Stratford Central Secondary School - Collegian Yearbook (Stratford, Ontario Canada)

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COLLEGIAN, l930 ,jgitiuas ist hesser als gm 11i1:lyts- 1 LE B-01N C-oEUlR Pauvre enfant, ou vas-tu done? Le jour est froidg sur mes perrons Tu te blottis, et taches si fort Chauffer tes mains. Tiens! dest tort Que votre face est si bleu, si tres froid. Ma porte est ouverte, petit, at vous, Bien que je n'aie pas a donner beau- coup. Chauffe-toi, enfant, chauffe- toi! Cher enfant, tu as faim et soif: Prends tout ce qui est a moi. Voici du pain et du fromage, Mange, et bois ton lait: image Quo tu t'es 'assis a une table chargee: Ton pain et fromage sont belles victuailles, Ton lait devient du vin tres vieille. Refais-toi, enfant, refais-toi! Ne connaissais-tu jamais ton mere, Tu. qui est S1 petit et si Cher? Ne sois Das effare, mon gars, de moig Je serai ton pere pour toutes les fois, Et nous partagerons tout, comme bons amis. Bon enfant, es-tu joyeux? Puis-je te falre tres heureux? ESDSFQ-tO1, enfant, espere-toll -Moreen Broad 4A DE'R FRUH LING Noch einmal kommt der Friihling Die Wiesen werden griin Sind Vogel Von dem Siiden Die roten Blumen bliih'n. Im Wald sich Blatter offnen Cicaden schallt's im Feld Ganz ist der Schnee gegangen Frei Wiedei' wird die Welt. Und glucklich, sind die Leuten Sie lieben all' die Zeit EX enn die Sonne scheint hinunter Auf Stadt und Felde Weit. Die Vogel singen Lieder Die Strome rinnen frei Der Sommer kommt noch Wieder Und Freuden mancherlei. Bleich Tod, es kommt so bald Als Winter nach dem Sommer Und als im griinen Wald Es stirbt die schonen Bllatter- So unter vielen Freunden Mitglieder sterben auch Und all die lieben Freuden Die Mann erhalt so hoch. So haben Sie den Fruhling Und auch den Sommer lieb Eigne Jugendzeit, mein Jiingling Bald stiehlt der listig' Dieb. So Wenn die Blumen freuen Das Herz, so heit und hell Nur lassen Sie es wirken Der Winter kommt so schnell. -John Anderson 5A ...65..

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COLLEGIAN, I9 30 BALLAD OF X PLUS Y There were twa lads sate on a bench And lasses there were too Learning some History, Latin and French Of course some Algebra too. Then up spake one to his teacher A tear was in his eye O, rede me now, O rede me sir, What root hath X plus Y? O teacher, teacher rede me right And it cannot be Wrang I wad be rather in the light Than be in darkness lang. The teacher paused not ower lang To catch his breath once mair, And then his lily-white hands began To pluck his gowden hair. Odds Bodkins, lad, he cried aloud I'll no tell thee nae mair For siller, jewels, wealth or gowd! Within, my heart is sairf' Then up spake a bold student And a right brave lad was he, Oh teacher dear, rede us the truth With thy usual courtesy! Then swallowed the teacher his terrible wrath To his work himself did hie To read those students all the truth Of the ballad of X and Y. -C. W. and A. W. A FAREWELL One fond word before we part, Thou hast given me friends to One long look before we sever- know- This I know, thou shalt forever Friends whose counsel daily given Be enshrined within my heart. Right from wrong asunder riven. May their power ever grow! At thy clear and crystal font Gf Wisdom have I played. Yet, alas, I have not stayed Accept, I pray thee, this poor word To drink my fill as I would want. In payment of the debt I owe To those wfhose joy it is to sow Thou has given me work to do- Their seeds within the unfledged Work in which no insult lies, bird, The easy taskg but to skies Hast thou bid me look anew. -Cc W, -644

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COLLEGIAN, 1930 QUEBEC Yoyons! nous voici qui passons sous le grand pont dans le bassin de Quebec. Peu a peu comme nous nous approchons de Quebec nous voyons plus distinctement une apres l'autre: les hauteurs majest- euses de Cap Diamond, les vieilles murailles grises des fortifications, les coupoles, les tourelles e't les tours de 1'ancien chateau, la masse des maisons au bas du rocher, et dernierement nos yeux restent fixes sur la grande citadelle elle-meme. Quebec est une ville fameuse avec une renommee universelle a cause de la beaute de sa scene et du roman de son histoire variee. Jetons d'- abord les yeux sur la gloire et les memoires de son passe. De sous ses vieilles murailles grises les premiers explorateurs sortirent dans les forets inconnues. De cette ancienne ville les premiers missionaires partirent aussi pour les tribus lointains. En effet, pres- que chaque batiment dans ses rues antiques a un recit a reconter de l'histoire religieuse ou militaire du jeune Canada. Quebec se hante, comme dit le proverbe, par les es- prits et les memoires du passe. Ainsi en traversant les rues etroites et tournantes, nous nous rappelons Champlain, le fondateur de la ville, Frontenac jetant le defi de l'ouverture de ses canons, ces explorateurs audacieux, Joliet et Marquette: ces martyrs pour leur foi, Breboeuf et Lallemantg l'in- fame Bigot et des centaines dfautres. Enfin nous passons a ce champ de bataille historique, la scene de la victoire de Wolfe et la defaite de Montcalm, une victoire qui decida la destin du Canada pour toujours. Ensuite visitons la grande fort- eresse farouche qui nous rappelle le dix-huitieme siecle: Les Vieux, tres Vieux canons avec lesquels les Francais et Montcalm defendirent Quebec, le cachot noir humide avec toutes ses petites cellules, mal ven- tilees, sans quelque jour, ou ceux qui s'opposerent a la volonte du gouverneur furent jetes autrefois dans les fers. Nous descendons de la forteresse a la poste. Au-dessus de la porte de laquelle se trouve le fameux Chien d'Or, et nous lisons: Je suis un chien qui ronge l'os. En le rongeait je prends mon re- pos, Un temps viendras qui n'est pas venu, Que je mordray qui m'aura mor- du. Et nous nous souvenons de la vieille legende des jours de la ga- lanterie brillante. Pour la beaute et la scene pit- loresque de ses alentours aussi, Quebec ne se surpasse pas meme par la belle ville italienne de Naples. Nous avons fait remarquer le Cap Diamond majesteux et le bassin magnifique qui ressemble a une nappe de Vargent. Maintenant montez avec moi au haut du celebre chateau Frontenac et regardez le Saint Charles, cette riviere charmante, les nombreux clochers villageois, les maisons pit- toresques des dabitants, la belle ile d'Orleans et enfin, ces montagnes pourpres dans le lointain qui pro- tegent la vieille ville, la sentinelle du Saint Laurent. -Moreen Broad 4A DIE Es War einmal in Deutschland ein kleines Haus an der See. Als der Wind blies und die See zornig ward, hatte das kleine Haus ein 'HUEHE gemiitliches Licht im Fenster. Das Licht sagte ,,Komme her um Ruhe zu finden! Eine alte Frau Wohnte im diesem 166-