Eastern High School of Commerce - Eastern Echo Yearbook (Toronto, Ontario Canada)

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I 1933-34- fi Y

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FRENC DEUX ANGLAIS CHEZ LES CANADIENS-FRANCAIS L y a presque huit mois que nous sommes arrives dans la grande ville de Montreal. Naturellement. maintenant nous sommes accout- umes a notre nouvelle vie. D'abord, Montreal est tres differ- ent de Toronto. Nous sommes ar- rives au cours de l'ete. fai re- marque une chose. Il n'y a pas le grand lac ou on peut nager comme a Toronto. Nous avons commence it travailler, sans delai. Nous demeurons dans la montagne et le bureau est un peu loin de la maison. Nous travaillons dans un quartier pres du fleuve St. Laurent. Vous savez, nous sommes employes dans le bureau d'un abat- toir. En hiver. c'est assez support- able, mais en ete. avec la chaleur. les abattoirs produisent une tres mauvaise odeur. En ce moment nous travaillons dans le departement des commandes de la campagne. Dans ce departe- ment nous sommes pres de 120 em- ployes, et il y a environ 80 Canadi- ens-Francais. De cette facon nous entendons et nous pouvons pratiquer assez bien le francais. Nous sommes aussi en relation avec les voyaguers francais. Quant on ecrit a la machine on apprend les noms des places prin- cipales de la province de Quebec et des noms typiques francais. .Xvec nous, il y a des gens qui se nomment. Lapointe. Turgeon, Messier., etc. Tous les Canadiens-Francais parlent le francais entre eux. ll faudrait que Jack et moi parlions toujours cette langue. Cest generalement. ce que nous faisons. Maintenant, fi la maison-D'abord, le diner. Aujourd'hui nous solllmes accoutumes at la cuisine francaise. Nous mangeons une variete de plats francais. .X table, nous avons des EASTERN ECHO discussions, pas toujours en francais mais on essaye-. .Xpres le diner. quelquefois nous faisous de la ge- ometrie: de temps en temps. on joue ou ping-pong, ou on lit. Certains soirs nous sortons. 'lack va jouer au basketball et moi it un church club . Le samedi, depuis sept ou liuit semaines, nous allons skier ou patiner. Je crois que jack va vous parler de notre progres en ski. Nous sommes juste tout pres du meilleur endroit pour faire du ski, c'est at dire, dans la montagne. Pas tres loin de chez nous, il y a le grand saut de ski. C'est tres beau de voir des liommes voler comme des oiseaux. ll y a quel- ques semaines. nous avons vu le cliampionnat de Quebec du saut en ski. Generalement, le temps passe as- sez vite. Je veux vous dire quelque chose au sujet du francais. -l'ai ete surpris du nombre de personnes qui parlent le francais it Montreal. On dit que 607 de la population ici est francais et tous les Francais ne savent pas parler l'anglais. Ilonc. il faut pou- voir parler les deux langues pour avoir une position publique clans le Quebec. Quelque fois on entend que dans la province de Quebec les gens parlent un francais tres dif- ferent que celui de lirance. Vest une erreur. lci on parle la meme langue. mais pas avec le meme ac- cent. Ile plus. en France il 5' a des provinces oil les gens parlent connne ici. c'est en Normandie et en Bretagne. lin terminant, j'espere qu'il y aura beaucoup de monde qui auront l'oc- casion de venir clans le Quebec pour se perfectionner en francais. -Randle Griffin Forty-three

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LE SKI JACK WILLIAMSON ARMI des sports d'hiver, lei meilleur, je crois, est le ski. A Toronto on patine, mais ici a Mon- treal au lieu de cela, on va skier. C'est vrai qu'il y en a aussi qui patinent mais, pour la plupart, les gens font du ski. Pour ce genre de sport, vous savez, il faut d'abord une paire de skis et assez d'equilibre, pour partir, tout au moins. Ensuite, il y a des bottines, des batons et, ce qui in- teresse le plus les jeunes filles, le costume, en n'importe quelle couleur. D'abord, il est bien difficile de tenir son equilibre mais quand on voit des garcons de douze ans qui skient comme des experts, c'est vraiment exasperant. La premiere chose at apprendre est de tomber. Ie vous assure, c'est facile, et on a beaucoup de pratique. Quand on est tombe mille fois, ca commence at aller mieux. Le deuxieme point est de s'arreter. Cest tout un art. D'abord la seule methode est de se laisser tomber. Quand on voit un arbre directement en avant et qu'on ne peut pas tourner. on tombe instinctivement. Pour sauter comme pour tourner, il faut du temps, mais quand on commence at faire un tout petit peu de progres, cela encourage. Attendez, j'ai oublie quelque chose, et c'est une chose lamentable. Avant de descendre les cotes on doit les monter. Il est donc toujours vrai, que, pour avoir quelque chose de bon on doit travailler fort. Dans ce cas-ci, il est certain. Le ski est un sport pour tout le monde. En general, on est bien content de descendre les cotes sans tomber ou sans frapper d'arbres, mais il y a beaucoup de gens qui sautent et qui prennent part aux concours de sauts ou aux courses. De plus, on peut voir des petits garcons de cinq ans ou moins qui F orty-four accompagnent en skis, leurs peres et meres. Les concours sont interessants, .Ven ai vu trois cet hiver, celui du Montreal Ski Club , celui du championnat du Montreal et du District et pour le championnat de la province de Quebec. L'occupation principale des spectateurs est de trepigner pour se rechauffer. Un saut est difficile a decrire. Le clairon sonne lun peu faux, ordin- airement, mais on pardonne parce qu'il fait froidj et le concurrent commence sa descente. Il file sur la cliute et en arrivant au bout de la plate-forme, il est lance dans l'espace. ll plane, atterrit et, encore debout, j'espere, il continue jusqu'au bout de la piste. ll va quelquefois 130 pieds mais la moyenne est de 110 et le record, de 142 pour ce saut at Montreal. ll n'y a pas beaucoup d'accidents. Au cours de ces trois cliampionnats, un seul sauteur s'est fait mal et meme pas serieusement. C'est un bon sport, le ski, et un qui gagne en popularite d'annee en annee. Jack VVilliamson :oe gk 4: CHERE HELMI: 'AI recu votre lettre, il y a quel- que temps, mais je n'ai pu vous repondre plutot car, j'ai eu beaucoup d'occupation pour les compositions trimestrielles qui me prenaient tout mon temps-j'espere que vous ne m'en voudrez pas. Depuis 15 jours, nous avons un temps deplorable, neige et verglas. La neige est tombee en abondance toute une journee et nous en avons eu pendat plus de 8 jours. Apres, il a gele et nous avons eu du verglas. C'etait amusant, mais ennuyeux EASTERN ECHO