Dominican College of San Rafael - Firebrand Yearbook (San Rafael, CA)

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connue de tous les San Franciscains, fit don a notre club de differents objets de valeur pour une loterie que nous organisames au profit de I ' institution dont je viens de parler. Nous recoltames une petite somme, qui vient d ' etre envoyee a L ' Asile des Freres de Saint Jean de Dieu, a Paris. Notre club desire maintenant s ' interes- ser au parrainage de jeunes orphelins fran ais. Par I ' intermediaire de Monsieur Gassion, dont la cordialite et la bonne humeur bien fran aises sont connues des membres du Salon , adresses et ren- seignements concernant plusieurs jeunes orphelins (dont les parents sont morts dans les camps de concen- tration ou furent fusilles, victimes de leur patriotisme et de la barbaric nazie) viennent de nous parvenir. Et le prochain projet a I ' ordre du jour du Salon est d ' organiser une collecte de vetements usages et d ' en- voyer des colis a nos filleuls et filleules, pour que Paques leur soit cette annee ce qu ' il etait avant la guerre, le jour des friandises et des gateries, qu ' ils trouveront dans les paquets avec des vetements et des chaussures, ce qui ne sera certes pas un luxe! Maisle secours materiel ne va pas sans I ' aide morale! Et nos marraines se reuniront pour ecrire des lettres ou elles mettront tout leur coeur, toute leur tendresse, grandes soeurs d ' Amerique pour ces malheureux petits fran ais qui souffrent la solitude et la misere. 146

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Pas une pierre debout sur des kilometres et des kilo- metres. . . . Et Ton voit tout a coup, sortir de dessous les ruines, surgir de dessous le sol, des etres humains! Oui, des hommes, des femmes, des enfants vivent sous terre, dans des caves, froides, humides, noires, sous les ruines de ce qui fut autrefois leur home, dans ces villes- fantomes, ou hurlent les chiens la nuit, ou les vols noirs de corbeaux passant dans le ciel font songer aux champs de bataille. Pensez aux orphelins— leur nombre est immense. Pensez a ceux qui n ' ont plus de maison, qui n ' ont plus de vetements, qui tremblent, a demi-nus, le ventre vide, tout au long du long hiver. . . . Lorsque nous organisames, en Octobre dernier, le Salon Fran ais , sur le campus du College Domini- cain, nos buts etaient non seulement d ' ordre litteraire et artistique, mais aussi d ' ordre social et charitable. Etant en contact direct avec I ' organisation American relief for France , il m ' a ete facile d ' obtenir I ' adresse d ' une institution parisienne d ' aide et secours aux orphelins infirmes. J ' ai eu des renseignements directs sur cette institution par une Fran aise de San Fran- cisco, a son retour de Paris, qui m ' a raconte la belle oeuvre entreprise par les Freres de Saint Jean de Dieu qui ont charge de ces pauvres enfants sans foyer. Monsieur Paul Verdier, dont la generosite est 145

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A toutes, je dis grand merci, au nom de ces pauvres enfants, et au nom de la France. Soyez sures que notre Douce et Belle France sera toujours reconnaissante de ce geste genereux venant de nos bons amis d ' Outre-Atlantique. Odette Cadart-Loomis ' 47 DRAMA AFTER we gave Murder in a Nunnery, we thought ■ we had finished the last word in clever plays and that we never would find anything equally good. But the nineteen forty-six Shield Day play and Christmas play could hold their own, even with Murder in a Nunnery. It takes three things to make the drama suc- cessful in the college year: well chosen plays, talented and w ell-trained actors, and a competent instructor. We have been fortunate in meeting all three require- ments. In the first half-year the emphasis was entirely on plays, and in the second on musical productions. Mrs. Angela Grebel Sullivan, who has succeeded Hedwiga Reicher as instructor in dramatic art, was fortunate to find a group of interested students, who were fortunate to have her as an instructor. So quietly did play practice go on, that the plays have come off before we knew it (and we hear it rumored that the reading of plays in class is most impressive) . For the 147