Branksome Hall - Slogan Yearbook (Toronto, Ontario Canada)

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24 THE HRANKSOME SLOGAN Jean Ce fut clans un (]( s jx its villages de Belgique (jue Henri Dupont, simple soldat de la petite ai ' inee de son pays, fut pris par les AUemands. Tl avait tire sur un Alleniiiiid (jui passait sons sa feiietre, et a cause de cela, le colonel Allemand avait prououce sa sentence. Crucifiez-le, dit-il. Ainsi fut fait et le pauvre homnn souffrail sin sa croix. 11 y avait beaucoup de Beiges autour de Ini, niais ])ers()iiiie iie pouvait I ' aider. Oh, coinme j ' ai soif, disait-il, et il se lanientait. Le petit Jean, un garcon du village, I ' entendit, et, ne pouvant supporter cela da vantage, lui donna une tiinbale d ' eau a l)oire. Conime le pauvre Henri fut reconnaissant ! Les yeux disaient jvierci a Jean, et le petit etait tres heureux de penser (ju ' il avait aide un de ces braves; niais la mere eut grand ])eur pour son fils, et elle avait raison. La sentinelle alleniande le saisit par I ' epaule, et le fit marcher vers le coloned. Le colonel lui demanda son nom, et le i)etit repondit bravement, Jean Mercier, m ' sieu. Alors le colonel lui dit, Pounpioi as-tu fait cela, Jean Mercier? Parce que c ' etait un brave soldat, m ' sieu, qui souffrait, et qui n ' avait fait de mal a personne. Le colonel se facha. Donnez-lui un fusil, dit-il, a un de ses soldats. et, se tournant vers Jean. Prends ce fusil, mon garcon, et si tu veux sauver ta vie, tire sur cet liomme-la, ton ami sur la croix! Jean prit le fusil, et I ' homme sur la croix lui cria. N ' aie pas peur de me tirer dessus, Jean! Je suis presque mort deja, et je serais vraiment heureux de mourir plus tot. Lentement I ' enfant souleva le lourd fusil, le mit sur son epaule, et, tout d ' un coup, tira sur le colonel allemand de pres, et il tomba mort devant ses officiers. MARGARET BAKER, Form IV.

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THE BRANKSOME SLOGAN 28 From Brantford ari ived a sweet rosy-cheeked lass, Who, when fishing in air canght more than a l)ass, And her life with this ' ' flyer she now fain wonld pass, Grace ! Now there ' s one who ' s so fond of the chiklren of men, That she can ' t make a choice from a gronp of say, ten; There ' s Sammy, and Archie, and Donglas. and Ben — Fair Helen I Then there ' s one of the best we have left te the last. We can ' t call her slow, yet we can ' t call her fast. The mould was unique in which she was cast, Kempie i LOIS HOWARD. Form V. La Maiso n Francaise

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THK BRANKSOME SLOGAN 25 Heard in the French House J ' aiiiie vos Chevrolets coiuine ca — I like your hair that way. . Jenny— Je ne sais pas. Avez-vou3 une pronienader? Smettegal — Exclamation de rage. Ou est la surveillance? II ne faut pas faire un faux pas. Playing- Consequences in the French House — lis se sont I ' econ- tres dans le cafe des enfants. Coupez-le dehors. Cut it out. Je suis tout dedans. I ' m all in. Teacher on duty to Isabel Ivy — Qu ' est-ce (|ue vous faites iei ? Isabel Ivy — Je suis oon veeoo fille de Branksome Hall. At the French Table. Helen B. — Je Tai vu dans le journal. Elinor W. (recognizing a familiar word) — Oh. The Ladies ' Home Journal ? Mademoiselle— Avez-vous eu des visites, aujourd ' hui, Margaret? Margaret — Non, merci, mademoiselle, pas de carottes. Houston (at a skating party, wrestling with the intricacies of the French language) — Est-ce que je peux avoir un patin, mademoiselle? Mademoiselle (indignantly) — What do vou want one of mv skates for? Masculine — Mon ]Mari. Feminine — Ma Marie. Elinor Whitman (translating) — C ' est un coup de tete. It is a cup of tea. La vie est dure, Le prol)leme de trouver du charbon pour le feu, La question si difficile de nourriture, Et puis, adieu. i - . Eileen (in French class) : EUe va a sept heures a la messe. Miss C. : No, it ' s ' Elle va a la messe de sept heures, ' Eileen. Eileen: ' ' Oh, I put the ' messe ' at the end.