Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada)

 - Class of 1929

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Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 70 of 120
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66 THE HIGH SCHOOL MAGAZINE LA BONN E ENTENTE La province de Quebec offre aux regards de l'etranger un etonnant spectacle: le spectacle de deux peuples differcnts de race, de langue et de religion, menant cete a cete une existence harmonieuse et sereine. Ces deux grandes races, la race francaise et la race anglaise, qui avaient herite de leurs meres-patries une haine inveteree, transmises de generation en generation, ces deux grandes races qui, il y a at peine deux siecles, se livraient des combats sanglants en Acadie, at Carillon et sur les Plaines d'Abraham se trouvcnt maintenant unies par un lien puissant et sacre: le lien de la bonne en'tente . 7 Et qulest-ce done que cette Bonne Entente? C'est la sympathie reciproque qui existe entre Anglais et Canadiens-francais dans ce pays, surtout dans notre province. Cette sympathie ne se manifeste pas seulement par la courtoisie des relations commerciales ou sociales, ou par l'etude et l'usagc de la langue de l'autre peuple, elle s'eXprime mieux encore en travaillant a faire regner l'harmonie, en respectant llhistoire, les traditions, les coutumes et la religion de nos compatriotes de race differente. En effct, a quoi bon parler leur langue si c'est pour ridiculi- ser ce qulils ont de plus cher? C'est donc le devoir supreme de tout vrai patriote, de, tout Canadicn digne de ce nom, clest notre devoir at nous, jeunes gens, d'entretc- nir ce feu sacre du respect mutuel, de la sympathie basee sur une estime sincere, de faire regner lfharmonie et l'union des races, de cultiver et propager la bonne entente dans notre jeune ct grand pays. Alors la nation canadienne nlaura 'pas at redouter le gouffre beant qui engloutit les races jalousesg mais au contraire, elle s'epa- nouira et se developpera sous le souffle vivifiant de l'harmonie et de la fratcrnite, elle grandira, elle ira de progres en progres, prendre sa place, une belle et large place, parmi les grandes nations du monde. JOHN LUTFY, VI-A. Le Professeur, au debut de la classewe- Oh! mais clest agaeant, 51 la fin! Chaque fois que j'ouvre la bouehe pour commencer, il y a un imbecile qui parlell' H ales casquas being djzlaigljgiv las lourdcs lxoffeg rqgonnajant 5,,,l,,j,,,,5 5, Wndwarl GA. BIJOU Voila le printemps arrive! Bientot viendront les Vacances, et puis . . . la campagne. Et c'est alors que Bijou me manquera. Ah! qu'il etait joli, ce petit chien-la! Qu'il etait joli avec sa tete orgueilleusc, ses yeux brillants et toujours en mouvement, son poil noir et luisant et sa petite queue toute courte qulil agitait sans cesse dans ses moments d'excita- tion. Et puis, ses dents, ses longs crocs! Bijou etait vraiment dangereux pour les etrangersg mais pour nous autres, si docile, si caressant! Un amour de petit chien. . . Le maitre de Bijou, M. Beaulieu, qui nous louait sa maison, aimait beaucoup Bijou. Il 1'aimait comme M. Seguin aimait Blanquette, ou comme le bon Pape Boniface aimait sa mule, dans les contes dc Daudet. Sa femme gardait pour lui tous les os et Bijou etait vraiment bien heureux. Il gambadait dans les champs, menant les vaches au paturage, puis, le soir, il les ramenait, par ses jappements, et les gardait si gentiment, pendant que Mme. Beaulieu etait cn train de les traire. Pauvre Bi'ou! Il ne revo ait as son cruel .l destin. C'eta1t ar un beau matin de dimanehe' J le fermier et sa femme etaient alles at l'egl1se. Sur la grande route, les automobiles passaient at une allure vertigineuse, soulevant un nuage de poussiere si epais qu'on n'y voyait plus at vingt pas. En voulant traverser le chemin, Bijou trou- va une mort affreuse. Quand M. et Mme. Beaulieu sont revenus de l'eglise et qu'ils ont appris la mort de leur chien, leur douleur faisait vraiment peine a voir. Et moi, je suis rentree chez moi et . . . je me suis cache la figure dans les mains. Pauvre Bijou! FAYGE HERSHMAN, 6-2-B.

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THE l-l1G'H SCHOOL MAGAZINE 65 LES BAVARDES FRANCAISES Il y a deja trois ans que notre cercle a ete fonde par les eleves de Usixieinen. Au mois dioctobre dernier, le bureau suivant a etc elu. Presidente Hon.: Mademoiselle Lilian Hendrieg Directrice: Mademoiselle C. I. Mackenzie, Presidente: Hilda Rabinovitchg Vice-Presidente: Geraldine Pimm, Secretaire: Pearl Aizanman, Tresoriere: Lucienne Fontaine. Nous avons une grosse dette de reconnaissance envers Mademoiselle Mackenzie, pour son inlas- sable devouement, qu'elle Veuille bien trouver ici liassurance de notre profonde gratitude. Nous ne devons pas oublier non plus notre presidente Hilda Rabinovitch, qui s'est si genereusement depensee. Sans elle, les Bavardes francaises n'auraient pas eu, cette annee, le beau succes quielles ont eu. Nous rcmercions aussi nos artistes, toutes celles qui ont pris part au programme de nos reunions, pour leur bon travail. Le depart de Mademoiselle Mackenzie pour liliurope nous a cause beaucoup de peine. Nous lui souhaitons un heureux voyage et aussi plaisir et profit dans ses etudes. Nous remercions bien cordialeincnt Mademoiselle Corner qui a ete assez bonnc pour acccpter la lourde tache de directrice de notre cercle. Esperons que les eleves de l'an prochain continueront la societe des 'KBavardes , et nous leur souhaitons d'avance beaucoup de succes. Le tout respectueusement soumis, PEARL M. AIZANMAN, VI-A. Secretaire. C'etait sous la Terreur. L'accusateur public, Fouquier-Tainville avait fait comparaitre devant le terrible tribunal un nomme Martinville, contre lequel on ne trouvait aucune preuve. A la fin, lc feroce accusateur public lui lance dlune voix terrible: Ton vrai nom n'est pas Martin- ville, clest DIC Martinville. Tu es un Hei- devant , n'est-ce pas? Le pauvre accuse, sachant d'avance qulil n'echappera pas ill la guillottine: 'tCitoyen, dit-il, je pensais etre venu ici pour etre rac- courci , non pas pour etre f'allong6.'l Fouquier- Tainville avait de l'esprit, il dit: Qulon Velargisse l EXECUTIF DES BAVARDES Debout:-Lucienne Fontaine tTr6s.j, Pearl Aizanman QSec.J. Assis:-Hilda Rahinoivitch 4Pres.j, Mlle. Mackenzie tPres. Hon.j, Geraldine Pimm LV'iice-Pres.j. MON ECUREUIL GRIS Nous avons chez nous une cour en arriere de la maison. Dans cette cour, il y a un arbre,un beau gros arbre, dont les branches depassent le toit. Quelle fut ma surprise et ma joie, l'automne dernier, de voir un bel ecureuil gris tres occupe at faire son nid sur notre toitl Chaque matin il ramassait des feuilles mortes qu'il portait en toute hate at son nid. Quelque- fois il trouvait des dechets de papier, et comme c'etait amusant de le voir essayer de transporter toute une feuille de journal. Il avait a peine branches de l'arbre qu'il at cause du vent qui lui dans la figure. Mais il ecureuilg il s'arretait et en petits moreeaux, et son journal en plusieurs atteint les premieres ne voyait plus clair, repoussait le journal etait intelligent, cet dechirait son papier parvenait at monter voyages. Quand je Fappelais, il venait en courant et il me rcgardait avec ses pctits yeux qui semblaient me dire: Donnez-moi des noix, s'il vous plait . Il va sans dire que je ne manquais jamais une occasion de lui en donner. .Vai bien hate de le revoir, ce printemps, mon cher petit ecureuil gris. Je me demande s'il a passe un hiver confortable dans son nid qu'il a construit avec tant de peine. LUCILE TANNER, 8-2-A.



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THE HIGH SCHOOL MAcAzxNE 67 UN HOMME DE TRAIN Il n'existe peut-etre pas sur la terre un homme plus paisible et plus tranquille que moi, pourtant je suis un homme de train. Tout jeune, j'ai mene un grand train, puis, mes parents etant tombes dans la deche, j'ai du mener un petit train. Plus tard, lorsque j'eus Page de travailler, je petite ligne de menai un grand train sur une chemin de fer. En recompense de mes import- ants services, la compagnie m'a donne . . . mon conge. grands trains, N'ayant pas reussi dans les j'ai decide d'en mener de petits: j'ai offert mes Tramways de La compagnie services a la Compagnie des Montreal. Je tombais bien. avait justcment besoin d'un conducteur pour le tram de la rue Guy. On avait essaye, sur cette ligne, les meilleurs hommes disponibles, mais personne n'avait pu apporter de benefices a la Compagnie. On m'offrit la position, j'acceptai. Je saute dans mon tramway et: En route! Le soir, ma boite aux billets debordaitg ca ne s'etait jamais vu depuis l'ouverture de la ligne. Devant un tel evenement, le President de la compagnie convoque une assemblee des Di- tecteurs: on me fait venir. J'avais frotte mes boutons jaunes avant de paraitre devant 1'illustre areopage. Mon entree fut soulignec d'applau- dissements unanimes, Venthousiasme etait at son comble. Lorsque le silence fut enfin retabli, le president me demanda comment j'avais pu faire une recette aussi importante, la ou tous mes predecesseurs avaient fait un Hasco complet. Je repondis: f'C'est bien simple. A peine avais- je quitte le hangar de la rue Guy que je mlaper- cus que la recette nc marchait pas. Mais je suis un homme de tete ct un homme pratique. .Vai dirige mon tramway sur la rue Ste. Catherine et je l'y ai fait circuler toute la journee. C'est grace at cette idee de genie que j'ai reussi at faire payer votre tramway de la rue Guy. Vous ne me croirez peut-etre pas, mais au lieu de recompenser comme il le meritait, un homme de ma valeur, eh bien! on a supprime le tramway de la rue Guy . . . et on m'a supprime aussi, moi! CPour copie conformej S. APPUGLIESE, V-A-2. L'AGONIE L'heure approche. Ouvrez-la fenetre, mon amie. Pourquoi? mais pour respirer, pour m'inspirer. Dans quelques instants l'eXamina- teur arrivera. Deja j'ai les genoux qui frappent l'un contre ltautre. J'ai la bouche seche comme un biscuit f'soda , et l'esprit si egare que je pourrais at peine balbutier mon nom. Je vois, je sens, je prevois ce qui va arriver, comme je vais etre stupide, j'en suis absolument sure. L'examinateur arrive. ll a l'air affreusement rcmpli, bourre de questions, de questions impossibles at repondre. ll commence: 'tCom- ment vous appelez-vous ? -- Moi? Je m'ap- pelez . . . je m'appelez . . . Je sens que c'est mal, que ga sonne faux . . . Enfin! . . . la premiere question est finie. Que le bon Dieu m'envoie Vintelligence et la force pour la suivantelg 'fQuel age avez-vous?',-'fJ'avezl' . . . Obi encore l- Quand et ou etes-vous nee ? fe- Nee ? Que veut-dire nee? Ah! oui. J'ai nee . . .non, non! Je suis nee novembre le quinze. . . Non! le quinze novembre mil neuf cent cinqu- ante. Eclat de rire de la classe! Ce qui n'est pas pour mlencourager. L'eXaminateur lui-meme sourit: je suis parfaitement ridicule. Enfin je trouve: mil neuf cent quinzef' Et voila! C'est comme ca! Apres tant de semaines, tant d'annees de classes francaises, apres tous les efforts de ma maitresse de francais pour m'enseigner ces choses si simples . . . et que j'ai deja sues. Je n'en puis plus. Mes genoux tremblent, ma tete tourne, je ne puis plus me tenir debout, je n,ai plus la force de penser. Ouvrez la fenetre, mon amie, pour me permettre de respirer . . . ou de me precipiter, tete premiere, sur le pave! HILDA RABINOVITCH, VI-2-B. C1HARADEZ 'Dans l'alphabet on trouve mon premierg Dans la musique on trouve mon dernierg Mais ou trouver, aujourd,hui, mon entier ? Le mot est: Ami. N. B.

Suggestions in the Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) collection:

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 52

1929, pg 52

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 87

1929, pg 87

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 67

1929, pg 67

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 17

1929, pg 17

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 50

1929, pg 50

Montreal High School - Magazine Yearbook (Montreal, Quebec Canada) online collection, 1929 Edition, Page 25

1929, pg 25

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