St Genevieves Academy - Le Flambeau Yearbook (Asheville, NC)

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f Fl- -- an --ffivdl , S- I f' I f , ' !TiIl 't fyatif ,. .,yf fr,,. , g A' 'ff .1 A Wg vga if 'g , ,Vp A .ff , ,g ,,,Myz!Zyj5zy i 1 f I X f ., 17' TWQV57 9'XG'f'ff,f' rfb' K' f ,7' -1 ' ',, ,! f .fl It X ll! lf 'lf7 m'ff I ' f Az f!'l1nlM!ff'rn- de nous se distinguerent dans la courant de l'annee dans des reunions litteraires, des parties athletiques et surtout dans les pieces. Nous avons donne des rep- resentations de L'Avare, La Pluie des Fleurs, et pour le jour des prix, la touchante tragedie de '6Marie Stuart. Quelques-unes de nous furent chaleur- eusement applaudies. Nous avons en- core des membres qui nous font honneur dans toutes les branches de la vie scol- astique et comme nous n'avons pas de rivales cette annee nous tenons le haut des rangs et les classes inferieures leVent le chapeau en nous voyant passer! Un des evenements les plus import- ants de notre premiere annee lyceenne fut la visite du secretaire de l'Alliance Francaise, M. Delamare. Il n'etait pas si redoutable que nous nous l'etions im- agine et nous avons bien joui de sa petite conference privee. Une autre visite qui nous donna beaucoup de plaisir fut celle du Pere Beaver. Bien que d'origine lux- embourgoise, il nous parla en Francais tres correct, nous encourageant et nous felieitant de notre bonne chance de re- cevoir une instruction telle que celle qui nous est donnee ici. I1 nous laissa la pensee qu'un homme qui parle deux langues est deux fois homme. La visite de Mme. Guerin fut aussi un de nos plaisirs les plus goiites. Avec l'aide de sa fille, Mlle. Raymonde, elle donna Jeanne d'Arc et Marie Antoinette, deux conferences historiques ii la fois tres in- teressantes et instructives. Et pouvons- nous jamais oublier les affaires de la Sororite? Les costumes bizarres, les chansons etranges, la chevre mysteri- euse? . . . Et les Visites au theatre, les diners et les danses aux hotels de Bat- tery-Park et de Grove-Park! Que de di- vertissements agreables sont venus egayer notre vie de pensionnaire sans parler des belles promenades dans les montagnes qui nous ont valu de bien douces jouissances. La fin de l'annee s'approche. Bientfit nous aurons entendu pour la dernii-re fois la cloche de 6:15 nous appelant au lever matinal. Nous regrettons de quit- ter ces lieux aimes ou nous avons trav- aille avec assiduite et constance. Toutes nous emportons le desir de proiiter de cette science acquise au prix de tant de labeur personnel joint au travail infati- gable de nos maitresses. Combien nous leur gardons de reconnaissance pour les soins devoues dont elles nous ont entour- ees. Puisse leur zele etre recompense par l'acquisition d'une nouvelle classe qui leur donne toute la satisfaction qu'elles meritent en retour de leurs ef- forts. A cette classe de 1918 nous sou- haitons la perseverance, le succes, et aussi le bonheur de jouir pleinement de tous les plaisirs qui s'attachent il la vie du Lycee. Nous les avons ressentis avec enthousiasme et nous les abandonnons avec un vif regret. Souvent nous revi- endrons en esprit dans ce charmant coin de Ste. Genevieve, et, avant de lui dire adieu, nous formons des voeux ardents pour que la Providence nous procure la joie d'y revenir quelquefois en personneg c'est le vif desir des cinq Lyeeennes au moment de quitter une retraite de choix pour se lancer dans le vaste monde et commencer leur carriere sociale. N. STEWART, Lyeee, '17.

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1 T in L'Histoire du Lycee, 1917 IEN q ' ' 2 l'histoire de la classe de 1917 se borne au courtlespace de deux annees, elle est cependant assez remplie et j'oserai dire assez brillante. Brillante, dis-je? Oui, elle brille dans ce sens qu'elle se di' 'ingue des histoires de toutes les autres sses, sinon par son propre merite, du moins ii cause des cir- constances qui ont accompagne sa crea- tion et prepare son succes. A la nouvelle session de 1915-1916 nous etions cinq, et avec nous commenea l'histoire du Lycee Ste. Genevieve. Des sa naissance notre departement reeut le nom de Petit Coin de la belle France. C'etait beaucoup d'ambition, car en verite nous etions loin d'etre Franeaises. 'Les premiers mois du Lycee amenerent avec eux un cortege d'ennuis, de deceptions, et de decouragement. Toutes les leeons se donnaient en Francais, pas un mot d'Anglais. La patience des pauvres mait- resses fut souvent mise ii 1'epreuve quand il fallait expliquer et reexpliquer sans pouvoir faire briller le flam- beau de Vintelligence dans nos yeux mornes, ou se reiletaient nos efforts im- puissants. Faut-il donc s'etonner si presque chaque jour l'une de nous decid- ait que c'etait inutile de continuer, et disait: Je ne vais pas revenir apres les Vacances. Mais la session suivante nous trouvait toutes assises devant nos pupitres. Les menaces n'etaient suivies d'aucun effet. Les tragedies de la Lit- terature franeaise, les gouffres de la Geographie, les interjections de la Grammaire, les terreurs de l'Histoire de France, rien ne pouvait ecraser notre ambition, ni aneantir notre amour pour le Lycee. Au debut de la premiere session, nous decidiimes de ne pas elire parmi nous d'officieres speciales, les membres du col- lege entier ayant une organisation gen- erale. Mais quand la seconde annee commenea, une decision contraire amena l'election de trois officieresg nous vou- lions un embleme: la fleur-de-lisg une maxime: Vouloir c'est pouvoir, et nos couleurs particulieres qui sont: le mauve et le blanc. Quoique l'annee derniere nous ayons ete bien eclipsees par les graduees du col- lege et presque oubliees au milieu des fetes de Juin, cependant, quelques-unes

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,gi . i ii-I i L53 5- . . x . E 1 ' . ' l g A COLLEGE GROUP CoHege Days The glad thoughts spring To greet each day, The glad days bring A happy eve, For young hearts sing, Each month is May, Beneath thy wing, Saint Genevieve. When We depart For sterner ways, And struggles start, Oh, may we leave A thought that blesses A love that stays, Within thy heart, Saint Genevieve!