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Page 37 text:
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Ink pol mrs. fenton comes to town ULADIES and genflernen. on fhe righf we have fhe Iargesf building in fhe world, fhe Empire Sfafe Building. Did you ever see a faller, more maiesfic building? Louisa, if Pa were only here! lsn'I if W-O-N-D-E-R-F-U-L? Such a big building! Why if musl' be al' leasf eighfy-five sfories-I'd really be afraid fo go up if! Ladies and genflemen, you are now approaching some of 'rhe popular deparf- menf sfores on Fif+h Avenue. Here we have Besf's, and furfher up we have Lord and Ta lor. Y Oh, Louisa, do you see fhose clofhes? My goodness lands, you'd have fo have a million dollars fo be able fo buy fhem! Oh, fhaf looks like fhe coaf I saw in fhe paper lasl' nighf: fhey wanf a fhousand dollars for if. Lands sake, I don'f fhink I ever saw fhaf much mone . Ladies and, genflemen, cas! your eyes on fhe one and only Rockefeller Cenfer, fhree blocks of 'rhe mosf modern buildings in fhe world. Here is Radio Cify Music Halll, fhe largesf fheafre fo dafe, and on fhe righf you see fhe Nafional Broadcasfing Buidin . Sock af Fred Allen, Louisa. Thaf's a good picfure of him broadcasfing. l'd like fo wafch him somefime, wouldn'+ you? Yes, Ma, I would. Oh, my goodness, Misfer, be careful! You nearly ran fhaf poor man down. Lisfen, Lady, I'm drivin' dis bus, and daf man was crossin' on de lighf anyhow, so mind yer own business! Louisa, did you hear fhe way fhaf man falked fo me? Jusf like I was nofhing. I had a mind fo fell him I was Sheriff Fen+on's wife of Newfon Town, Penn. Well, Louisa. glad fo be geffing back fo home affer fhaf big week in New York? Oh, l'll be iusf so glad fo see Pa. Oh, fhere he is now. Pa! Pa! I'm so glad fo be home. You're righf, fhere is no place like home affer all, and you're so righf abouf New York, foo. l'd hafe fo live fhere. Thaf's one of fhe firsf fimes you were righf: if's so big, Pa. Did you gef along nice wifhouf me? Was fhe house kepf clean? Did you always have enough fo eaf? Louisa, say hello fo Pa. Tell him how glad you are +o be MARJORIE VOLOSHEN, '40. a tale of woe MRS. VAN HORN had a liffle Pekingese which she called Scoofles. Now Scoofles, alfhough he made a fine appearance, had a very bad femper. One day, Mr. Van Horn decided, as do all hen-pecked husbands, fhal' he would like fo slip ouf fo a poker game. He waifed unfil Mrs. Van Horn was asleep, and fook special precaufions nof fo lose his key. Buf Scoofles, where was Scoofles? Oh, well, he did noi' have 'rime fo worry aboul' fhaf now. Closing fhe fronl' door quiefly, he sfarfed slowly down fhe sfeps fo fhe sfreef. As his foof reached fhe boffom sfep, he felf a sharp pain in his leg. If was Scoofles! Before he could confrol himself, he had lef ou! a shrill Ouch! Soon, Elijah, where are you? rang in his ears. Whaf could he do? He was caughi' befween fhe devil and fhe deep blue sea, as some people puf if, buf fo him if meanf one fhing, unless his wife had mislaid her rolling pin. HELENE SCHEUER, '4I. home. dear. I'm surprised af you. I f Ire A lash of fhe Devil's fongue. BETTY GERSTENZAN6, '4l. fhirfy-fhree
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ink pot la vie clans un pensionnat Suisse ES deux ans que i'ai passes dans un pensionna+ suisse son+ les plus amusan+s que ie me rappelle. Mais ie me demande si +ou+es les 'eunes filles americaines y seraien+ heureuses, car il y a une chose qui man ue: c'es+ la liber+e. Moi. ie n'ai iamais e+e si libre e+ des le premier iour ie me sen+ais eureuse. Je veux premieremen+ vous racon+err commen+ les iournnees se son+ passees. Nous nous sommes levees a sep+ heures, puis il y avai+ +ous les iours ving+ minu+es de gymnas+ique pour nous reveiller. Apres cela on avai+ le +emps de s'habiller e+ a l'1ui+ heures la cloche sonnai+ pour le deieuner. Le res+e du ma+in es+ rempli par des lecons qui se passen+ en e+e au iardin. L'apres-midi on +ravaiIIe, on +ai+ du s or+ suivan+ les saisons e+ une +ois par semaine nous pouvions aller en ville. Le soir, cenies qui veulen+. +ravaillen+ ou ecriven+ des le++res, on ecou+e la radio e+ quelquefois on danse. A neu+ lweures on va ge-neralemen+ se couclwer e+ a dix lweures la lumiere es+ e+ein+e. E+ puis commence le +emps ou on s'amuse le plus. J'avais la chance d'e+re dans une clique de cinq ieunes filles e+ nos chambres e+aien+ voisines. Presque aucune soiree ne passai+ ou nous ne faisons quelque be+ise. Quand i'y pense main+enan+ ie me demande commen+ nous pouvions e+re +ellemen+ niaises mais apres +ou+ on s'es+ si bien amusee. Les pauvres ins+i+u+rices devaieni' venir clwaque soir au moins +rois fois avan+ que nous fussions +ranquilles. Nous somme allees dans les chambres des au+res ieunes filles, nous avons cl1an+e e+ ri e+ quelquefois ioue aux phan+omes. Je me rappelle une rencon+re avec une ins+i+u+rice, a onze heures du soir quand i'avais ma couver+ure cle li+ fixee au+our cle ma +e+e ei' quelques lampes de poche avec des lumieres rouges e+ ver+es dessous. Je croyais que c'-e+ai+ une ieune +ille e+ ie commencais a danser au+our d'elle. Ne me demandez pas ce qui s'es+ passe le lendemain. Les iours que nous +ou+es aimions le plus e+aien+ ceux ou on +aisai+ des excursions de slci. Deja les prepara+ions nous remplissaien+ de ioie. La veille il fallai+ +ou+ preparer, puis on se coucl1ai+ a l1ui+ lweures. E+ ces soirs-la nous e+ions +ou+es sages. Le ma+in 5 cinqu heures le reveil sonne. On se di+ cle mauvaise humeur: quelle horreur. il fau+ de nouveau se lever. Mais en regarclan+ la mon+re on se rappelle: on va skier auiourd 'l'1iu. e+ on sau+e hors du li+. A six lweures un bus loue du pensionna+ nous a++end. Nous nous y ins+aIIons e+ on par+. Generalemen+ nous allions deux lneures en bus e+ puis on se +rouvai+ en face des plus belles pen+es de neige. Les deux lweures se passaien+ en cl'1an+an+ e+ en blaguan+. Nous arrivions fraiches e+ heureuses, ce qui e+ai+ necessaire pour la mon+ee ui e+ai+ souven+ +a+iguan+e. Mais apres on n'y pensai+ plus quand on pra+iquai+ ce pluscbeau de +ous les spor+s, avec un soleil d'e+e. E+ le soir on ren+rai+. +a+iguees, mais brunies e+ con+en+es. Je ne sais pas si ie serais encore une fois si heureuse pour deux ans dans ce++e a+mosphere, mais ie sais que le jour ou ie devais qui++er Lausanne me parai+ le plus noir dans le passe. HELGA BODENHEIMER, '38. S YSCYB PETS ALL young gian+s +owering in +l'1e air, breaking +l'1e slcyline in+o brigl'i+ blue, iagged Flashes. Here is a baby one, s+ill mos+ly a pile 0+ rocks. We see E+ grow, shape. +orm. Soon i+ s+ands +l'1e +alles+ of all, peeking mischievously +l1roug+i +l'1e clouds a+ +l'1e +iny an+s +l'ia+ buil+ i+. ELISE ELISBERG, '41, +h i r+y-+wo
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ink pot Ie port de st. malo UAND ie m'assieds a mon bureau, mes yeux se porlenl +ou'ours sur une gravure parliculiere pendue au mur. Encadree d'un cadre 'rrop lourd elle esl encore gracieuse. C'esl' une gravure ancienne du Porl de Sl. Malo faile sur acier el monlranl le porl avec beaucoup cle navires imposanls. Les nuages s'elevenl maieslueusemenl au ciel el donnenl aux navires de Sa Maiesle Louis XVI une splendeur ro ale. Sous celle gravure sonl' les insignes de la Monarclwie de France. Mais la parlie lla plus exlraordi- naire esl la lagon donl on a ecril la descriplion: on peul y lire: Le Porl de S+. Malo, vu devanl S+. Servan en lace de l'Eperon. Reduil de la colleclion de Porls de France dessines pour le Roi en I776. Par le Sr. Ozanne lngenieur de la Marine Pensionnaire de sa Maieslef' MILDRED SCHWARZ, '37. Vautomne I-'AUTOMNE commence le vingl el un seplembre el finil le vingl el un decembre. Les forles chaleurs sonl passees. Le soleil n'esl plus si chaud. Le ciel esl souvenl couverl de nuages. La lorel esl pleine de feuilles 'rombees el les feuilles qui reslenl' sur les arbres ne sonl plus verles mais onl des 'tons bronzes. L'l'lerbe aussi a perdu sa couleur lraiche. Les lruils sonl murs el on recolle les pommes, les poires el' le raisin. Le laboureur neulre ses recolles. Les chasseurs vonl a la clwasse el quelquefois ils onl la chance de rapporler a leur lemme un beau renard argenle. Les oiseaux migraleurs, senlanl' la fin des beaux iours se meflenl en voyage pour le sud. Seuls les roses de l'arriere-saison el les clirysanlliemes reslenl dans les 'ardins. Les iournees de brouillard ne sonl' pas rares dans celle saison. Le venl souflle el il pleul conlinuellemenl. Les jours sonl devenus plus courls. L'l1iver esl proche el ill commence a faire bien froid. ANN DAVID, '37. A Ia tempete LA neige 'rombail deliors el rendail le pelil apparlemenl de M. Le Grand froid el lrisle. La lranquillile de la chambre n'elai+ inlerrompue que par les quinles de M. Le Grand, qui elail assis sur un vieux labourel. ll avail perdu sa place a la banque, el il ne pouvail pas en oblenir une aulre. Toul ce qu'1l avail epargne elail depense pour les besoins de sa famille el pour les irais de medecin. Celail un homme de laille moyenne, au visage maigre el pale, n'ayan'r eu pour se soulenir qu'un morceau de pain depuis deux iours. Depuis au moins une heure, il feuillelail le journal. Toul a coup ses yeux lomberenl sur une pelile annonce. On demandail un concierge. Paul-e+re se dil'-il, ie puis avoir celle posilion. Me+lanl' son seul el vieux manleau, il dil au revoir a sa femme el a sa fille el quilla la maison. Les rues elaienl couverles de neige el il elail oblige de se ballre conlre la lempele. Tres laligue, mais esperanl oblenir la place, il arriva enfin a deslinalion. Mais, mallfieureusemenl il arriva lrop 'rard car la place elail' deja prise. Sans aucun espoir il repril le chemin de sa maison. Il faisail de plus en plus lroid. ll n'avail plus la force d'avancer el il lomba epuise de faligue a la porle de son apparlemenl. Sa lille enlendanl un bruil, courul ouvrir la porle. En voyanl la lorme inerle de son pere a ses ieds, elle commenga 5 crier. Papal Papal Mais l'l1omme n'enl'endail plus. Sa vie elail finie, ne laissanl derriere lui que des miseres. CONSTANCE MEIROWITZ, '39, 'lhirly-four
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