Assumption Preparatory School - Memini Yearbook (Worcester, MA)

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ADIEU DU PERE SUPERIEUR Dix-neuf cent quarante-cinq vous voit finir votre Ecole Superi- etire. Le souvenir de cette annee avec la ceremonie de la graduation qui la couronnera sera plus tard tin des ties beaux souvenirs de votre vie. Dix-neuf cent quarante-cinq verra peut-etre (avec (juelle avidite nous l’esperons) la fin de la guerre en Europe. En ce cas ce serait tine des dates les plus glorieuses en l’histoire des Etats-Unis et du monde. Un cauchemar epouvantable s’evanouirait qui nous hante tons depuis plusieurs annees. Nous verrions peut-etre le debut d’une grande ere de paix. Dix-neuf cent quarante-cinq: votre college sortira sans doute de ses annees d’enfance pour entrer dans une adolescence pleine de froments. Restez lui fidele Aimez-le Soyez sa gioire P. Rodolphe Martel, A. A. Superieur

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REV. PeRE RODOLPHE L. MARTEL, A.A. Superieur du College de l’Assomption Offi cier d ' A ca dem ie

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Pere Armand Desautels Docteur en Philosophic Prejet des etudes Chers amis: Vous demandez quels sont nos sentiments a votre egard! I Is ne s’expriment pas en un mot, car ils sont faits d’un curieux melange de satis¬ faction et de regret, de confiance et, faut-il le dire, d’une certaine crainte devant l’inconnu de votre avenir prochain. La satisfaction vient d’un regard en arriere sur quatre annees bien remplies. Vous avez ete une bonne classe. Sous la plume du prefet d’etudes, e’est dire que vous avez lame ouverte au monde de l’esprit. II s’en faut de beaucoup que vous ayez atteint la perfection; cependant, vous realisez quelque chose de l’ideal auquel vos maitres revent parfois dans leurs moments de loisir, et, tels que, vous etes le produit que nous livrons a d’autres mains qui meneront a bonne hn le travail commence. Aussi, notre regret est-il celui de vous perdre. Si, plus tard dans la vie, vous collaborez encore avec vos pretres, dont certains sortiront de vos rangs; Si vous restez les amis de vos livres, et ne les laissez jamais s’ennuyer sur les rayons de vos bibliotheques; Si vous parlez toujours vos deux langues, et si vous les faites parler chez vous, le “chez vous” d’aujourd’hui, mais surtout le “chez vous” de 1965; Si vous continuez la lignee de nos pretres-anciens, de nos hommes de profession et de nos hommes d’affaires, tons nos anciens; Alors vous representerez vraiment ce que les Franco-Americ ains auront produit de mieux durant un an, votre Alma Mater aura “maintenu” encore la foi, la tradition, la culture de l’esprit, et e’est vous qui en serez les preuves vivantes. Perf. Armand