North Quincy High School - Manet Yearbook (North Quincy, MA)

Page 20 text:

Cette fete francaise se celebre comme notre fete du quatre juillet. I1 y avait une grande celebration a Paris cette annee-ci. Pendant une heure et demie, plus de mille tanks ont deflle avec un bruit de tonnerre de- vant des millions dle personnes jusqu'a la porite de l'Exposition. L'armee .a ensuite defile. D'abord, se marchait a grands pas l'infanterie, composee de six regiments. Puis, les troupes de la marine se sont pas- sees avec leurs canons. La cavalerie, legere et souple, a suivi la marine. Apres, des voitures dans lesquelles etaient des officiers, des fonction- naires, et le president Lebrun, ont fait partie du cortege qui passait au milieu de beaucoup d'acclamations. HF Ik Ik ik Cette lettre d'une personne en France m'a donne beaucoup d'idees des gens et des coutumes dans un autre pays. Je pense qu'il est a la fois agreable et instructif d'avoir quelque correspondant qui peut me mettre au courant des evenements dans son pays, et j'espere qu'autant d'eleves que possible seront a meme d'eprouver le plaisir que j'eprouve en recevant une lettre d'un pays etranger. Mary Margaret Fullerton, 12-2 L'INFLUENCE DE LA FERANCE SUR LA VIE AMERICAINE Les gens de France sont bien lies avec les gens des Etats-Unis. Beau- coup d'endroits americains ont des noms francais comme, Louisiana, St. Louis, New Orleans, et Lake Champlain. Meme aujourd'hui on entend parler la langue francais, 1 8 MANET dans les villes de Saint-Louis et de La Nouvelle Orleans. La France a joue un role dans notre histoire. Elle nous a donne du secours quand Lafayette est venu ici pour aider Washington. Plus tard les gens de France nous ont donne la Statue de la Liberte. De nos jours, la France a une in- fluence sur notre vie americaine en: la science, 1'art, la decoration et les meubles, l'education, la litterature, le theatre et le cinema, la musique, la cuisine, les manieres, et la mode. Il ne fallait pas que nos soldats soient allies avec les soldats francais pendant la Grande Guerre pour nous rappeler la France, parce que par de nombreuses facons l'Amerique est bien liee avec ce pays-la. Charles Crowell, 11-1 , LE FRANCAIS EMBARRASSE Un Francais visitait les Etats- Unis pour la premiere fois, et il tachait d'apprendre l'anglais. Il ne pouvait pas prononcer ces mots dif- ficiles, 'through , plough , though , rough , parce que 1'on les prononce autrement que l'on les ecrit. Ennn il a appris comment prononcer les mots anglais, mais il etait etonne un jour quand il a vu sur un ecriteau devant un cinema les mots: Caval- cade, Pronounced Success . Le pauvre Francais s'est decide a re- tourner a la belle France et a re- noncer a la tache d'apprendre l'ang1ais. Translated from an anecdote in Christopher Morley's Reasons of My Own. Robert Martell, 11-1

Page 19 text:

' c La Class fix I DQ AN f LJ.. HMI uwu.: bg L' HIVER S'APPROCHE A present les feuilles dansent Quand vers elles le vent avance, Bientot la neige rend immobile Tout le pays qui reste tranquille. Les oiseaux vont loin du nord Chercher un climat bien moins fort. Quand ils echappent au grand froid, Il ne reste rien dans le bois. Helen Smith, 12-2 Ti-1--1i . APRES L'ETE L'ete meurt, la cloche sonne Annoncant la gaie automme. La neige vient couvrir les feuilles, Les arbres portent donc le deuil. Dorothy Schrader, 12-1 LA PARTIE1 DE LA SAISON Le bleu! le rouge! ils sont partout. C'est le jour ou l'equipe2 de North Quincy joue contre celle de Quincy. Toute une foule est la sur le terrain. S Tout est agite, en- fievre. Il y a beaucoup de bruit et beaucoup de mouvement. Tout le monde attend avec impatience. - 3'-9N'.g 0 ul.. -L pf ' 4 V'-ev. 1Q'vI-Cz.-1, ,p. 1 r ,1-7.-f,-1 .gn-!1.,x.,' . C' , r new n'1r2'.a'.' : ' .V r , x H' ',-'-'-29231. K lu. t V X e fl ' Y .'-- . ' -w - Ts- ' ,- ' Af - -' 4- Q12 , . - 325917 - ,a - ia.. I- I ,. . N., ,. 3 W, . . 'z-,'.'-11'f1' 1 .1 Q,L9Q.fQ -1.1--AQ 1. .?i5:L?Z4??a,1' . Y: ,-fr v .,,..a -,,.-3--Y-Q..--V -. E? I: -: 'Z-fi r.f:4.ga,:.:: , , ?'Xff'lQK' - 1iQQg5:. , 1'I'i'3P' 1 x - s -.fl - 4 -A . rl, Wji-.lj . 1' 4 '.'..r.' 5:42 :AH ' x .mi 'l, . Q33 , 'sf-ff-' .V 1--4' 4 Asfsgl . 1. l W--Qswr' MQ: ' 4 I 22, 1 2 ,-' :.-:', n , '. 5' . , T 'SEZ 59: 1 -s , - iss..-.':.u.4f M:-is , 55 F: ' AWE: ':...f12!1: Un siiflet. Le jeu commence. Tantot une equipe a Vavantage, tantot l'autre l'a. Alors on entend un grand -bruit et des applaudis- sements d'un cote du terrain. Puis un plue haut cri, et encore des ac- clamations de l'autre cote fNorth Quincyj. Mais eniin le sifflet sonne encore une fois. C'est la fin. Le grand combat de la saison est passe. . Le resultat est 0-0. Ni l'un ni l'autre n'a gagne, mais pour cette raison tous les deux camps-1 sont contents. La foule part au comble d'une joie formidable et un tohu- bohu indescriptible regne. C'etait une partie superbe et magnifique, celle-la! l. Parlie - game, match. 2. Equipe - team. 3. Terrain -- field. 4. Camp -- side. James Shields, 12-2 D'UN ooRREsPoNDANT FRANQAIS J'ai recu une lettre tres interes- sante d'un correspondant en France qui est alle at Paris pour passer la fete nationale, le quatorze juillet. MANET 17

Page 21 text:

LE BIENFAIT DE BENJAMIN FRANKLIN Quand Benjamin Franklin etait en France, il a recu une lettre d'un compatriote qui etait aussi en France et qui avait besoin de finance. Cet homme a demande de 1'argent a Benjamin Franklin parce qu'il en avait besoin pour retourner en Amerique. Franklin a envoye dix louis fa peu pres cinquante dollars! at l'hom- me, en lui disant qu'il ne le lui don- nait pas comme cadeau, mais seule- ment qu'il le lui pretait. Franklin lui a donne le conseil de s'etablir dans sa patrie et de donner la meme somme d'argent a un autre honnete homme qui en aurait besoin plus tard. Cet homme-ci devait faire la. meme chose en pretant de l'argent a un autre homme, et ainsi de suite. De la sorte, aucun ne payerait l'em- prunt, et au lieu de rendre l'argent, il le preterait a quelqu'un moins heureux que lui meme. Franklin a ecrit, Je ne suis pas assez riche de faire grand choseg je dois donc employer cette methode pour faire le plus grand bien avec un peu d'argent. Marjorie Ready, 12-1 LE RUSE DE RABELAIS Rabelais, le grand ecrivain fran- cais qui vivait de 1490 a 1553, a visite Rome une fois et s'est trouve sans assez d'argent pour retourner a son pays natal. De facon ou d'autre, il est parvenu ei arriver a Lyons, mais ici il ne lui en restait plus rien. Alors il pensait aux moyens de Voyager plus loin, meme a Paris. Apres avoir bien soupe a une auberge, il a loue une chambre pour la nuit. Il a dit a l'h6te que bien qu'il soit mal mis et qu'il n'ait pas de voiture, il le payerait bien. Alors il a rempli plusieurs petits sacs de pierres, et il allait chercher les ser- vices d'un garcon qui pouvait ecrire. Un jeune homme s'est presente qui a ecrit les ecriteaux suivants sous la dictee de Rabelais, Poison pour faire perir le Roi et Poison pour faire perir la Reine. Rabelais a attache les ecriteaux aux sacs, a demands au garcon de tenir secret ce qu'il avait fait, et s'est retire pour attendre les re- sultats qui ne tardaient pas a venir. Naturellment, le garcon ne pou- vait pas s'empecher de parler de la menace contre le Roi et la Reine. Les gendarmes ont bientet envahi 1'.au-berge et ont arrete l'ecrivaing et ils ont fini par saisir les sacs. Tout de suite Rabelais a demande d'etre pris devant le Roi. Comme prisonnier, on lui a donne a manger, et puis les gendarmes l'ont conduit a Versailles. La on a reconnu l'ecrivain fameux et celebre, et au milieu d'un amuse- ment general, de gros rires ont eclate dans la cour quand on a ap- pris le projet ingenieux de Rabelais de rentrer chez lui aux frais du roi. Louise Oliver, 12-1 COMMITTEE FOR FRENCH SECTION Chief Editor CONSTANCE DENNISON Stories WILLIAM MACOMBER Jokes WINNIE BECKER Illiistration KENNETH HENRY MANET 19