St Genevieves Academy - Le Flambeau Yearbook (Asheville, NC)

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I ans se sont ecoulcs -fF1'L.DF-5'...1EL,' HE-31, L est minuitl l'heure ou la magie est en plein pouvoir. Vite mon tube enchantr'-, pour lire, dans les astres, la vie des humainsl Cette nuit mon esprit repose sur les graduces du Lycee de la classe 1917, compagnes de ma jeunesse passee ill Ste. Genevieve. Vingt depuis le jour memorable k-X LA l1j 1? J l Al ou. ayant regu cha- cune un diplome precieux, nous nous sommes sr'-parries, avec des larmes et des promesses de fidelite. Mais que leur est-il arrive depuis, 21 ces compagnes d'autrefois? O habitants des cieuxl temoins silencieux des eve-nements de notre petite planete, revelez- moi la destinee de ces jeunes Iilles que j'aime toujours ..... Mon coeur est agite d'une etrange crainte . . . l'esprit des voyants s'em- pare de moi . . . ll m'echauffe . . . . Mes yeux s'ouvrent sur des pays in- connus. Je vois des forets sombres dans des regions montagneuses ,..., i e vois des etendues glaciales-et des deserts brulants. Je distingue une femme- C est Norma! Elle etudie dans le grand livre du monde avec l'intention de reve- nir dans son pays natal pour etabliriune institution des beaux-arts pour les dem- oiselles. Tout 51 Coup elle oublie sa noble resolution devant la poursuite de nom- breux pretendants. Elle hesite entre un comte francais, un emir egyptien, et un officier sans fortune qui veut l'emmener aux Philippines ..... Mais les images coinmencent it s'obscurcir . . . Restez clrere Norma, laissez-moi voir si vous vous deciderez it fonder une famille, ou si 7 . ll me parle ..... votre sort sera de rester vieille fille et de garder en Espagne les nombreux en- fants de votre niece Juanita. Mais les paysages du Vieux monde disparaissent .... La capitale des Etats- Unis les remplace.-Dans le beau monde de cette ville j'apergois . . Anne! C'est la femme d'un homme d'6tat renomme qui doit en partie son succes il l'intelli- gence et aux efforts de son epouse. Pen- dant quelques mois de l'annee, cette dame s'amuse bien au milieu des diver- tissements de la capitale. Puis, entre les '6gaies saisons de la ville, elle demeure dans son chateau de Sommerville, ou elle continue de travailler ii son Histoire de France. Les quinze volumes de ce grand Ouvrage qui ont ete deja publies, ont joui

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.eff 4 'Y JN.,-5, - f ff f 1' 'L MARY HARKINS REEVES. ANNE LODER PERRY. Asheville, N. C. Treasurer, Lycee, '17 Qlst Sessionj. Associate Editor, Le Fiambeau, '17. .lu'll1i1'i1Ivlv-.lflllvfif-.l11zfui'fu11.v-.111116 That some of Anne's ancestors signed the Declaration of Independence is clearly shown by her dauntless na- ture. Her knowledge of history is un- disputed and as College Treasurer she has proved herself a Worthy financier. Anne is very dignified but her laugh is very contagious-hence the looks of reproof from the Seats of the Mighty- the Faculty. MARY HARKINS REEVES. Asheville, N. C. Treasurer, Lycee, '16, Secretary, Schubert Club, '16. Secretary, Lycee, 17 Clst Sessionj. Secretary, Alumnae, '17. Business Manager, Le Assistant Flambeau, '17. .l lndvxl-,l luffcf'-of-lfflrf-,l1vH1ad1'mI-.llury Mary came to St. Genevieve's with her hair in pigtails and has been here ever since but more than once during her sojourn, her brilliancy and charm have brought her into the limelight. Mary has distinguished herself as a stu- dent and is liked by every one. ANNE LODER PERRY.

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M X X ,215 fffif, , X ',g4,h. yy' WIWWXQ fyyfyfyif f 1 f 1 ff f cf ff Af X fffw ffff 'wlfff fffffff 4.af,z!WZ7ifWzff wwf M' 1 .M,WjfQff f f , ,-X Jgwvf, 'f f, ' if ' V A,,,, I VH, A r- - .1 ,V 1, 'rf' X f f f , f- 4 if ,l,,1,fff! , 3 fffyfff f,w'f','f,,,Qf! A f 4 , , fx,-F W., ,K ' if - for of Mffff92f M fl, f fi ,f it l A if if dwff- 'ff fff f J l . fm l f ,171 1 f .. l' I ,,f?,, ,ffffff V f f ' H , X ,I-pf fi' i, I K- f2,7f'f,,7', V ,j,,-74' 36! Mm C If ,V 41, ff ' any .ff ' yup-A , ,AM 1, I-m',ff1,,-WM I-,fn f f ' ' ' f MV ' , ,Q,c fffff ,,,jff!'.jfLf,, f,Wz4':f r 'ffl 1- ,Qi J. ,, H f F ff! f I If f -1 '!,p,.'nlf?!'f5 7 I 1 ff , ,'f7,, f'- I 1,!f..ff,!1M:Q, 12 in 'di ,.Af ,'f,., Ammf 1 .', md .,. U, 1 .r.,'x,..o,:,,vfN 1,1 ml, .L N .4 11, vi, '1.wA,.1.,. 'f.m,.,f ' m- . d'un succes inoui et ont ete couronnes par l'Academie franqaise. Ah! Anne, prenez garde, ne laissez pas les honneurs de ce monde vous eblouir! Rappelez- vous toujours que la gloire passe comme la fumee. Maintenant c'est la vie de Frances que j'aperqois . . . Et quelle vie etrange! D'abord, eprise du travail litteraire dont elle a goflte les joies en dirigeant un annuaire celebre, elle publie son propre magasin, le Dernier Cri. C'est une revue sur la mode pour les femmes frivoles. Elle mene une vie assez irreg- uliere jusqu'ix ce qu'un grand accident la porte 51 se reformer: Un jour qu'elle dirigeait son Hudson sur une montagne im pic, en compagnie d'un prince italien, l'automobile s'est precipite dans l'abime, le gentilhomme titre a trouve la mort au fond du ravin, mais chose extraordinaire, Frances n'a pas requ la plus legcre bles- sure. Cet evenement lugubre la degoiita pour jamais des faux plaisirs du monde. Elle se prepare il entrer dans un ordre religieux de garde-malades. Lil, se dit- elle, je donnerai mes soins surtout aux femmes pour reparer le mal que j'ai pu leur causer par mes publications mal- saines. Mais d'oi1 vient ce grondement sourd comme le tonnerre? ll devient plus fort! . . L'odeur de la fumee m'etouffe . . . Des coups de canon m'etourdissent .... Des fusils eclatent . . . .Ventends un pietinement sauvage de chevaux, des cris de combattants, les gemissements navres des mourants . . . Et puis, tout 2.1 coup ces echos d'une horrible guerre s'eVanouissent. Une maison pauvre, paisible, surgit au milieu d'un bouquet d'arbres . . . Oh! c'est Mary qui la garde, Mary, l'ange du Lycee. Pendant la guerre precedente, elle a soigne des mal- ades dans sa propre maisong de plus, elle a depense toutes ses richesses en aidant les veuves et les orphelins de la guerre. Maintenant, devenue veuve 51 son tour, elle passe sa vie en elevant ses enfants, petits soldats futurs, qui aiment par- dessus tout leur Souveraine si douce, aux grands yeux clairs ou se decouvrent tant de bonte melee it tant d'energie. Ah! Mary dans votre vie modeste, vous etes bien la plus fortunee de toutes vos anciennes compagnes. Car, en form- ant le coeur de vos enfants, en leur in- spirant le gout de la vertu et l'horreur du vice, votre iime est calme, heureuse, votre vie est utile et sainte ..... Pkilfik Mais je ne vois plus rien! je n'aper- cois plus ni paysages etrangers, ni so- ciete mondaine, ni champs de guerre! . . . Je contemple de nouveau le ciel parseme d'etoiles, et je jouis du calme imposant de la nuit! . . . O astres silencieux, qui connaissez tous les secrets du monde, vous ne pouvez me dire si mes amies seront heureuses eternellement? Non! ni vous ni aucune puissance humaine ne peut prevoir comment elles termineront leurs jours. Car la fin des hommes, c'est le secret de Dieu! ..... D. MORAN, Lycee, '17,