London South Collegiate Institute - Oracle Yearbook (London, Ontario Canada)

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L. S. C. I. ORACLE mais qu'on s'imagine un plafond a decoration geometrique, tout en relief, et pour comble, un plancher ou se retrouve le meme dessein en bois colores. Ces plafonds s'appellent Hplafond a caissonsf' I1 est quatre heures et demie et a force de regarder en haut et en bas nous avons grand faim. Quittons le palais par le fameux escalier du fer at cheval et allons en ville trouver les meilleures brioches qu'on ait jamais mangees et une bonne tasse de chocolat! Which we did. -A. M. FREEMAN et CIE. DES METIERS DU TERROIR CANADIEN FRANCAIS Cet an a la Western Fair, il y eut une exposition des metiers du terroir canadien-francais, qui montrait tres clairement leur vie primitive. De petits tapis a beaucoup de couleurs, des couvertures, des courtepoints blanches en lin, et des ceintures flechees etaient pendues au mur, et l'espace etait orne comme une petite maison canadienne-frangaise. Quel tableau tres interessant! Pour faire les cou- vertures il y a beaucoup d'ouvrage. D'abord le lin est arrache sur le champ, et on le bat fortement, et on le trampe dans l'eau, et alors on le fait secher. Alors le lin est pret pour le rouet et enfin on fait de petites nappes et des courtepoints. Les petits tapis sont tisses par main dans la region de, Murray Bay, et sont de grande valeur, parce qu'ils montrent de jolis tableaux, par exemple, une petite mai- son, derriere des arbres en hiver, avec les laurentines bleus a l'arriere-plan. Le soir des hommes canadien-francais chanterent des chansons du ter- roir, commencant par, O Canada, et suivant par, Au clair de la lune, Frere Jaques, Alouette, et beau- coup d'autres. Ils se mirent comme aux jours d'autre fois, vetus d'un gilet, d'une culotte d'etoffe grise, de chemises at carreaux, de ceintures fiechees de- grande valeur et chausses de bottes sauvages. Ces ceintures fiechees co fitent a peu pres quatre-vingt dollars. Quand les hommes chantaient, une vieille filait et on pouvait entendre le bruit doux de son rouet. Ce tableau eut l'aird'une maison canadienne-frangaise et je croyais at moi-meme, Quelle vie tranquille! -J. WATSON, V B. 37 PARLEZ-VOUS FRANCAIS? Avez-vous jamais tache de parler francais pendant une demi-heure? Des eleves des classes superieures se sont assembles plusieurs fois l'annee derni- ere pour pratiquer la conversation frangaise. Ceux qui dirigeaient les programmes etaient-D. Kidd, L Pat- terson, G. Hamlyn, M. Trout, J. Mc- Kay, C. Walters et R. Carnegie. Un apres-midi les eleves ont joue aux jeux et ont chante des chansonsg un autre jour ils ont fait un voyage de Paris at Lyons dans un train. Il s'est passe beaucoup d'incidents amusants. Cet an le cercle francais s'organisera tout a l'heure et nous esperons que les eleves profiteront de faire part a ces programmes. -lVI.K.M. STAMP COLLECTORS This week a remarkable stranger, claimed admission to my circle of stamp friends, a veritable chief from the South Seas, in the scanty but picturesque costume of the Cook Is- lands. He figures on the new 2Md. stamps of Rarayonga, Aitutaki, Nieu and Penrhyn. The gentleman on the stamp is a Raratongan and is pictured before his house amid the palm groves. In his left hand he holds a spear Chis power of fightj but in the other hand he holds a fan which indicates he is a man of peace. His head-gear is made from the feathers of the wood-dove and the bosun-bird. Look out for the new stamps from Newfoundland, for there are many pleasing designs. One shows a map of the Island and part of North Am- erica. Another shows the Grand Falls of Labrador. Among the portrait stamps are the King and Queen and the Princegof Wales, and several views showing Heart's Content where the first trans- Atlantic cable was receivedg Cabot's Tower, where the first trans-Atlantic wireless message was received. Prob- ably the best of the Newfoundland stamps from the point of color schem- ing is the fifteen cent issue showing the Vickers-Vimy aeroplane, in which Sir John Alcock set out from Newfound- land, on the first successful trans-Atlan- tic Bight. -JERRY COPPELMAN, III B.

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36 L. S. C. ,I. ORACLE Editeur, JACK WATSON Editrice Consultante, MLLE. M. K. MACPHERSON, B.A. UN JOUR AU CHATEAU FONTAINEBLEAU C'etait a regret et avec un com- mencement de nostalgie, peut-etre, que nous avons tourne de dos sur Paris, un de ces jours de soleil si rares l'ete passe. Regret de courte duree car chaque kilometre parcouru apportait de nouvelles charmes. Premiere satisfaction-la voiture, une Citroen at 6 cylindres, ou, si vous voulez etre tres precis, la voiture-automo- bile! Elle marchaitia merveille et n'etait du tout un tae-tae Cargot Francais qui veut dire 'fold crock ou tin lizzie l. De plus, c'etait l'epoque de la moisson et tous les champs offraient leurs, paysages animes ou l'on voyait des moissonneuses, des lieu- ses et des travailleurs agricoles. Nous- etions tout yeux. A quelques heures de Paris nous nous sommes trouves a l'entree d'une foret epaisse. Quels arbres magniiiques dans cette celebre pret de Fontainebleau laquelle entoure entierement le Vieux palais des rois de France. Dans n'im- porte quelle direction qu'on dirige ses pas en quittant le palais, il faut traver- ser cette foret, et l'on peut s'imaginer les jongeuses chasses de jadis quand le roi et les nobles poursuivaient les sangliers. Mais revenous au Palais de Fontainebleau, un tres grand edifice bati autour de plusieurs cours, cours sans interet pour nous et assez mono- tones avec leur pave. Derriere la partie du palais qui s'appelle le chateau de Francois Ier se trouvent les jardins et le bassin des carpes-la joie des en- fants, et meme des grandes personnes Cceci, entre nousj. Cette belle apres- midi le jardin est plein de jolis petits enfants qui s'amusent a jeter des biscuits a ces gros poissons gourmands. Ecoutez leurs cris Maman, regarde le poisson! En voila un gros! Mais il faut quitter les carpes et visiter le palais. Si vous aimez les beaux meu- bles et les belles tapisseries, le bois sculpte, et tout ce qui fait votre reve d'un palais, allez voir Fontainebleau. Voici beaucoup des plus splendides ameublements de l'epoque de Napoleon avec tous les souvenirs qu'ils peuvent rappeler aux spectateurs. Et au mo- ment qu' on regarde le berceau dore du petit Roi de Rome Cfils de Napoleon mort tres jeunej on entendra cer- tainement des cris d'admiration et de pitie. Plus loin on voit l'appartement qui servait de prison au pape pendant sa visite chez Napoleon. Le confort et le luxe de ces trois grandes pieces auraient certainement du charme pour un prisonnier ordinaire, mais toute la broderie du monde ne vaut pas la liberte, et le pape n'etait libre. Pour terminer, allons voir les salles du chateau de Francais I,'avec leurs murs epais de quinze at dix-sept pieds et leurs planchers et leurs plafonds magni- Iiques. Il est impossible de les decrire

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38 L. S. C. I. ORACLE 12 . 'CQ' L TP!-is L'un: Tous les lgrands hommes meurent recemmentf' L'autre: Mais oui, Je ne me porte pas bien moi-meme. Pk Pk Pk Un malade consulte un medecin. ll souffre de bronehite. Le meclecin hoche la tete d'un air entenilu, puis il pres- crit un remede, qui, assure-t-il, aura promptement raison son mal. Vous paraissez avoir une grande ex- perience cle Cette malaclie, remarque le client. Mais oui, repond le medecin, il y a plus cle quinze ans que je souffre moi- meme. Pk Pk Pk' A quelle heure cet individu vous a- t-il attaque? Je ne pourrais pas vous dire, mon- sieur le commissaire. Il a commence par d' abord m'enlever ma montre. Pk Pk Pk Le Pere: Qui vous a donne l'oeil noir? Son Fils: Personne ne me l'a donne! I1 me fallait en combattrelu Le Pere: Il ne faut pas manger autant, Toto, ou on finira par t'ap- peler un petit glouton. Tu sais ce que c'est? p Toto: Le petit gargon d'un gros gloutonf' Pk Pk Pk Mlle. McPherson: Il vous faut a- voir ce livre. Ce fera une moitie de vos Clevoirsl H. Kester: Eh bien! ,Ven acheterai deux! ' Pk Pk Pk Qu'est-ce que tu Veux etre quand tu seras grand jean? Je veux etre soldat. -4 Et tu n'auras pas peur d'etre tue? Par qui? A Par qui? Par l'ennemi naturelle- ment! Eh bien! alors je serai l'ennemi! Pk Pk Pk Le professeur: Est-ce que l'un de vous pourrait me dire quelle reflexion fit Newton quand une pomme lui la tete? tomba sur Un eleve Cvivementb : 'Il dut se dire- Ah! quelle chance que ce ne soit pas une briquef' 'F' 5 Sul' 1 00,145,054 ill? M35 ...Q x:+ api fxivw X EAL..