Sacred Heart College - Stella Oriens Yearbook (Regina, Saskatchewan Canada)

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sent comme pour chanter leur priere du matin et saluer a leur maniere Celui de qui tous les etres ont regu la vie. Voila que les rives sont de plus en plus rapprochees, on dirait qu’elles invitent les voyageurs a mettre pied a terre, les jolis petits villages cana- diens s’annoncent par la flambee brillante de leurs clochers qui s’elevent vers le ciel, des collines garnies de maisons coquettes qui ressemblent aux plus gracieux nids d’ oiseaux caches dans le feuillage, envoient leur doux profil se refleter dans les eaux du fleuve St. Laurent, Tame enivree d’ amour et de reconnaissance envers le Createur de ces beautes de la nature, fait jaillir du coeur emu un sincere “Magnificat!” M. I. - - iJLlumnae Jotes If it be true, that a school is to be judged by. its Alumni, ours would receive a very high rating indeed, for a better Alumnae than you could hardly be found. We take this op¬ portunity of thanking you for the whole-hearted support you have given us in the publication of this Annual. All help is valuable, but yours is doubly so because it is an indication that you are still members of the soul of the school. News of you and your doings we always receive gladly. The following notes mention only those of you whose state or status has changed since our last writing, but the greeting is to each one of you. Born to; Frances Isley Franklin, a daughter, Mary Patricia; to Mary Isley Slominski, a daughter, Peggy Joan; to Madge Ingram Giesinger, a daughter, Margaret Jean; to Helen McMahon Nichol, a daughter Mari¬ lyn Anne; to Eleanor McDougall Ed¬ wards, a daughter, Diane Lee; to Betty Graber Barr, a daughter, Elea- nor; ' to Elinor Maher Glenn, a son, Hugh Patrick; to Anne Hugh Moser, a son, Daniel. Margaret MacKinnon, Helen Bren¬ nan and Mae MacDonald represent our war effort; Margaret and Helen are serving with the W.A.A.F., while Mae is nursing in a military Hospi¬ tal in South Africa. A number of our Alumnae have recently entered into the holy bonds of matrimony; Florence Honan is now Mrs. Philip Turgeon, Benson; Norma Stanley, Mrs. Ross Barlow, Fort William; Margaret Norton, Mrs. Irvine Hanneman, Athens, Wis.; El¬ sie Berry, Mrs. A. Wolff, Liberty; Margaret More, Mrs. H. Bieber, Wol- seley; Grace Coupal, Mrs. W. A. TWENTY-THREE

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LE SAINT LAURENT De tous les spectacles grandioses que le Createur presente a I’oeil humaine, nul, a mon avis, depasse en splendeur, en richesse de coloris, en magnificence de toutes sortes, ce chef—d’oeuvre divin, cet apotheose de la creation, le beau fleuve St. Laurent. Les frequents voyages durant ma longue vie de missionaire me four- nissent I’occasion de jouir et d’ admirer les merveilleuses beautes de la nature, tant en Europe, qu’en Asie et en Amerique, mais chaque fois que la Divine Providence me ramene dans le cher Canada, ma patrie d’adop¬ tion, mon coeur deborde de joie et d’admiration lorsque le Paquebot s’engage entre les rives du majestueux St. Laurent. D’aussi loin que possible, I’oeil du voyageur, fatigue du monotone spectacle des vagues de 1’ Ocean, cherche avidement a decouvrir les rives hospitalieres canadiennes. Petit a petit le reve se realise car le grand bateau si fortement secoue sur les vagues houleuses du golfe s’ en va allegrement tomber dans les bras maternels du fieuve qui le bercera sur ses eaux calmes et limpides. L’ immensite des mers and les beautes de la nature elevent les ames vers rinfini; en les contemplant elles sont mues par un souffle divin qui les enivre de douceurs. On comprend le ravissement qui remplissait les coeurs d’une Ste. Monique et d’un St. Augustin, alors qu’etant ensemble a Ostie ils contemplaient le ciel et la mer dans une muette mais profonde meditation! Que dire du coucher du soleil sur le St. Laurent ? C’ est un spectacle ravissant, impossible a decrire; debout sur le pont le voyageur rega,rd3 et admire, il voit le jour disparaitre tout en eclairant le magnifique pano¬ rama qu’ il a sous ses yeux, le ciel semble se couvrir d’un manteau do diverses couleurs toutes plus ravissantes les unes que les autres, puis une brise legere vient animer ces corps flottants et confondre ces masses de blanc, d’ azur, de vert et rose, tout semble s’unir et les nuances et les murmures des eaux! Comme le Clovis de jadis, on se demande, “N’est-ce pas la I’antichambre du ciel?” Les merveilles du soleil couchant comme les merveilles du soleil levant, charment les yeux du voyageur attentif a gouter les beautes de la nature qui dans son muet langage proclame bien haut la puissance et la bonte du Dieu Createur du ciel et de la terre. Vcyez a 1’ Orient cette grande ligne de feu qui remplit tout I’espace; les premiers rayons sur les ondes majestueuses du St. Laurent, veulent aussi rendre hommage a leur Createur; les mouettes en choeur se reunis- TWENTY-TWO

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