Guelph Collegiate Vocational Institute - Acta Nostra Yearbook (Guelph, Ontario Canada)

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x vo so s ' X- XIV. lit ii travers notre large Canebiere rou- lent paisilllenzent les trantways bondes de fiiadins. Des queues interminables se forment aux quifllgfg dee cinemas dont les affzcltes monumeulales annoncent des spectacles sensa- lionnels, .-I son extrennte l'l-fgllse des Refor- mes poinle sa fleclze gotlzique vers' un clel toujours bleu. Mais la promenade la plus apprticiee duranl les longs mois avert: es! la Cornirlie surplmn- ban! la mer, et au milieu des flots harmonzeux I'antique clzziteau d'Il. Ce ne sera que dans les proclzaines letlres que je vous donnerai iles ittfttifisl sur notre college, mais sarhez que fainze parttculierrment langlnis el surtoul les sciences. ,Si mfus le voulez bien nuus nous Ill 'll0l1S en fITll3g'lIlS et en anglais ufin de progresser: vous rn francais, moi en anglais. En attendant une prompte e! longue re- ponse, zleuillez rerezfoir mes ineilleurs souvenirs. Suzanne. UN PORTRAIT La vieille dame observait, d'une calme exe traordinaire, la foule tnrbulente. La place du marche emit rempli cl'hommes, de femmes et d'enfants aflzunes. Le prix de l viande emit trop Cleve pour les ouvriersg les legntnes-' presque introuvahles, et on achetait le pain avec tlilfictllte. l'2ll' consequent. les paysans avziient ere convoques dans l'esp6rance qu'une demonstration leur procurerait la nourriture essentielle it leur survivznice. L'entiee sur la scene d'une jeune femme, jolie, xetue d'une robe dispensieuse, avait lortemeut agile Ia foule. La jeune dame tra- versa nn bout de la place du marche, ne rc- gardant ni de gauche ni de droite. Tout it coup un individu lui flanqua une pierre. La belle robe, dont le cout aurait fait Vivre un paysztn et sa famille pendant une annee, fnt ruint'-e. Dans son coin la vieille recula, comme si elle avail requ la pierre elle-meme. La foule furieuse tomba sur la jeune femme. lui arracha la robe dn dos. et l'accusa d'avoir obteuu mnlhonnetement ses richesses. Pourquoi. on lui demanda, vivait-elle dans le luxe pendant que les pauvres crevaient cle laim. Cherchant it s'echapper. la ieune lemme tut poussee vers le mur. Levant iles yeux elle apercur Ia vieille dame. CI'etz1ilt sa mere, qu'elle avail abandonnee. Lentement la vieille lem ses panvres mains et cria it la foule. Les hurlements se termini-rent, la foule se CIISPCTSZI, Avec des larmes de gratitude dans ses yeux et une grande humilite dans son coeur, la jeune lemme shvanca pour remercier sa mere. Sans ecouler. ses paroles, la vieille lui tournzi le dos et disparut. -Gayle Hurtubise, XIIIB DAS SCHULZIMMER IVie schon ist das Schulzimmer in cleln Textbuch, und die Schiller sehen wie Engel ausl IVas fiir ein Unterschied ist zwischen diesem Zimmer und unsretnl Der Unterschied zwischen den zwei Zimmern ist unmoglich zu beschreiben, aber Lrotzclem werde ich versu- chen, das zu machen. Das Sclniliimmer auf dem Bild ist nicht sehr klein und sieht gunz schon aus. Die Schiiler sehen tiichlig aus, und auch der Lehrer sieht nie ein guter Mensch aus. Abel' das ist doch Zu gut, waht' zu sein. Das Zimmer auf dem Bild hat ein grosses Fenster: das ist schon mehr moglich,-unser Schulzimmer hat auch ein grosses Fenter. Ich glaube das ist alles was die twei Zimmer iihnlich haben. Was glauben Sie? -Dan Szurek, X11 Es war eine kalte Nacht im Jahre l958. Der Schnee liel click und der IVind blies, Diesen Ahend, mit gliicklichen I-Ierzen. hielt die Klasse von I9-lt! eine Versannnlung. ' Um acht Uhr begannen die Leule in der Schule antukonnnen. Allerlei Manner und Frauen traten ein. Einige waren klein und einige waren gross. und eiuige waren reich, aber alle waren gliicklich: bald wiirden sie ihre allen Freuncle treflen. Als ich hineintrat, bemerkte ich zwei grosse Miinner. die plauclerten. Ich niiherte mich ihrer und hiirte den grossern sagem: Ich sage dir. die Konservativen werden gewinnen. Das i-.eisst du, Cote! 'ANein, antwortcte Cote, du siehst nicht, dass die Liberalen inuner recht haben. Du bist ein Lluger Advokat, Guthrie, aber xerstchst die I'olitiIa gnu' nicht. Wiihrend sie inuner ernster diskutierten, niiherte sich eine auviehende Frau. Als sie vor ihneu stehen blieb, Zoe' sie ein I-Ielt aus der Tasche. Also, 'Goose', meine Leser wollen deine ldeen uber das Kommunismus h6ren. 'Goose' antworlete nicht, aber sz-inte. Wie . . ,. , t-1 eeht s demen Ixintlern und demem Mann, Annabelle? 'AO gut! Mein Mann beschiiltigt sich mit den' Kiudern. Ich schreibe einenl Roman. ' Ich wandcrte wciter. Dann sah ich Fraii- lein 'Humphries und Fraiilein Sinclair. die ilu-Q Nachstunden eben zu Ende gebrnqht hatlen- Die Schiiler schiencn miicle. I I Dann tml ich, meine guten alten Freunde lion del' delllsfhfll lil2iSS6.. Paul und Roger. laulqsatrte. dass er das Deutsche niitzlich feind, da er em Bleiarbeiter in Kitchener war. Rover wie die meisten andern, war jetlt verheirziiet, urld er hatten schon Zwillihge, wot-auf far' sehr stolz war. ' I Alle Pl3UflCl'lf?I1. Ich uanderte weiter .. -Geraldine Church, Xl11,1

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2 1 1xt.f!s.,3' a + ! 'tsg4 has 1' - 59 MODERNS MON AVENIR Mon avenirP j'en suis assez incertain. Peut-etre serai-je auteur de comes ou .de romansg mais on a besoin de la Inatiere gl'1S6U quand on ecrit pour gagner sa vie. Ainsi, je renonce at l'idee d'etre auteur. Si je deviendrai gendarme, toutes les demoiselles me regarderont, moi, llflblllif' ell uniformeg et elles murmureront. Qll'il est beau! Encore. les petits garqons Cl'l6l'0I1I- Voila le grand pied-plat! Ce n'est pas pour moi! I A Un pompierl C'est ce que je veux etre. j'aime les incendies. On ne doit .lI'3YBlllCI' que deux ou trois heures par semaine et la solde est bonne ,QuoiP On peut perdre sa vie clans le feu! Pardonnez-moi. j'en ai tort! Me voila! je suis aviateur: je fais les spins . je dis hauteur de vingta m'attrapera et il loops , les rolls et les bonjour aux dames d'une cinq metres. Enfin la loi me coutera toute ma solde d'esquiver quelques mois de prison. Ce n'est pas bon. Non, je prends mon parti: jc serai 'Klon- sieur. Qa y est! ,.,,,.... ,.,.., , , ,. , . ., . fProfonde rf-flexionj ,,..., ,, ., . Hein? Ah non, papa. Pas minuit! Mes Cle- voirsP Ah oui, dans quelques minutes, je les aurai finis tous . .. . , . ., ,. CA party Un peu clalgebreg quelques prob- lemes de physique: la geometric!!! , . . C'est mon avenir qui me prend un temps! Au revoir. Cher avenir, a demain au soirl -Neil Corbett, XIII.-1 UNE AVENTURE NOCTURNE Le vent soufflait lourdement ce soir que je n'oublierai jamais. Il etait presque minuit. Voila! La grande horloge de la ville commengait a sonner fortement et lentement. Tout a coup un grand homme, habille en noir, et portant une canne a la main. sortit d'un edifice sombre. Il mareha vite et doucement a la grande maison au coin. Une settle fenetre etait vaguement eclairee. Portes closes. Un grand chien it la grille se Illt. Quelle protection n'est-ce pas!!! L'homme se tint debout et regarcla la maison pendant un moment avant d'entrer. Son coeur battait follement, mais il ouvrit la grille et y entra. Il arriva it la porte de la maison, et, sans frapper, il y penetra. Il lanqa un regard au- tour de luig il ecoutait. Il monta le grand escalier tournant et s'arreta a une grande porte de chene. Une lumiere brillait sous la porte. Arrivait.il trop tardP Non, c'etait impossible. S'arrnant de tout son courage, il ouwit la porte avec soin et jeta un coup tl'oeil au- tour de la salle. Son Coeur cessa de battre au tableau horrible clevant lui. Que vit-il! lfltait-il arrive vraiment trop tartl? Notre heros survivra-t-il it la situation? Ecoutez tlemain, it la meme heure. la meme station. pour le prochain chapitre de L'Honnne Habille cn Noir. -Mae Prlrker. XIIIB LE ROLE Dt' SPORT DANS LA SOCIIETE NIODERNIC Oh! litre celui qui joue au football! Vrai- ment je veux pouvoir sauter comme une vache. courir comme un elephant, ou etre gros comme un curhon. On a l'air vigoureux: on semble grand ClllllIllC un homme quancl on porte cinquante livres de xetements. Cer, tainement les jours des chexaliers sont revenus. Toutes les fois que je regartle un joueur cle football je pense fi une momie egvptienne: mais, pourquoi ne couvre-t-il pas le visage? je ne saurai iamais: car, en tout nas. c'est la la partie qu'il a besoin de proteger. Pourquoi ne suis-ie pas ne tloue d'une grande force, tl'un nez casse: sara intelligence, mais avec une manibre cle parler d'un habitant cle Brooklyn? Ct-rtes, un homme peut-etre fier en disanl: ple lui ai casse la iambe et le con. Quelle pitie! L Le sport dans la societe motlerne est dea vcnu une bataille ou la figure tl'un habouin etablit un homme en heros-aux vetux des spectateurs! I -11151: ,llcI,en11, XIIIB NIJXRSEILLE Notre ami. Guillaume Bota. a requ cette lettre d't1ne jeune Frantjaise qui decrit d'une maniere si Charmaine sa ville natale. fTu en a de la veine, Guillaume! Tu sais que la correspondance mivte est Vexoeption plu- tot que la regle, n'est-ce pasPj. Marseille, le 2 mars 1948 Cher Bill, Apres 11716 lmzgue attente j'ai refu azfer plaisir votre nrlrlrmse ef l'Sllt3l'l' que notre amitie resfera toujours sincere. Et voifi nm quinzieme 1111116e qui s'ecoule dans Cette ville 1112 je suis nie le 30 juillet l932 et Imptisde au temple trois 11115 apres, C'est vous dire que je puis vous tm11sn1ett1'e quelles in1prvssio11s telles que je les ai ressen- lies all cours cle 111011 enfance. zfieux Port si felebre, coin de mzits. A' gauclze la sil- DIIIIIF de la Garde semble en partante. A droite est edifice construit sous Louis Ici est notre pitloresque, ford! lzouelle cle Notre benir les viavires la mairie, ancien

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X X ' , , 1.54 J J- Tl D1-ZR KXIFI-1 C111 S111111:111. 11c1 11111 C1110 1'11i- 1-121111 ist 1'C1's111i1 111 112111111111 geht. .X1111 lil sc111 51'111lll, C11-1' 1111111 111111111 110111. SIC 11C1CQL'll 1111-Qc111c11 K11111- 111111 111-1111111311 1111111111111-11 l11l'C 5l111111Cl1. E1I1CS '1'11g1-1, 11111111-11 H1111s 111111 K1111. NL'1ll I:l'Clllll1. C1l1C g11111L1L' SC1l11'1111lL'l1. 511- 11.111111-11 Plluik. 111101 1011011 N21L'1lII11l1LlfJ 11111ss1c11 sic c111c11 .x111S2IIl 110111 1,I'01'L'NiUl' 1117C1'lC1111Cl1. 1111111111 2.113011 sic 11811112 111111' 1X1111'c1s1111g 111 .-111.1 111111 111111-11 Sic, sic 116111 1'1'11f1-SS111' 111 1111112 1'ci111f:11. .11111 Sl1l1llllIL' 111111111011 ein. 111111 11112 141111111-11 11111311-11 111 116111 K11111. X1'i1111'1-1111 111-1 S1111111c, 11111 1161 1'1-11l1css111' 11111 1116 .X111s.11l1- 111111 11ic 5111111-111011 L11111k'I1 sic 111111. 15.11111 N11-1111: 11131' 1'1-1111-15111 Zlll 1111- S111- 11c11t1-11 C111 11.1111 FIRLIQCII 11111-1' 11116 .Xl11L'11. 1-Q1 11111111- 1118. 1111' .Xl11.iL11l6.' Ll11gL'11U11C11 111ll1L'1l. ll1L'1'S1. 1111210 CI' PC1013 111111111011 .X11ll. .X11l1 :1111111111c11- 111111 111111 se1l11- 81111. 13111111 111.1111-1-11: , - 1 l1kl 11111151111 11111111 111c .X11111'1x1111Q1-11 111111 11'11 H.lI19 111 1lll111H1'1L'll. A1111 s1111111 1111111-1 11111 lll1L1 111111111111-is 1.1111 11111. 111-111-1111.11111 11111111- 111111. .l111'l' 11131 1'1'11l1-ss111' 11'111' 1111111g. 1111-as H11l1S 1111111 1111 111111 1111 11 10111118 1111. 111111! .X1111c1x1111g 1111- 5 ,J Q I 11' 11 1 11L'l'L' 11-11 .1111111' 111 11 111111111011 11111111-. 11111 111111 0.111 11111-N1 111 1111 11111'1s 111' 11. 111111 ll 1111111111g11 1x111l111L'111:l' 111 1111- 111lNL'1l1L'111. g,111111111 1111111. 111111 111-11111111111. 11L'l'CAi 1111111 I'11 1111- N111ll111'I 11111--11-X1 1111- lugi 111 11111111- 91110 11101 11011 111 15111111 llIllII1Ilg l1ll11'l'f 11111-get lll'1 51111111 1111 1111- 1lC.I1l'Nl 1-x11: 11111-1--111 111 11111 1111- glL'L11l'N1 1111v11111- l11NlLlIl1L' 111-1111-1-11 IIIC 111111 1110 11111111-. .X1111 1'11 11111 N1JLl1L' 1111- 11l1ISCN1 11 1 11.111 111 -11111111-1-111111 111L'I'U IS 1111 1111111c.1x.1111 1111111 11 1-1 C1 1 1.111 11111-. P1-111.1111 ilk 11111 .1 111111111-111 1111 Ll Q111. 1111111-1 ur. X11 5111 11.11 111 1111 IN 111 11111111 11111 1111' 111.111-1101 .11111 11111111 SlY111L' 11.111101 11111. 7111611 using 11Cl' 111.l11l1N. 11 41111. 1111- 111l111ll'i 111111 111 111111- 111-1 111 1111' 11111111-. 1111111. .11111 111 11111 1111 1110 lf1L'1l111g. 1111111111- .1 111-1.1111-11 1115111 111.1111 111 IIFLUN 111.111-. 111.11 11-11-11 1 11-.1111 1l1lNL'1N 111111 111111-111111 111111111 ' 1 ' '-' i111 l11L'NL'111 1 111111' 110 IIIHIICN. 11 1 111111 L'111111'NN 11-1w1111- 111111---1'11 gn 111111! Y1-s. 1 11-.1111 111'111'Nl' 111.11 11 I 111111 llll11ll11g 111 1111 1111 11111 1111111 11.111, 1'11 111IlNl 111111118 1111111111 11111111 1111 1111111-15411 1111- 111 11l.llN 1111- 41111171110 11111- .11111 111111 1 llll 1111-. -1'1-.111111 1 11111111 111111 11111 11111- 111111111111-1 111111111. 11 111- 111111. 111-'11 111111- 111 11111 11111-111 11111-5 1111 1111- 111llIlx 111 1111111' 111 Q11 111 1111111 111 1111' 111113 1111111-1 11.11s. S11 1 13111-N1 illx 11111 111 11.111 .l1lCl 111111-111-111c11. ull, -l.1'111i,11- 111-111111, XIIJ. ..11,,,1 11',1,1,. X11 rl-4 I I I P 1 ' I lcerhi111y9ave1'1m+ qt' AD I 'feucker iplece of g 3 STILL HOMEWORK NHC! my 11111141 1 'S A yov c one 'WY 1 L U - 11-11111641410 21 Z 5 X P 5.5 . 'I '11 ' 1... G3 up TD sz: rnul Leaf: 11.1111-1,111.11 -r-za IN TNI KILL U7l'YlIlf I I I Y01! KIVUW 505 M7 1' 1' 1-A+' 11 TA ' H' 1 mf? 1110115 F1111 A115 11913 205095171019-1'5 . WOULD V5 11 E-. ' -5 1 131111555 YDUREEMARTE N , 1 ,. fl-1 11 , Q EQXHEW 1111N1111ouc1115lva11wem: SWUK -1, ' fi - 1 - f 1 1 - 0 N - 1 J ' 'xv ' N f fifgf F gjogum n FTA. DAQ 11111 ,NI-1. 1 .. '-' . ' HW S HA 7 -. W-1 VWWU111 1 'IA 1 . .1 11 , 'W 151.1 23.5 A FJRAM 11 if I 1 - 11. 2 A A ,. R ,1, Ay 1 .1 ' I 1 I AQ - ONS 11 1. J -fT- -v f1e, E14E1 1-I L! 1 I QNX 1 1 ' 4-111311 115.211 X .. 5 1 .1 .- 1M 1 f f Sf 1 1 1 1 fy 211 I A 1 1 -f. 1 1 11 fvof 1 . f siz-1 - 112' ' 1 0 f 1- ' 1 1 11 dl I 12 XI- 7,1 V 1 9 . -4,14 go pa I 11 Wy ' 1 11 - -V