. Dupre: fa l'AllemandJ--Meine Frau ist sehr neugierig. Kennten Sie uns ein Wenig Von Stratford erzahlen? M. Schneider: In seinen Briefen sprach mein Bruder am Ineisten uber die Mobel- fabriken Wo er arbeitet. M. Dupre: Ich mochte gern auch in einer Mobelfabrik arbeiten. ca sa femmeb-Le frere de M. Schneider travaille dans une fabrique aux meubles. Ca M. Schneiderj -Verzeihen Sie mir, mein Herr. Ich wollte nicht Ihnen in die Rede fallen. Wissen Sie ob es leicht ist, eine Stelle in der Fabrik zu bekommen? Ich bin ein geschickter Handwerker. M. Schneider: Ich auch. Aber die Arbeit ist in Kanada so verschieden. M. Dupre: Ach, Wie ist das? M. Schneider: Nun, zum Beispiel Wenn ich einen Tisch in Deutschland machen Will, fange ich mit dem rauhen Holz- M. Dupre: Et en France, aussi-Ver- zeihen Sie mir, Wieder, mein Herr. Ich wollte nur sagen dass man dieselbe Sache in Frankreich tut. M. Schneider: Und ich arbeite mit meinem Tisch bis dass er zum Markt fertig ist. Aber nach meinem Bruder tut jeder Mann in Stratford nur einen besonderen Teil der Arbeit. Ein Arbeiter glattet das Holz, ein anderer macht die Tischler- arbeit, ein dritter poliert, u.s.W.
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COLLEGIAN, 1937 STRA TFORD, ONT. Modeffm CANADA Par Son Excellence Le Tres Honorable Baron Tweedsmuir d'Elsfield, Chevalier grand-croix de l'Ordre tres distingue de Saint-Michel et de Saint-Georges, mem- bre de 1'Ordre des Compagnons d'hon- neur, Gouverneur general et command- ant en chef du Dominion du Canada. A tous ceux qui les presentes ve1'ront,- Salut: ATTENDU que par un acte d'abdication en date du dixieme jour de decembre cour- ant, Sa ci-devant Majeste le Roi Edouard VIH a declare avoir decide irrevocablement de renoncer au Trene, pour lui-meme et pour ses descendants, et que ladite abdica- tion a maintenant eu lieu, en vertu de la- quelle la Couronne Imperiale de Grande- Bretagne, d'Ir1ande et de tous les autres territories de Sa ci-devant Majeste est maintenant passee uniquement et legiti- mement au Haut et Puissant Prince Al- bert-Frederic-Arthur-George, S A C H E Z que moi, ledit Tres Honorable Baron Tweedsmuir d'Elsfield, Gouverneur gen- eral du Canada, comme susdit, d'accord avec le Conseil prive de Sa Majeste pour le Canada, publie et proclame maintenant par les presentes, d'une voix unanime et de consentement de bouche et de cdeur, que le Haut et Puissant Prince Albert-Frederic Arthur-George est maintenant devenu Notre seul et legitime seigneur lige, George VI, par la grace de Dieu, Roi de Grande-Bretagne, d'Irlande et des terri- toires britanniques au dela des mers, De- fenseur de la Foi, Empereur de l'lnde, at qui Nous reconnaissons toute foi et obeis- sance constante, ainsi qu'une humble et sincere affection, priant Dieu de qui tous les Rois et les Reines tiennent leur puis- sance d'accorder au Prince Royal George VI un long et heureux 1'egne. Donne sous Mon Seing et le Sceau de Mes Armes, a Ottawa, ce douzieme jour de decembre, en l'an de grace mil neuf cent trente-six et du Regne de Sa Majeste la premiere annee. Par ordre, FERNAND RINFRET, Secretaire d'Etat du Canada. DIEU PROTEGE LE ROI! LES ETRANGERS AU CANADA UNE RENCONTRE Personnages: Henri Dupre-Un Francais pui parle alle- mand, un peu. Marie Dupre-Sa femme. Jacques Dupre-Leur fils, age de huit ans. Johann Schneider-Un Allemand. La scene se passe dans un Wagon du train de Toronto qui vient de quitter la gare Bonaventure at Montreal. M. Schneid- er a pour ses voisins d'en face, les Dupre. Jacques: A quelle heure, papa, arriver- ons-nous a Stratford? M. Dupre:-Mon Dieu, mon fils, at peine sommes-nous partis, et c'est encore la province de Quebec. Stratford se trouve, vous savez, dans la province d'Ontario. Jacques: Oh, regardez, mon papa, fmon- trant les bagages dans le compartiment en facel, n'est-ce pas que cette etiquette dit Stratford? Et j'en vois une autre qui dit Hamburg. Qu'est-ce que cela veut dire? M. Dupre: Ce voyageur, mon cher, vient probablement de Hambourg en Allemagne et il va aussi at Stratford. Jacques: Parle-t-on francais a Stratford, papa? M. Dupre: Mais non, c'est seulement au Quebec que cela arrive. Vous vous souv- enez des enseignes et des reclames au quai n'est-ce pas? Au commencement de son histoire cette partie du Canada qui s'ap- pelle Quebec, appartenait a la France. Un de nos compatriotes Jacques Cartier- Jacques: Oui, papa, j'ai entendu dire de lui a 1'ecole. Il est parti de Saint-Malo, n'est-ce pas? M. Dupre: C'est vrai et en 1534 il a pris la nouvelle terre pour le roi de France. La prochaine annee pendant son deuxieme voyage il est entre dans l'eau douce, le jour de la fete de Saint-Laurent et par conse- quent il a nomme le golfe et le fleuve qui y coule Saint-Laurent. Mme. Dupre: On doit aussi le nom, le Canada, at Cartier? M. Dupre: Je le crois. On dit que c'etait le resultat d'une erreur. Un chef indien 1'avait invite a son Kanata, c'est- a-dire un groupe de huttes et Cartier pensa Page Thirty-nine
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COLLEGIAN, 1937. CM. Dupre explique a sa femme la differ- ence entre le travail en Europe et au Can- ada, en disant que l'Europeen fait son meuble tout entier, tandis que le Canadien fait seulement une partie de chaque meublej Mme. Dupre: On ne fait pas ainsi de si bons meubles, je crois. M. Dupre: fa M. Schneiderj-Meine Frau denkt dass die kanadischen Mobel nicht so gut sein Wiirden als die deutschen. M. Schneider: Das ist richtig. Man in- teressiert sich hierzulande mehr fur die Eile als fiir die Arbeit. M. Dupre: fa sa femmej-Au Canada la Vitesse l'emporte sur la qualite du tra- Vail. Mme. Dupre: Votre conversation a ete bien interessante mais je crois que nous arrivons maintenant a Toronto et il faut changer de train. fa Jacquesj-Allons, mon petit, reveillez-vous. La scene se passe maintenant dans le train de Stratford ou l'on trouve M. Schneider et les Dupre qui voyagent ensemble. Le conducteur vient d'annoncer Guelph. Jacques: Qu'est-ce qu'il a dit, papa? M. Dupre: Il a dit que nous arrivons a Guelph. ia M. Schneiderj-Ist Guelph eine sehr grosse Stadt? M. Schneider: Ich Weiss nicht ob sie gross ist, aber sie ist, so sagt mein Bruder, wie die Konigsstadt bekannt. M. Dupre: Wie so? Cll regarde le petit Jacques qui s'endort encorej M. Schneider: Guelph ist unser Wort, Welfe, der Familienname der Konige von Grossbritannien die von dem Herrscher- haus Hannover abstammen. Wahrend des Grossen Krieges, aber, Wurde der Name zu Windsor verandert. M. Dupre: fa sa femmej-Ah! mon amie, voila quelque chose de bien interes- sant. Cette ville, Guelph, a ete nommee pour faire honneur aux rois de la Grande Bretagne. M. Schneider: fApres avoir entendu le conducteur annoncer Breslauj Himmell Breslau in Kanada! M. Dupre: Gibt es eine Stadt Breslau in Deutschland ? M. Schneider: Ja, eine sehr grosse Stadt, die Hauptindustriestadt im Osten Deutschlands. M. Dupre: fqui a lu Pindicateurl Je vois que notre prochain arret est Kitchener et STRATFORD, ONT. nous ne sommes pas loin de Stratford. fa son compagnon allemandl Ich sehe in dem Fahrplan dass wir jetzt an Kitchener an- kornmen. Bald werden wir in Stratford sein. M. Schneider: Diese ist eine echte deut- sche Stadt. Beinahe alle Einwohner sind von deutscher Herkunft. Man sagt dass vor dem Grossen Kriege Kitchener, Berlin hiess, wie die Hauptstadt Deutschlands. Der jetzige Name Wurde einem britischen Staatsmann Grafen von Kitchener zu Ehren gegeben. M. Dupre: fa sa femmej-Les habitants de cette ville sont de l'origine allemande. Avant la Grande Guerre, elle s'appelait Berlin. Je crois que nous nous approchons maintenant de Petersbourg. Le nom a le son d'une ville russe, n'est-ce pas? L'anci- enne capitale. Ca leur compagnon de voy- age en montrant Penseigne a la garej- Denken Sie in Russland zu sein, mein Freund? M. Schneider: Ja, vor zwanzig Jahren. Aber, mein Herr, ich habe Ihren Fahrplan gelesen und ich sehe noch zwei deutschen Namen. Sehen Sie, bitte, an Baden und Hamburg. Auf einmal habe ich Heimweh. Immer werde ich mich Baden erinnern, den Schwarzwald, die Universitatsstadt Hei- delberg und Karlsruhe, denn Baden ist einer der grosseren Staaten Deutschlands -und Hamburg mit seinem beriihmten Seehafen. Ich fuhr von Hamburg ab. Hoffentlich werde ich viele Freunde in diesem Teil des Landes finden. Mme. Dupre: Capres que son mari lui a raconte ces histoires des vieilles villes de l'AllemagneD-Je voudrais bien voir de temps en temps un nom francais. Il y en a trop d'allemands, je crois. Comment appelle-t-on le prochain arret? Puis-je voir Vindicateur? Eh! bien, Shakespeare. Au moins c'est un nom bien connu et etroitement lie at Stratford. Le celebre poete est ne a Stratford sur l'Avon en Angleterre si je m'en souviens. Demandez a notre ami des renseignements pendant que je reveille Jacques. Il dort profonde- ment, le pauvre petit. 1Elle le secoue doucementj- M. Schneider: Cen regardant Jacques!- Der Knabe ist sehr miide, nicht War? Wie gliicklich sind die Kinder! Sie konnen immer einschlafen. fa M. Duprel-Und jetzt, mein Freund, sind wir bald in un- serem neunen Heim. Ich hoffe dass es uns Page Forty-one
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