Galt Collegiate Institute and Vocational School - Specula Galtonia Yearbook (Galt, Ontario Canada)

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f S P5 Gur u VOICE UN POEME DE M. JEAN NOLIN EN CLASSE Tandis que le maitre proclame La necessite d'avoir l'ame Pure eat chaude comme la Hamme Du soleil dans le firmament, Les eleves voudraient bien etre Le rayon joyeux qui penetre, Par le trou bleu de la fenetre, Insolemment. Tandis qu'il leur jette at brassees Les splendeurs des gloires passees, Fleurs que l' Histoire a rarnasseesg Qu'i1 leur dit l'empereur romain Et l'Aigle mort at Sainte-Helene, Chaque eleve songe at demain Quand on s' ebattra dans la plaine A perdre haleine. Tandis qu'i1 leur fait entrevoir Le bonheur grave du savoir Les recompenses du devoir Et la beaute du sacrifice, En soi-meme chacun se dit Que, si le temps se refroidilt, On s'en ira, demain jeudi La ou l'on glisse. 119323 LE TRAIN-DAN CING Apres le Wagon-restaurantg apres le wagon-salong apres le wagon-litg apres le Wagon de lectureg apres le wagon-poste- de-T. S. F. voici donc le Wagon-dancing. Ou a enleve les sieges, les filets, les porte-baggageg et les voyageurs peuvent, a peu pres a leur aise y danser le one-step, le two-step, le five-step, ou le 945-step ou son de l'orchestre du Claridge transmis pas T. S. F. Avouons que c'est delicieux et char- mant. Apres le Wagon jazz, le wagon-chevauX- de-bois et le wagon water Chute il ne restera plus qu' un seul Wagon at creer. Le Wagon ou l'on pourra regarder tranquillement par la vitre les jolis pay- sages de France. Pkflfvk LE BRAVE CHASSEUR Un jour, un chasseur entra dans un foret, portant son fusil sur l'epaule. Il marchait lentement, avec precaution. Soudain el s'arreta. Alors el regarda at droite, a gauche, devant, derriere, 'tout autour de lui. Il se baissa, examina le solg pues se releva, regarda en l'air ecouta avec attention, et continua d'avancer lentement, avec precaution. 43 V . PARA TUS Un bucheron, qui abattait des arbres dans la foret, passa a ce moment. Il aper- gut notre chasseur et lui demanda ce qu'il chlerchait ainsi. -Je cherche la trace des pas d'un ours. -Venez avec moi monsieur, je vais vous mont-rer l'ours, je l'ai vu il n'y a qu'un instant. -Non, non, merci! repondit aussitol le brave chasseur. Je ne cherche pas l'ours. Je ne cherche que la trace de ses pas. Dlfvkvk LA FEMME ET LE PARAPLUIE Savez-vous mesdames qu'on peut juger de votre caractere d'apres le facon dont Vous vous servez de votre parapluie? C'est du moins ce qu' afiirme un physiog- nomoniste qui a etabli les principales regles que voici. Une femme qui continue a gardier son parapluie ouvert quand il a cesse de pleuvoir est une bonne menagere, soig- neuse et econome. Une femme qui roule son parapluie' encore humide est une personne in- souciante et desordonnee. Une femme qui ne le roule jamais est negligente et depensiere. Une femme qui traine son parapluie derriere elle est mechante et acariatre tandis que celle qui le porte habituellement sous le bras est d'un commerce agreable et presque toujours de bonne humeur. Enfin une femme qui a chaque pas frappe le sol du bout de son parapluie peut etre consideree comme une femme loyale et fidele. Pk :lf Pl! BONS MOTS A l'eXamen pour le centificat d'etudes L'examinateur - Et maintenant eleve Poupon pourriez-vous me dire quel est l'an1mal qui nous fournet le jambon. L'eleve-Le charcutier, monsieur. 24211 QUESTION L'autre jour au cours d'un meeting tres houleux auquel j'ai assiste des suffragettes ont agite la grave question du feminisme. Je n'etais pas tres rassure. Une dame est montee at la tribune. Elle etait vetue d'un joli corsage gris en crepe de chine et coiffee d'un charmant chapeau vert, avec une plume qui n'en finissait plus. Elle a agite la sonnette a tour de bras et elle a dit. -Citoyennes. Je suis prete a repondre a toutes les questions. Alors -toutes les suffragettes-restees femmes quand meme-ont crie. -Ou avec-vous achete ce delicieux chapeau. ff

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.. I. .,, sg y , , 1 PARATUS A' ARATU N E C U A O SEMYER 'V H3 Dec. 1929 : Awarded StaH Players Scholarship for Girl Captain, S25.00. June 1930 : First Class Honours in 13 Upper School Papers. Awarded by Department of Education: First Carter Scholarship, EB100.00'. Awarded by University of Toronto: Second Edward Blake CMod- erns Proficiencyl 9'p85.00, plus 4 years' tuition. Second Edward Blake iClassics Proficiencyj ranked first. Awarded by Vicrtoria College : The Flavelle Scholarship in Classics 2B60.00, plus 3 years' tuition. Eligible for the Moses Henry Aikins Scholarship S100.00, plus 4 years' tuition. In addition to the above academic accomplishments Miss Tait Was, at various times during her high school days, president of her graduating class, held ofiice in the Literary Society, was Associate Editor of the School Paper, played Soft- ball for :the School, and worked on countless student committees. E THIRD CARTER SCHOLARSHIP Eola Scott was awarded this scholarship for proficiency in the Upper School Examinations. Eola came to Galt from St. Catharines and while she was at the Collegiate only one year she succeeded in winning the Third Carter Scholarship. - LZ ,V 3, ,fl 1,-. T,,. .- ir, w 3 Zia nge flranraiaz 'l'l1e're was speech in their dumbness, Language in their very gesture. JEAN NOLIN f1898- J Bibliographic, Les Cailloux, poesies Montreal 1918 En preparation-Un roman M. Jean Nolin naquft le 21 aofit 1898 ia Sorel. Entre au College Sainte- Marie fa Montrealb a onze ans, il est recu bachelier es-arts at dix-neuf ans. Les Cailloux paraissent l'annee. Une partie de ce receuil a suivante. ere com- pose des las quinzieme annee. Parce qu' il croit que l'avenir de l'intel- 42 ligence, au Canada, depend largement des conditions economiques, M. Jean Nolin se destine a Pindustrie est frequente main- tenant l'Ecole des hautes etiudes com- merciales. M. Olivar Asselin a ecrit a propos des Cailloux, dans la Revue moderne, que la poesie de M. Nolin possede, entre autres qualites, celle d'etre honnete sans etre betef' Le pere du poete, M. Joseph Nolin, professeur ei l'Ecole dentaire de Montreal taquine, lui aussi, la muse.

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4... fa S P5 Q up UN BON ABRI Le petit Pierre-pendant la promenade -Oh que je suis content. Il va pleuvoir. Le papa du petit Pierre-Tu aimes done tant la pluie? Le petit Pierre-Non mais quand je suis avec maman et qu'e1 pleut nous nous mettons at l'abri chez un patissier. 242213 LA NOUVELLE BONNE Madame-lVlfariette nous dejeunons le La nouvelle bonne-Tres bien, madame, mais si par hasard je n' etais pas levee que madame ne m'attende pas. 2391424 CHARADES Mon premier se trouvait dans les chateaux forts. Mon second est un arbre. Mon tout indique un mouvement circu- laire. Solution-four-mi. MNA V'NA V 5 V V LU-I V V LUJDU-I V A 4 AA - A A -- -, - -Q ' martin a huit heures. H EW and FEATURES 1 495 , VNMVMVVMMVVNVN A P6X1I'01f0dI'6YIV8t1 A PAYIDSYI ' A ' A ' K P A P DOUG. KEMP. - - - Editors - MARGARET MCCALLUM Perhaps a remembrance of these things will prove a source of future pleasure. The School Party GALA STUDENT EVENT AROLD DAVIS shook hands with the reception committee at least a dozen times on the night of the annual school social. That's the secret of pop- ularity. The school gym. was Hooded with light, and once past Janet and Hume at the door, everyone cast off the mantle of formality, and tripped the light fantastic, or played crokinole, absorbing and reflect- ing the glow of .the jolly lamps. Ice cream and delectable cake, and cafe au lait were served in the lunch rooms. Garf. wasn't hungry, so a considerable portion was left for the black kitten. When the party broke up, We pile.d in the family chariots, shining in use, and maybe went home, ultrajoyous. 'YL Memorial Service O the slow and solemn strains of that well-known hymn, Oh God our help in ages past, -the long line of teach- ers, in the gowns of their Various Alma Maters, made its entrance into the crowded Assembly Hall. Folliowing in military formation, the Cadets of the School marched to their assigned places, while the guard of honour was arranged formally along the length of the auditorium. The service was conducted by fthe Rev. Canon W. H. Snelgrove and Principal T. H. Wholton. It was, in its beauty and sincerity a direct challenge to those who believe that to-day's youth are for- 44 getting the vast debt of gratitude and reverence they owe that gallant army of men who fell in France for the honour and preservation of their country. None who were privileged to attend the service, or who heard it broadcast, were untouched by a feeling of deep appreciaition and solemn reverence, from the time of the mellow bars of the opening 'hymn, to the soul-stirring notes of the bugler's Last Post. While the voices of the pupils were raised in unison to the measured strains of Oh, God of Bethel, the teachers were ushered out by the Cadets to pay homage with bowed heads to the memory of Galt's