Calhoun School - Ink Pot Yearbook (New York, NY)

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ink pot an open letter to the facult To Whom If May Concern: Being amidsf and among, nof fo say one of a group of girls in fhe passionafe sfafe of puppy love, l feel qualified fo answer fhe quesfion mosf asked by you faculfy nfembers. Wha+ are you fhinlcing abouf now? Where does your mind wander during c ass. I am surprised fhaf 'rhe feachers do nof use more facf in referring fo a sfudenf's sfafe of sweef reminiscence. Affer all, There was a 'rime when fhe fhoughf of your Beau Brummel fhrew you info a complefe chaos. Yef, day in and day ouf, we are mis- undersfood, even admonished because we dream of fhe way Harvey danced. and fhe fender liffle nofhings he whispered. I admif fhe mafh class isn'+ fhe proper place for memories of an amorous nafure, yef one has no confrol over fhe fhoughfs which enfer and leave fhe mind. ln one momenr of rare ecsfasy we find fhem fhereg in fhe nexf of sfarlc realify fhe are gone. We are none fhe worse for our experience excepf fhaf Miss So-and-So dial, embarrass us before fhe enfire class. We plead guilfy fo occasional day-dreaming, buf we do hope. fhe cause now being known, our crime will be adjudged wifh more iusfice and sympafhy. . . . Love will always find a way. CAROL KADEN, '38. pour plaire l-Grand'mere, enfre nous, savez-vous 3-Si pour le charmer, il suffif, Que l'on songe 5 mon mariage? Car cl'avoir bienfof un epoux, ll paraff que ie suis en age. On doif me presenfer, dif-on On en parle avec grand mysfere. Un ieune homme, du meilleur fon, Mais . . . si i'allais ne pas lui plairel 2-Si ie n'e'rais pas de son gofif, Ce doufe horrible me fracasse. C5rand'mere, vous qui savez fouf Tirez-moi d'embarras, de grace. On di+ qu'il esf 'rouf a faif bien Du rnoins, a ce qu'en dif mon pere. Donc, enseignez-moi quels moyens Je dois employer pour lui plaire. D'avoir l'oeil vif, les levres roses. La main blanche ef le pied pefif, Je possede, ie crois. ces choses. E+ vous meme, l'au+re mafin Vous m'avez assure grand'mere Que i'efais genfille foul' plein Esf-ce un bon moyen pour lui plaire? 4-Dois-ie pour capfiver ses yeux Soigner plus encore ma foileffe. Aioufer aux rubans des noeuds E+ devenir fres, 'rres coqueffe? Si c'es+ oui, ie crois reussir, Car prefend ma coufuriere Je suis fouiours mise a ravir- Esf-ce ainsi que ie pourrai plaire? 5-C'esf ainsi que Marie en fremblanf, Sa voix caline ef supplianfe lnferrogea sa mere-grand, La bonne vieille sourianfe En Vembrassanf, fouf bas, lui dif: Voici Ia clef du grand mysfere, La chose esf bien simple-il suffif D'efre bonne, efd'aimer pour plaire. RHODA MINTZ, '3 7. fhirfy-five U

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ink pot Ie port de st. malo UAND ie m'assieds a mon bureau, mes yeux se porlenl +ou'ours sur une gravure parliculiere pendue au mur. Encadree d'un cadre 'rrop lourd elle esl encore gracieuse. C'esl' une gravure ancienne du Porl de Sl. Malo faile sur acier el monlranl le porl avec beaucoup cle navires imposanls. Les nuages s'elevenl maieslueusemenl au ciel el donnenl aux navires de Sa Maiesle Louis XVI une splendeur ro ale. Sous celle gravure sonl' les insignes de la Monarclwie de France. Mais la parlie lla plus exlraordi- naire esl la lagon donl on a ecril la descriplion: on peul y lire: Le Porl de S+. Malo, vu devanl S+. Servan en lace de l'Eperon. Reduil de la colleclion de Porls de France dessines pour le Roi en I776. Par le Sr. Ozanne lngenieur de la Marine Pensionnaire de sa Maieslef' MILDRED SCHWARZ, '37. Vautomne I-'AUTOMNE commence le vingl el un seplembre el finil le vingl el un decembre. Les forles chaleurs sonl passees. Le soleil n'esl plus si chaud. Le ciel esl souvenl couverl de nuages. La lorel esl pleine de feuilles 'rombees el les feuilles qui reslenl' sur les arbres ne sonl plus verles mais onl des 'tons bronzes. L'l'lerbe aussi a perdu sa couleur lraiche. Les lruils sonl murs el on recolle les pommes, les poires el' le raisin. Le laboureur neulre ses recolles. Les chasseurs vonl a la clwasse el quelquefois ils onl la chance de rapporler a leur lemme un beau renard argenle. Les oiseaux migraleurs, senlanl' la fin des beaux iours se meflenl en voyage pour le sud. Seuls les roses de l'arriere-saison el les clirysanlliemes reslenl dans les 'ardins. Les iournees de brouillard ne sonl' pas rares dans celle saison. Le venl souflle el il pleul conlinuellemenl. Les jours sonl devenus plus courls. L'l1iver esl proche el ill commence a faire bien froid. ANN DAVID, '37. A Ia tempete LA neige 'rombail deliors el rendail le pelil apparlemenl de M. Le Grand froid el lrisle. La lranquillile de la chambre n'elai+ inlerrompue que par les quinles de M. Le Grand, qui elail assis sur un vieux labourel. ll avail perdu sa place a la banque, el il ne pouvail pas en oblenir une aulre. Toul ce qu'1l avail epargne elail depense pour les besoins de sa famille el pour les irais de medecin. Celail un homme de laille moyenne, au visage maigre el pale, n'ayan'r eu pour se soulenir qu'un morceau de pain depuis deux iours. Depuis au moins une heure, il feuillelail le journal. Toul a coup ses yeux lomberenl sur une pelile annonce. On demandail un concierge. Paul-e+re se dil'-il, ie puis avoir celle posilion. Me+lanl' son seul el vieux manleau, il dil au revoir a sa femme el a sa fille el quilla la maison. Les rues elaienl couverles de neige el il elail oblige de se ballre conlre la lempele. Tres laligue, mais esperanl oblenir la place, il arriva enfin a deslinalion. Mais, mallfieureusemenl il arriva lrop 'rard car la place elail' deja prise. Sans aucun espoir il repril le chemin de sa maison. Il faisail de plus en plus lroid. ll n'avail plus la force d'avancer el il lomba epuise de faligue a la porle de son apparlemenl. Sa lille enlendanl un bruil, courul ouvrir la porle. En voyanl la lorme inerle de son pere a ses ieds, elle commenga 5 crier. Papal Papal Mais l'l1omme n'enl'endail plus. Sa vie elail finie, ne laissanl derriere lui que des miseres. CONSTANCE MEIROWITZ, '39, 'lhirly-four

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i n k Thirfy-six the land of nod The dozing warder by The half-shuT gaTe ResTs his dull head and dreams of dinner-Time: All round ThaT porTal, where muTe phanToms waiT, Bloom The ay Tlowers oT OrienTal climeg And from Tgar-off There comes The sleepy chime OT silver bells Trom a blue mounTain heighT: The only sound besides, The measured rhyme OT a near TounTain dripping drops ol: lighf- PleasanT dream region oT The SybariTe. And oTTen in The sleepy aTTernoon Rolls down halT-lazily among The Tlowers The velveT peach, King Summer's princely boon. Ripen'd by yesTerday's lasT sunny showers. IT shakes The bee Trom The hollyhock Towers: BuT soon, like babe ThaT TreTs iTselT To resT, Sleep doTh revisiT iT in iTs sweeT bowers, Rock'd inTo sleep on iTs moTher's breasT, UnTil The sun Turns crimson in The wesT. An endless June glows in The cloudless blue- Cloudless excepT one loiTering snowy hill Of driTTing vapour, cruising eTher Through And promising a sunseT ThaT is s+iII So slow To come, Though yeT we know iT will: In Dreamland all The clouds do as They please: SOTT whisp'ring secreTs, murm'ring rill meeTs rill, Red poppy leaves blow by on every breeze, And low dream voices sTir among The Trees. And all around This quieT peaceTul place, Where never TrumpeT blew nor shone a sword, Lie miles of unmown meadows, o'er which race, Glancing o'er cowslip cups and emerald sward. Lighf sunbeams Trorn rich Summer's olden hoard: Through waves of TluTTering flowers grey careless While soTT againsT The Tace of Dreamland's lord DriTTs The gray down oT ThisTles casT away, l-larvesT oT The daydreamers as some say. Beyond These pasTures Tar To easT and wesT. STreTch greaT green ToresTs never Traversed: And There no sound disTurb The wild deer's resT BuT The slipp'd acorn paTTering on his bed, Or The crisp beechnuT crackling aT his Tread. No hunTer's horn scares This bird's paradise. Nor beaT oT echoing hooT: no shaTT is sped By sTaring woodmang nor in any guise Do Towlers hide here wiTh Their lures and lies. play