Assumption Preparatory School - Memini Yearbook (Worcester, MA) - Class of 1936 Page 1 of 112
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« I • • f! ' 1-U . , 4 JUNE 1936 JUIN 1936 MEMINI No. I Published JBy Xlie iSemor Class of Assumption College High iSchool Public Par Les El eves De V ersihcation clu College De L Assomption ORA ET LABORA 19 3 6 ARCHIVES NORTH AMfcRlC tNi PROVINCE MEMINI DIVISIONS I — Introduction — La Faculte — Foreword — Faculty II — La classe des Seniors — The Senior Class III — Activites sociales et litteraires — Social and Literary Activities IV — Activites sportives — Athletics ' V — Varietes — Nos amis — Features — Our Friends ■ Memini 5 A - NOS -CHERS- PARENTS DONT - L’AMOUR - DELICAT - VEILLE - SUR - NOUS DEPUIS - NOTRE - BERCEAU, DONT - LA - GENEROSITE -ET - LA - TENDRE - SOLLICITUDE NOUS - ONT - PERMIS - D’ACHEVER - AVEC - SUCCES NOTRE - COURS - D’ECOLE - SUPERIEURE, A - NOS - MAITRES - VENERES DONT - LA - SCIENCE -ET -LE -DEVOUEMENT ONT - INITIE - NOS - INTELLIGENCES AUX - BEAUTES - DE - LA - CULTURE - CLASSIQUE NOUS - DEDIONS - AVEC - L’HOMMAGE - DE - NOS -COEURS CET - HUMBLE - TRIBUT - DE - NOTRE - RECONNAISSANCE Memini PREMIERE PARTIE INTRODUCTION LA FACULTE PART ONE FOREWORD FACULTY 8 Memini THE STAFF Editor-In-Chief RENALD SENAY Assistant Editors ROGER ROBITAILLE ADRIEN BABINEAU Literary ADRIEN BABINEAU CLIFFORD GAUCHER MAURICE COURCHESNE RAYMOND JACQUES Sports Art Designers HOMER BOYER RAOUL LEBLANC RENALD SENAY PAUL QUINTIN Humor ADRIEN BABINEAU MAURICE COURCHESNE RENALD SENAY Business Manager Assistant Business Manager ROGER ROBITAILLE RAOUL LEBLANC Faculty Advisers REV. FR. ODILON DUBOIS, A. A. REV. FR. EDOUARD MOREAU, A. A. Business Supervisor REV. BRO. GERARD BRASSARD, A. A. Circulation Manager ROBERT BALLARD Advertising Managers GREGOIRE RATTE ALBERT BOUFFARD Memini 9 AMI LECTEUR Void la premiere fois, depuis la fondation du college, qu’une classe de finis sants de I’Ecole Superieure entreprend la formidable et couteuse tache de publier un YEAR BOOK ” La redaction souhaite que le resultat de cette entreprise bardie vous interesse. Comme il n’y avait pas de tradition pour nous guider dans nos efforts, nous nous sommes adresses a nos professeurs et chez tous nous avons requ le plus bienveillant accueil. Qu’ils daignent agreer notre merci le plus cordial! Nous nous en voudrions de ne pas citer tout specialement le Frere Gerard, qui a mis si genereusement a notre disposition et son experience d’artiste ingenieux et les quel que s instants que lui laissent soit la surveillance soit les mille details de la sacristie et de la revue L’Assomption”. Nous riavons garde d’oublier dans l’expression de notre reconnaissance les nombreux bienfaiteurs dont la generosite nous a permis d’affronter sans trop d’inquietude les depenses necessities pour la realisation de ce travail. Avons-nous atteint la perfection? Nous ne sommes pas assez naifs pour le penser. Nous n’avons mime pas approche de l’ideal que nous avions rive. Cependant, tel qu’il est, cet annuaire n’est pas pour nous deplaire. Nous en sommes, vous nous le pardonnerez bien, quelque peu fiers. Pare de couleurs attrayantes, soigne exterieurement et interieurement, il contient une vue d’en¬ semble de I’histoire de nos quatre annees de I’Ecole Superieure et des activates scolaires et sportives auxquelles les eleves de la classe ont participe. Ce sera, nous I’esperons du moins, un beau souvenir. Ce sera aussi un temoignage de l’excellente formation bilingue que nous regevons a l’Assomption. Nous nous sommes efforces, en alternant les arti- les franqais et les articles anglais, de montrer que les deux langues nous sont egalement familieres et que l’etude de Pune n’a pas nui a la connaissance de P autre. Dedie a nos parents et a nos maitres, ce YEAR BOOK veut itre pres d’eux Pinterprete de nos sentiments d’affectueuse reconnaissance. Heureux serions-nous s’il pouvait les convaincre que leurs sacrifices et leur devouement n’ont pas ete perdus. LA REDACTION. Memini 11 Address of Welcome By Roger Robitaille Parents, Teachers, Classmates and Friends: I greet you as the President of the Class of 1936 I extend to you all a most hearty welcome to our Class Day exercises. I extend a special welcome to you, the parents of this happy group, who, by your sacrifices, your encouragement, and your inspiration, have made this day possible for us. Sometimes we have seemed inappreciative of your untiring efforts, for youth is frivolous and thoughtless; but to-day our hearts overflow with gratitude. The educated youth of to-day has every reason to be thank¬ ful for having been born at a time when there is a great variety of careers to choose from. Furthermore, he is heir to the ac¬ cumulated knowledge of centuries of civilization. Before him lies a new land of promise in which the price of success will be energy, intelligence and high enthusiasm. We rejoice because we feel that our education has been based on the noblest of principles, and that our training has instilled in our minds and hearts those sterling qualities which are necessary to succeed in our modern world. Let us, then, be filled with the spirit of the day, one of the eventful days of Commencement, a word that recalls the fact that a High School education is not an end in itself, but a preparation for life. Again, I welcome you, trusting that you will enjoy these exercises. And, Classmates, Carpe diem”, — Seize the day”. 12 Memini T. R. P. CRESCENT ARMANET, A. A. Vicaire Provincial des Augustins de I’Assomption, pour I’Amerique du Nord Chevalier de la Pegion d’Honneur Officier dAcademie Ad resse au X. Reverend P ere Crescent Armanet, A. A. Ancien Snperieur an College de 1 Assomption Reverend Pere, Loin des yeux, loin du coeur, dit un vilain proverbe. Eh bien! pour une £ois du moins, il a menti, et c’est nous, classe de Versification 1935-1936, qui nous som- mes promis de le faire mentir et qui y avons reussi. Loin du coeur, vous! allons done! Loin des yeux, oui, par la force des cho- ses. Une reine d’Angleterre disait: si Lon m’ouvrait le coeur, on y trouverait le nom de Calais.” Si on nous ouvrait le coeur a nous, pres des noms de nos parents, des pretres qui dans nos paroisses nous prepa- rerent a la premiere communion, de nos premiers maitres qui nous initierent aux balbutiements de la langue frangaise, vous trouveriez inscrit le votre, cher et venere Pere Crescent. Ce dont un enfant se souvient avec le plus d’amour, c’est le premier sourire de sa mere. Pour nous, l’Assomption est une mere, elle est notre Alma Mater. Or, le premier sourire qu’elle daigna nous adresser, c’est sur vos levres que nous l’avons vu s’epanouir. II y a quatre ans de cela. Nous arri- vions sur la colline de Greendale 1’ame remplie d’inquietude. Nous penetrions en Memini 13 tremblant dans cette antre que l’on nom- me un college, nous demandant avec frayeur quel lion allait nous devorer et a quelle sauce nous allions etre appretes. Que de craintes gonflaient nos coeurs, montaient a nos paupieres et se resol- vaient, chez plusieurs, en torrents de lar- mes! Tout a coup, un ancien nous disait: le Pere Superieur! ’ Nous ecarquillions les yeux, bien grands, pour mieux voir. Belle prestance, tete majestueuse au front vene¬ rable, yeux vifs et penetrant jusqu’au fond de nos yeux pour y lire jusqu’a nos plus secretes pensees. Puis, la main se tendait, prenait la notre qu’elle serrait affectueu- sement: Bonjour, mon enfant, soyez le bienvenu”. Le salut s’accompagnait du plus paternel et du plus maternel sourire, auquel aussitot repondait notre sourire d’enfant. La glace etait rompue, nos alar- mes dissipees, nous nous sentions chez nous. Instinctivement, nous obeissions deja au precepte de Virgile: Incipe, parve puer, risu cognoscere matrem. Durant trois ans nous avons vecu sous le charme de ce sourire et de cet accueil. Oh! sans doute, votre front se plissait parfois, un air severe rempla ait le beau sourire. Quelque fredaine en etait la cau¬ se, commise par les mutins que nous etions; ou bien, quelque gros souci qui vous prenait le cceur et dont nous devi- nions vaguement le motif. II y a tant de points noirs a l’horizon d’un Superieur de college, surtout en temps de depression! Mais nous savions qu’en votre coeur il y avait toujours la meme affection, le meme desir de notre bien et de nos pro- gres. Nous apercevions chez vous toujours le meme devouement qui ne se laissait en- tamer ni par nos desobeissances, ni par les insucces passagers. Grace a votre Constance, a votre foi dans l’avenir et dans vos enfants, vous avez pu triompher des plus formidables obstacles que le college ait jusque la ren¬ contres. Et quand vous nous avez quittes, vous pouviez vous rendre ce temoignage, que dans votre humilite et dans votre amour du paradoxe vous interpretiez avec un affreux contre-sens: Quand je suis arrive, le nombre des eleves diminuait; maintenant que je pars, il augmente’’. Oui, mais si la confiance est revenue, c’est grace a vous; si la prosperity fait mine de reapparaitre, c’est que vous l’avez sol- licitee avec tout le zele dont vous avez le secret. La encore se realise la parole du Divin Maitre: Vous, vous semez; d’au- tres recolteront.” Maintenant que pour nous s’acheve la premiere periode de notre formation, nous qui avons vecu avec vous ces heu- res difficiles, nous, les fils de la depres¬ sion qui avons ete temoins de vos tra- vaux, de vos espoirs vainqueurs, nous qui maintenant jouissons de tous les progres que vous avez realises, de tous les embel- lissements que vous avez prodigues a no¬ tre campus, nous nous souvenons du pere qui nous a accueillis avec tant de bonte, qui nous a encourages tant de fois, qui nous a entoures d’une sollicitude, de tous les instants. Vous n’etes pas si loin de nous que vous le pensez et nous n’aurons jamais grand effort a faire pour vous retrouver: nous a entoures d’une sollicitude de tous vous y rencontrer. Maurice Courchesne. Memini T. R. P. RODOLPHE L. MARTEL, A. A. Superieur du College de I’Assomption Ojficier dAcademie Memini 15 du P ere Oupeneur C’est la premiere fois que les el eves de Versification publient ce qu’on appelle en anglais le year book . C’est une heureuse inno¬ vation, pourvu que les successeurs puissent l’etablir en tradition. En somme, vous cherchez a fixer pour vos annees de maturite les souvenirs de votre jeunesse de collegiens. Vous ne voulez pas perdre pour l’avenir les parcelles de votre vie presente. J’ai parcouru rapidement les pages qui composent ce livre et j’aime a imaginer les jobs rires qui fuseront de vos rencontres lorsque vous serez devenus des hommes. II vous faudra, par exemple, avoir retenu le latin, car j’ai vu que votre professeur vous avait marque ses dernieres pensees dans la langue de Ciceron. Que ce livre serve aussi a vous rappeler les principes chretiens et leurs applications si necessaires a la vie. On a essaye de vous y habituer ici. On a essaye de vous habituer encore au travail. Travaillez, prenez de la peine”, comme dit notre souriant LaFontaine. S’il n’y a que les violents qui gagnent le ciel, on pourrait en dire autant de ceux qui veulent s’etablir dans le monde. En resume, votre dix-huitieme annee sera la plus longue de votre vie, parce qu’avec ce livre de souvenirs elle court la chance de ne pas finir. Restez jeunes, vous aussi, comme votre livre, par votre entrain, votre gaiete, par le bon esprit et le courage avec lesquels vous allez affronter l’avenir. P. Rodolphe Martel, A. A. Superieur. 16 Memini Reverend Pere Quand nous avons appris que le Rev. Pere Crescent etait rem- place par vous a la tete du College, tout de suite nous nous sommes dit, nous rappelant Virgile: Primo avulso, non deficit alter Aureus. Vous n’etiez pas un inconnu, mais on ne vous voyait que de loin, perdu que vous etiez parmi les grands du college. En montant d’un degre, vous vous etes rapproche de nous, un peu comme le Bon Dieu qui administre d’autant mieux les mille details du monde qu’il est plus eleve au-dessus de notre petite humanite. Vous avez dresse votre tente au milieu de nous, nous vous ren- controns plus souvent dans nos corridors, notre chapelle retentit plus souvent des accents de votre chaude eloquence, votre porte accueille paternellement les jeunes minors eveilles de l’Ecole Superieure aussi bien que les barbes murissantes du College. Vous connaissant mieux, nous vous apprecions davantage et nous pouvons, avec quelle fierte! dire a nos aines: Plus n’est besoin que vous nous parliez de lui, nous aussi nous le voyons, nous l’entendons, nous avons ete gagnes par son devoue- ment qui nous atteint desormais directement, par son zele dont nous sommes les beneficiaires tout autant que vous.” De tout cela, Reverend Pere, est-il besoin de vous dire que les eleves de Versification vous sont reconnaissants plus que n’importe qui. A notre classe, vous vous etes interesse; aux philosophes de l’Ecole Superieure que nous nous pretendons etre vous avez fait con- fiance et vous avez ete le premier a encourager nos initiatives. Si ce Year Book” voit le jour, s’il se presente sous des dehors pimpants comme il convient a tout ce qui est jeune et a tout ce qui est fait par des jeunes, n’est-ce pas a vous qu’il le doit? A vous, qui par un fiat” genereux lui avez donne droit a l’existence, et qui lui avez trouve pour Ange Gardien l’artiste consomme qu’est le Frere Gerard. Aussi, a peine ne et revetu de ses fines dentelles, se presente-t-il a vous pour vous dire sa joie de vivre et la reconnaissance de tous les eleves de Versification. Renald Senay. Memini 19 DEUXIEME PARTIE LA CLASSE DES SENIORS PART TWO THE SENIOR CLASS 20 Memini Les Finissants de l’Ecole Superieure ADRIEN A. BABINEAU HENRI H. BOYER Waterville, Me. 27 nov. 1919 Southbridge, Mass. 22 sept. 1918 ROBERT G. BALLARD GEORGES E. CASAUBON Manchester, N. H. 11 dt5c. 1918 Southbridge, Mass. 4 janv. 1919 LAURENT A. BALTHAZAR MAURICE A. COURCHESNE Chicopee Falls, Mass. 28 avril 1914 Lewiston, Me. . 20 nov. 1919 ERNEST E. BARNAUD OMER C. COUTURE, Jr. Brockton, Mass. 15 jan. 1917 Fitchburg, Mass. 12 fev. 1918 ALEXANDRE N. BELISLE ERNEST A. FRECHETTE Worcester, Mass. ler juil. 1918 Rutland, Vt. 7 juil. 1918 ALBERT J. BOUFFARD CLIFFORD O. GAUCHER Worcester, Mass. 18 nov. 1918 Marlboro, Mass. 28 mars 1917 Memini 21 RAYMOND B. JACQUES Fitchburg, Mass. 13 mars 1920 RAPHAEL B. NORMAND Manchester, N. H. 20 dec. 1916 GERARD A. LAFRANCE NORMAND R. PELLETIER New-Bedford, Mass. 11 fev. 1918 Nashua, N. H. 17 juin 1919 MARIUS H. LANTHIER ALBERT PETIT Attleboro, Mass. 16 fAv. 1918 Suncook, N. H. 21 nov. 1918 ROGER J. LAROCHE North Grosvenordale, Conn. 4 mai 1918 JEAN N. PLANTE Worcester, Mass. 12 Juil. 1917 JEAN C. RAOUL LAROCHELLE PAUL E. QUINTIN Biddeford, Me. ler sept. 1919 New Bedford, Mass. 27 oct. 1917 RAOUL A. LEBLANC GREGOIRE R. RATTE Leominster, Mass. 31 oct. 1917 No. Grafton, Mass. 17 avril 1918 ROLAND C. MANDLER CHARLES J. REIMER Fitchburg, Mass. 4 nov. 1919 Ashland, Mass. 18 mars 1919 LEON J. MENARD, Jr. Fall River, Mass. 5 aout 1918 ROGER G. ROBITAILLE Holyoke, Mass. 10 jan. 1917 RENALD J. SENAY Leominster, Mass. 9 dec. 1918 COLLEGE DE LASSOMPTION 1955-VERSIFICATION-I93G Memini 23 Class History By Adrien Babineau On the seventeenth of September, nineteen hundred and thirty-two, we Freshmen arrived, accompanied mostly by our parents, and were greeted by Rev. Fr. Pierre, Prefect of Discipline, under whose charge we were to be placed during our four years in Fligh School. We were a rather bewildered lot of Freshmen, but we soon became accustomed to College life and adapted ourselves to the routine. The next day, after morning services in the Chapel, we were separated into two classes and introduced to our professors, the Reverend Fathers Marius and Jeremie, whom we soon learned to honor and cherish. Soon came the time for elections. The Freshman A class chose Clifford Gaucher for its president; Freshman B class, Roger Robitaille. Study and play occupied our time, and the Thanksgiving vacations quickly came and went, follow¬ ed by the Christmas holidays. But the Yuletide joys soon vanished as the grim shadows of the mid-year examinations overcast our uneventful lives. However, we came, saw, and conquered”. Our class play, Le Par fait Bureau- crate”, was highly praised by a critical audience. Final exams and vacations put an end to scholastic activities, and we de¬ parted, looking forward to new pleasures and the joy of meeting again in the fall. Vacation days rolled by and a new school year arrived. Now, we were full- fledged Sophomores, feeling quite supe¬ rior to the simple Freshmen. Among our professors were two alumni who had re¬ turned, one quite recently, Father Ulric; the other, Father Marcellin, several years before. Our professor of French and Latin that year was the jovial Father Oscar. He introduced us to that very intricate and puzzling language, known as Greek. We have not quite forgiven him for this introduction. That year the two sections of Sophomores were combined to form one class, and Roger Robitaille was chosen as class president. In our class play, every member of the class appeared, thus giving everyone a chance to show his histrionic ability. Our class entered 24 Memini the intra-mural league in baseball, and, although it did not make an impres¬ sive showing, it gave promise of future development. Thus, occupied with scho¬ lastic as well as sport activities, we passed another year, and our vacation found us contented and happy. In September of 1934, the class re¬ united, eager to succeed in the Junior year. Several did not answer the roll call, but others arrived to take their places. However, later in the year, the member¬ ship of the class diminished when two classmates departed. Our professor of French and Latin was the young and popular Father Etienne, who took great interest in bringing unity of spirit in our class. He encouraged the members of the class basketball team to do their utmost to capture the first place in the Intra-mutual Basketball League, believing that sports and studies should go hand in hand. We held second place. A High School Varsity team was formed that year, and several members of our class team played on it; namely, Boyer, Plante, Senay, Laroche, Pelletier and Quintin. That year we decided on a new ven¬ ture, something which had not been done for many years in the College, the editing of a class paper. It appeared as the Junior Quack” with Clifford Gaucher, Editor-in-Chief, and Renald Senay and Roger Ro ' bitaille as Assistant Editors. C. Gaucher resigned after two editions. Re¬ nald Senay was chosen Editor-in-Chief, with Roger Robitaille and Adrian Babi- neau as Assistant Editors. One more edition was published, by far the best, because of the cheerful cooperation of every member of the staff. (The names of the members are found in the Activi¬ ties Section”). Father Etienne introduced a new feature in the class curriculum, an elocu¬ tion contest, with free study periods as rewards for those obtaining a certain per¬ centage. Class Officers were elected. Again, by unanimous vote, Roger Robi¬ taille was chosen President. Homer Boyer was Vice-President, Raoul Leblanc, Treasurer; and Renald Senay, Secretary. The Juniors and Seniors joined to give a play in which several members of our class held prominent parts. Our baseball team was organized in the Spring and showed its worth by winning the Junior League Championship of the College. This brillant showing was due mainly to the efforts of Captain Homer Boyer. We were represented in other sports, for J. Plante played on the Varsity Tennis team. Toward the end of the year, while our minds were yet free from the worries of examinations, the subject of a year book, to be edited in our Senior year, was broached, and plans were made to raise the funds for that purpose. During the Summer, each one of us was to raise a certain amount of money by subscriptions. Everyone agreed, and, after exams had been successfully passed and books pack¬ ed away, we departed for a pleasurable as well as a profitable vacation. We returned, refreshed in mind and body, twenty-nine strong. With anticipa¬ tion as well as dread, we looked forward to the most memorable term of our four year course, for we had worked three years, ever looking up to the high place which the Seniors occupied. Now came the fulfillment of our dreams. It seemed strange to gather together in our own private recreation room, for which we had envied our predecessors. However, this Memini 25 sense of novelty soon wore off as we faced the serious work of preparing ourselves for a successful ending to our High School days. A new Superior had been named during the Summer and the task of direct¬ ing us was now given to Rev. Father Ro- dolphe Martel, who had been a profes¬ sor at the College for fifteen years. The campus had been embellished, especially by the construction of the Madame Homer Gage Avenue. Among our professors were the Reve¬ rend Fathers Odilon Dubois and Edouard Moreau, who deserve great credit for their work in helping us to publish a good year book. Our class officers were reelected for the same positions that they had held the previous year, and the Junior Quack ap ' peared as the Senior Quack. Several edi¬ tions were published, but they did not equal the excellence of the last edition of the Junior Quack. The members of the High School presented an English as well as a French play, in both of which mem¬ bers of our class had leading parts. Just before Christmas the basketball team was well on its way to a championship, having won all of its games. After Christmas, many interesting events occured. Our class rings, which we had previously selected, arrived, photo¬ graphs were taken, mid-year exams were successfully passed, and our basketball team took first place in the Intra-mural league, having lost but one game. Soon, Spring came along with promises of baseball victories and the gathering clouds of Final Exams which mean so much to a Senior. And thus the history of the class of ’36 comes to a close. The rewards for our efforts throughout four years will soon be awarded to us on that memorable morning, when with diplomas in our hands, we shall leave the portals of our beloved school and face the world with hope and joy in our souls. As we leave these familiar walls, some forever, others only for the brief vacation period, we are satisfield with the manner in which we have spent these four vears of our lives, and we hope to accomplish great things in the future. But, mingled with our joy, a feeling of sadness pervades our souls at the thought of leaving the beloved Fathers, who have instilled in our minds and hearts noble ideals which will guide and inspire us the rest of our lives. The class of ’36 promises thee, Alma Mater, to be loyal alumni, and with this solemn resolution, we bid thee adieu. Adrien Babtneau, Class Historian Roger Robitaille, Class President Renald Senay, Editor. FORSAN ET HAEC OLIM MEMINISSE JUVABIT Disci puli carissimij Ecce jam completi sunt quatuor illi fugaces anni quibus omnes bonarum ar- tium quae verum hominem efficiunt disci- plinas prosecuti estis. Nonne de illis, sicut de suis sociorumque malts pius aiebat Aeneas, vos etiam dicere pot estis: tf Forsan et haec olim meminisse juvabit?” Equidem non dubito quin omnes vos illius felicis temporis sola recordatio ju- vatura sit. Mementote illorum dierum quibus, e mater no nidulo vix egressi, hanc vast is si- mam domum intravistis primasque alas tentavistis. Docentibus doctissimo expertissimo- que Patre Mario necnon ingeniosissimo Patre Jeremia, linguae latinae rudimenta et grammaticae gallicae arcana et heroum, quibus a primis saeculis excultae gentes gloriantur, nomina vobis prolala fuerunt. Turn ingenui laetique ad omnes mentis exercitationes cunctarumque scientiarum fontes tanquam ad e pul as currebatis. Anno sequenti, in unam classem omnes redacti, magistrum habuistis joco- sum ilum Patrem Ansel:arium qui ad Cae- sarem pulcherrimamque linguam grae- cam iter vobis praestitit amoenissimum. Quot hujus palaestrae quum hilarissima turn doctissima vobis exstant monurnenta et usque ad extremum exstabunt senectu- tem! At, quid de vehementissimo linguae anglicae magistro Patre Marcel lino? Quid de Historiae Americanae lectionibus quas tarn luculenter vobis tradebat Dominus Gaucher? Quid denique de algebricis et geometricis scientiis , quartern in antra doctissimus ille Dominus Desjardins amoenusque Pater U Id eric us certatim vos intrare com pell ebant? At pergamus, fugit irreparabile tern- pus et nos in his tarn jucundis annis diu morari non sinit. Ecce Methodi gravissi- mus annus quo praeclarissimus ille, qui nunc rhetoric a praecepta doctissime pro- fundit, inconjusibilis Pater Stephanas om¬ nium vestrum animos attentos tenebat. Quas ad id usque tern pus balbutiebatis, sub tali tanloque magistro scientias non modo limavistis, sed etiam alte scrutati estis. Eloquentissimi Ciceronis suavisque Xenophontis opera mirabilia vobis per via facta sunt et ad disputandum de omni re scibtli et quibusdam alliis idonei evasistis. De isto tandem anno , quern modo laetissimi perfecistis, loqui non est meum. At quonam modo ilium tacere possum? Ciceronis in Catilinam orattones per- belle explanavistis; divi Virgilii carmina prima vice aggredientes amanter curate- que didicistis necnon Sancti Joannis Chrysostomi homiliam e qua illud altis- simum ejfatum excerpsistis: Ma ai6i)]g l iaTaicTiQTCOv, Ta rcd ' vxcx jiaxaunijg! Praeclara turn gallicae turn anglicae nationis initia patienter investigastis ma- jorumque majorum vestrorum in proeliis jortitudo, in rebus adversis constantia, in secundis modestia, in omnibus erga Deum patriamque fides ad maximum vos admi- rationem traduxerunt; praesertim ilia mi- rabilis Arcensis puella foanna quae, Gal¬ lium ab hostibus tuendo mortemque for- titer oppetendo, vobis virilis ingenii exemplum reliquit vosque vestra gente, qua et ipsa orta est, gloriosos reddidit. Utinam horum omnium memoriam fdeliter retineatis tantisque magistris et tot mirabilibus omnium virtutum exent- plaribus digni semper maneatis! Quae cum ita sint, omnes vos certos fieri cupio vestrum studium strenuumque laborem, quo omnia vicistis pericula, vobis gratulari mihi perjucundum esse et me quoque uniuscujusque vestrum memi¬ nisse summopere juvaturum. Ite nunc, triumphalibus tempora cir¬ cuiti lauris coronati desideratissimumque diploma prae manibus tenentes, ite, felix discipulorum grex, ite, carissimi. Quietem debitum gaudentes sunlite atque, tribus elapsis mensibus, quae tarn feliciter ince- pistis in hanc Collegii domum perfecturi redite: grandis ad hue vobis rest at via. Rev. P. Odilon Dubois, A. A. ALUT GKm:.. or 1936 ADRIEN Babs” BABINEAU Activites: Cercle St. Jean, Orchestre 1, “Quack” 3-4, Bi- bliothecaire, 4, Club Litteraire, Prefecture, 1-2- 3-4, Year Book. D’innombrables villes se disputent rhonnenr d’avoir ' et6 la patrie d’Homere, qui peut-etre n’a jamais existe. Dans quelques centaines d’annees ou de siecles, si le monde existe encore, combien de localites se glorifier ' ont d’avoir posse.de Adrien Babineau? Three Rivers, Leomin¬ ster, Worcester, Waterville, quelles autres encore.? La seule place a laquelle jusqu’a present il est reste constam- ment fidele, c’est le tableau d’hcnneur: son nom y figure chaque mois depuis quatre ans: c’est un record qui n’a probablement jamais ete atteint. Quant aux etudes, de¬ puis qu’il est parvenu au premier rang, il n’a jamais plus ced 6 cet honneur a un autre, quel qu’il tut. Les sports trouvent en lui, non pas un acteur, mais un spectateur des plus assidus et des plus enthousiastes. Ses autres qualites, jie ne vous les dirai pas de crainte de le voir rougir et sa longueur rentrer dans sa profondeur. ROBERT Bob” BALLARD Activites: Baseball, 1-2-3-4, Basketball, 3-4, Football, 1-2- 3-4, Handball, 1-2-3-4, Club Dramatique, 1-2-3-4, Schola Cantorum, “Quack’ r . Une des principautes de la classe, et pas des plus mi¬ nuscules. Rond ou carre, suivant l’angle sous lequei vous le considerez. Demarche lente, quelque peu dandi- nante. Sur les levres, avec un •sourire narquois, toujours le mot piquant, qui ne pique pas, qui ne fait que chatouil ler agrdablement; ce qu’il lui a valu que chacun de ses camarades lui ait reserve une niche dans son eoeur. Phy- siquement, Bobbie est un athlete qui a a son actif quelques heures de gloire ‘intra muros”. Ou d se trouve chez lui, c’est sur la scene, il ne pouvait en etre autrement: jovial et farceur comme il est, il sait dfirider les fronts les plus soucieux et Moliere, s’il l’avait connu, l’aurait embauche dans sa troupe. Il pretend qu’il va dire adieu a ses ca¬ marades. Ne le croyez que lorsque vous ne le verrez plus. Un petit au revoir, tout au plus. Il s’ennuierait trop, loin de nous. 30 Memini ALEXANDRE Alec” BELISLE Activites: Journaliste du College, “Quack”, 3, Club Dra- matique, 1, Club Litteraire. Sur ses traits on lit l’insouciance traversee d ' un sou- rire accommodant. La m£lancolie n’est pas son fait: il prend la vie par son cote aise. Dans la classe, il n’a pas de galons, mais si vous voulez entendre une bonne histoi- re pour vous desopiler la rate, allez l’ecouter un jour qu’il n’est pas trop endormi: il vous en contera qui chasse- ront les plus vilaines migraines occasionnees par une classe de Grec. “Alec” est journaliste. Cela n’Otonne pas: il a de qui tenir: son gran’p re a et6 une des gloires de la presse franco-americaine. Prends exemple sur lui, Alec: il ecrivait en frangais et n’admettait pas que la verity fit trop bon menage avec la fantaisie. Un magnifique champ s’ouvr ' e a tes activity. ERNEST Barney” BARNAUD Activite: Club Litteraire Francais. “Barney” est un nouveau, mais un nouveau qui eut vite fait de s’acclimater parmi nous et de se mettre a 1’unisson de la classe. Cela, il le doit a sa bonne humeur, au sourire perpetuellement epanoui sur ses levres. Il ne fait guere de bruit, et sa douceur, la fagon ddlicate dont il aime a rendre service lui ont attire bien des sympathies. Quelque pen timide, il n’a guere participe a nos sports qu’en spectateur heureux et her des ti ' iomphes de ses con- disciples autant et plus que s’ils etaient les slens propres. A l’etude, bucheur acharne qui a avale en quelques mois autant de latin et de grec que les autres en trois ans, ce qui ne lui a enfld ni le coeur ni les joues. LAURENT Larry” BALTHAZAR Activites: Cercle St. Jean, Archiconfrerie du Sacre-Coeur, Tennis, 1-2-3-4, Basketabll, 2-3, Baseball, 2-3-4. Laurent est une acquisition toute fraiche pour notre classe. Ayant pris un cours “post-graduate” l’annbe dernie- re, il est venu nous rejoindre en Versification au commen¬ cement du second semestre. Il a su immediatement se faire appr6cier de ses camarades par sa bonne disposition et son sourire quasi perpetuel. Laurent est un joueur de tennis accompli, s’ tant place sur le Junior Varsity en ’35, et sur ' le Varsity cette annee. Travailleur acharne., il sait, comme les Grecs de jadis, appr6cier ce qui est bien et ce qui est beau. Ses activites sportives ne l’ont nulle- ment empeehd de remporter des succes dans ses etudes. Rival de Normand pour les week-ends, que pour tout l’or du nionde il ne voudrait pas manquer. Memini 31 ALBERT Bouffy” BOUFFARD Activites: Basketball, capitaine du club des externes, Year Book Staff, Handball, 3-4. Faites la connaissance du “Clark Gable” de la classe de ’36. Albert nous est arrive, il y a deux ans, du Semi- naire Elymard. Jeune homme attrayant et d’un bon natu- rel. Travailieur constant. Meme apres les heures de classe, on le voit a l’ouvrage chez un apothicaire de la ville. Son bon sens et son rire convulsif lui ont acquis foule d’amis. Nous, tes confreres de classe et tes amis, nous te souhai- tons beaucoup de succes, ce qui sera, a bon droit, la re¬ compense d’un travail comme le tien! HOMER ' ' Cap” BOYER Activites: Basketball, 2-3-4, Baseball, 1-2-3-4, Tennis, 1-2- 3-4, Football, 3-4, Oercle St-Jean, “Quack”, 3-4, Year Book, Taille en colosse., gene parfois des deux battoirs qui lui servent de mains, Homer Boyer est notre Hercule. Mais an Hercule brave liomme, gentil, toujours sour ' iant avec un petit air protecteur quand de son haut, il contem- ple le gringalet Mandler. Grace a lui, notre bquipe de basketball se voit partout suivie de la victoire; le baseball espere autant de sa valeur et de son coup d’oeil. Et le tennis? Voyez le manier la raquette avec la dextdrit£ du plus habile des professionnels; si la coupe Davis revient un jour en Amerique, ce sera lui qui la ramenera. Bon eleve, autant qu’il est donne a un humain de l’etre; cama- rade serviable, qui compte autant d’amis que de condisci- ples. Le jour oil il nous quittera sera un jour de deuil, mais ce jour n’est pas pres d’arriver et Homer a trop bon coeur pour nous infliger cette peine. GEORGES Mush” CASAUBON Activites: Baseball, 3-4, Basketball, 2-3-4, Football, 4, Cer- cle St-Jean, Archiconfrerie du Sacre-Coeur, Club Litteraire, Tennis, 3-4. Bien pose sur de solides bases, Georges est un bon type, tranquille, a l’oeil moqueur. Rarement il prend part aux petites disputes qui s’elevent dans la classe; il est bien au-dessus de toutes ces querelles d ' enlants ai ec ses airs de philosophe en herbe. De pretention, il n’en con- nait pas meme le mot. Bon eleve, qui s’est classe parmi les premiers, meme quand il confondait “coq” et “Gau- lois”. Du Gaulois il a la prestance et s’il avait des mousta¬ ches tombantes, on le prendrait pour Vercing6torix. Mais un Vercing6torix souriant, qui adoucirait le sans-coeur de Cesar par les sons harmcnieux qu’il tire de sa guitare, car notre Georges se pique de musique tout comme un artiste d’opera. Au demeurant bon camarade qui fera plus tard le bonheur d’une gentille canadienne de Southbridge, a moins que Dieu ue dirige ses pas vers le sanctuaire, oil il sera la consolation de la veuve et le pere de l’orphelin. 32 Memini MAURICE Morico” COURCHESNE Activites: Club Dramatique, 1-2-4, Orchestre, 1-2, “Quack”, 3-4, Year Book. Morico est une charmante nature qui s’entoure facile- ment d’amis. Deambule comrne qui a pour ideal: se lais- ser vivre. Garg ' on de talents, pourvu qu’il les developpe; sans pretention ni vanite. C’est un Cornelien ne. Obtint un brillant succes dans “A qui le Neveu?” Maurice est affectueusement attache a son Alma Mater, comme a une maman a qui il est doux de desob6ir. Nul doute qu’il lui fera honneur. OMER COUTURE Activite: Club Litteraire Francais. Voila le seul de notre groupe qui n’a pas de surnom. Lequel conviendrait bien? Rien de malin, s. v. p. Omer est un bon garcon. Tous sont d’accord la-dessus. Modes- te, reserve, mais a la page. II est un modele — droit, pieux, fidele au devoir, pret pour le, travail, comme pour le plaisir, modere bien entendu. La renommde qu’appor- tent les prouesses atbletiques, il ne l’a jamais enviee. II est heureux de l’estime de ses maitres. ERNEST Ernie” FRECHETTE Activites: Baseball, 2, Co-capitaine du club de basketball des externes, Handball, 3-4. “Louis Honore”. Ce n’est pas encore le grand poete canadien, mais ga viendra, si on en juge par ses premiers essais, qui denotent beaucoup de progres. a realiser. Les orateurs l’interessent moins et Ciceron le laisse froid: le don de la parole est inne chez lui; demandez a ses voi- sins de classe comme il se connait a les d sennuyer, au point qu’il est etonne lui-meme du succes de fou rire qu’il obtient; pas n’est besoin de remonter a Ciceron pour ap- prendre a parler, alors qu’on bavarde si bien. Quant aux Grecs, ils sont trop poussiereux pour un esprit si “a la page”, et “Hellas” n’est plus pour lui qu’un lamentable “helas!”. Memini 33 CLIFFORD Fritz” GAUCHER Activites: Schola Cantorum, Debating Club, Year Book, Journaliste du College, Club Utteraire. II n’est pas membre du personnel dirigeant, mais on le croirait digne de l’etre. Eleve brillant. A l’ecole de Marlboro, il decrocha tous les premiers prix de sa classe. Au College de l’Assomption il a aussi obtenu plusieurs pal- mes. Le journalisme a ouvert un nouveau champ a ses talents. Ordinairement un des premiers de classe, Une belle intelligence unie a un grand coeur. Aspire l’ecole du journalisme. Il n’a pas a craindre l’insucces. RAYMOND Jack” JACQUES Activites: Handball, 1-2-3-4, Year Book Staff, “Quack”, 3-4. Pres. Club Litterair ' e Frangais. L’oeil clair, la parole legere, le ton optimiste, voiia maitre Raymond Jacques. Fut pendant quelque temps la- tiniste, nelldniste, devint trigonometre. Joyeux partout, sauf un air penaud et contrit, quand ses devoirs sont en retard. Eh classe, ses alertes recitations donnent souvent naissance a un succes general d’hilarite. Un grand coeur. Toutes les dcoles devraient posseder un exemplaire de ce type joyeux, ouvert, spontand, qu’est Maitre Jacques. Un charmant compagnon. GERARD Mister” LAFRANCE Activites: Club Litteraire, Debating Club, Baseball, 1-2, Cercle St-Jean, Year Book, “Quack”, 3-4, Or- chestre, 1-2-3. Temperament d’artiste. Musicien ne, pianiste de rare habilete, chantre au timbre d’argent et. a la voix drail- lee. A obtenu de beaux succes sur la scene dans les roles de seigneurs, de nobles, de chevaliers “sans peur et sans reproche”. Vous avez vu l’ocean courrouce quelque part? Et les recifs ou se brisent les flots? L’immobilite du rocher est une faible image du calme de notre ami. Avec cela, beaucoup de savoir-faire et de distinction, meme de l’ambition. 34 Memini MARIUS Fairy” LANTHIER Activites: Baseball, 3-4, Club Litteraire, Varsity Mascot, Tennis, 1-2-34. Dans les petites boites il y a de bons onguents. Quoi- que petit de taille, Marius a su faire son chemin partout et on tout, durant les quatre annees qu’il a passe avec nous. Cependant, en le regardant maintenant, on ne re- trouve plus en lui le frele gosse d’il y a quatre ans. II lui arrive meme parfois de caresser sur sa joue quelque duvet naissant. Marius prend ses etudes a coeur et se prepare au droit. Sa physionomie attrayante, ainsi que sa personnality joviale, lui ont valu une place de choix dans le coeur de chacun. ROGER Joe” LAROCHE Activites: Basketball, 2-3-4, Baseball, 2-3-4, Football, 4, Club Litteraire, Cercle St-Jean, Tennis, 3-4. Club Dramatique, 1-2-3-4. “Joe” est une belle figure de jeune homme, au teint frais et rose. Ce clich£ nous le montre assez calme, mais le photographe a du hater le ddclic de l’appareil. “J. P.” a une multitude d’amis. Son sourire ingenu lui a valu une large popularity. Sur le terrain athletique, “Joe” a plus d’une fois gagne son monogramme de football, basketball et tennis. Nul plus que lui ne l’avait merite. Elleve intelligent et laborieux, toujours en quete de quelque explication suppl mentaire pres de son voisin, alors qu’il suffirait d’ecouter le professeur. RAOUL Tubby” LAROCHELLE Activites: Basketball, 1, Cercle Dramatique, 1, Club Lit¬ teraire. Voila l’homme a la main toujours ouverte. On trouve chez Ttibby les qualites d’un homme destine a reussir, no- tamment, l’esprit de recherche, mais, est-ce bien une qua- lite? Combien de fois ne nous a-t-il pas mis sur les epines, dans le laboratoire de chimie, en melant tout ce qui lui tombait sous la main, au hasard: il voulait, disait-il, “constater les reactions”. Les reactions, c’est le nez de ses voisins qui en etait victime. Il se destine a la mede- cine, oil il rdussira, si on en juge par ceux de sa famille qui l’ont pre,cedd dans ce champ si fertile. Son peche mignon est une generosity sans limite. Donnez, donnez, il vous en restera toujours quelque chose; oui, l’amitie des homines et la recompense de Dieu. Nous allons le perdre, parait-il, l’ann6e prochaine, si l’on en juge par les nom- breux prospectus de colleges qui s’entassent dans son pu- pitre. Mais qui vivra verra. Memini 35 RAOUL Chick” LEBLANC Activites: Baseball, 3-4, Tresorier de la Classe, 2-3-4, Cer- cle St-Jean, Club Litteraire, “Quack”, 3.-4, Year Book. Voici, sans contredit, l’homme le plus populaire de la classe. Chick, avec sa physionomie pouponne et toujours avenante, a su depuis la premiere annee gagner le coeur et l’estime de ses condisciples aussi bien que de ses mai- tres. II a souvent remporte les plus grands succes sco- laires. II s’est meme lance dans les sports, quoique sa taille liliputienne soit un obstacle a sa rhussite. Mais, David n’a-t-il pas triomphe de Goliath? II est doue d’une personnalit6 attrayante dont il est digue, et Dieu sait s’il en tire profit. En tout cas, bonne chance, Chick, nous esperons te revoir l’an prochain. ROLAND Rollie” Mandler Activites: Club Litteraire, Club Dramatique, 1, Gerant de Baseball, Cercle St-Jean. II n’y a pas moyen de ne pas s’entendre avec lui. Un vive-la-joie, toujours remuant, toujours en quote de quel- que farce ou de quelque bon mot. Mais c’est en classe qu’il s’en donne: ses reparties ont le don de derider les fronts les plus soucieux, de reveiller les plus endormis; on dit meme qu’il a le secret de dissiper le sdrieux le plus olympien de tel de ses professeurs. Notre grand roman- cier, Courchesne, se propose de composer une nouvelle “Chanson de Roland” qui comptera au moins le double des chants de la premiere — et qui nous montrera notre iieros allant de triomphe en triomphe jusqu’a ces victoi- res plus douces sur les belles “Aude” de la societe fitch- burgeoise, oil, dit-on. ses conquetes ne se eomptent plus. Courage, Roland, que ne re.ussiras-tu pas, quand tu auras suce toute la substantifique moelle des sages de la Grece et de Rome? LEON Petunia” MENARD Activites: Football, 4, Baseball, 3-4, Club Litteraire. Un vieux loup de mer, voila Mdnard. Virgile, Cice- ron, Xenophon le lalssent froid. Mais Neptune, la divine Thetis, les nymphes et les naiades, voila les divinites auxquelles il a dans son coeur eleve maint autel. L.’oc6an l’attire: il est le fier proprietaire d’un magniflque yacht sur lequel il se laisse bercer, au gr6 des vents, sur les flots bleus. Sous son air bonasse, il y a, parait-il, un belli- queux, mais son ire ne s’excite que contre les etres ina- nimes, ce qui lui a valu le titr ' e de “Destructeur de la Maison”. Qui l’eut cru? Certes, pas Ratte qui bien des fois s’est permis en pleine classe de grec, s’il vous plait, de le reveiller au milieu d’un reve aquatique qui se pour- suit toujours et ne s’acheve jamais. Vogue, L£on, et pom- cordial dans les tempetes emporte le meilleur souvenir de tes condisciples. 36 Mfmini RAPHAEL Ralph” NORMAND Activites: Baseball 3-4, Football, 1-2-3-4, Club Dramati- que, Club Litteraire. Voila l’homme qui chaque lundi matin se demande: “Fera-t-il beau samedi? Esperons que oui.” En effet, Ra¬ phael est un fort “week-ender”. Plus a l’aise au volant de la machine de son pere que devant un r6bus d’alge.bre ou un theoreme de geome.trie. Aimable envers tous, il vit sans trop de tracas et attend patiemment le jour oil il sera propribtaire de la boulangerie Normand Freres, et alors, quoiqu’il advienne, rien ne pourra changer notre Raphael. En attendant, il petrit a sa fagon grec et latin. NORMAND Pelky” PELLETIER Activites: Baseball, 1-2-3-4, Basketball, 1-2-3-4 Football, 4, Schola Cantorum, Handball, 2-3-4, Club Litte¬ raire. Encore un Normand, c’est-a-dire un finaud, un dd- brouillard. Regardez-le, il semble toujours vous dire: vas- y, moil gars, moi jie ne me press© pas et j ' arriverai quand meme. Sans avoir l’air d’y toucher, il est de toutes les activitds extra-scolaires, oil il excelle. A l’etude et en classe, il a pour principe qu’il faut ce qu’il faut, mais pas plus: “mens Sana in corpore sano”, et il ne faut pas favoriser l’un au detriment de l’autre, surtout le premier au detriment du second. Homme d© confiance, c’est lui qui est charge de ramasser nos chefs-d’oeuvres a la fin de chaque etude et de les porter a nos professeurs. Avec quelle fierte il traverse etude et corridors, pliant sous le. fardeau des lucubrations geniales de nos esprits ou le serrant amoureusement dans ses bras! ALBERT Foggy” PETIT Activites: Baseball, 1-2-3-4, Football, 4, Club Litteraire, Club Dramatique, 3. Le Moyen-Age a eu son Albert-le-Grand. Nous, nous avons notre Albert Petit, petit par le nom seulement, car il est grand par la taille et le coeur. Il grandit tous les jours par l’esprit qu’il developpe au contact de Ciceron, Virgile, Xdnophon, Plutarque, et dans l’estime de ses ca- marades, a qui il ne sait pas refuser un service; ses no¬ tes grecques font, a l’approche des examens, le tour de toutes les mains, il est la providence de tous les pares- seux et de toils les retardataires. Vive Albert! Que Sun- cook ne le garde que juste le temps de lui rendre de nou- velles forces. Et qu’il revienne nous aider encore de son exemple et des richesses qu’il accumule de sa belle ecri- ture dans des cahiers bien tenus! Memini 37 JEAN Johnny” PLANTE Activites: Baseball, 2-3-4, Basketball, 2-3-4, Tennis, 2-3-4, Club Litteraire, Schola Cantorum. Voila l’homme qui se fait un point de rendre bomma- ge la ou hommage est du. Johnny est un des athletes les plus accomplis de notre classe. II n’etait qu’en Syn- taxe qu’il joua dans la Tennis Varsity. Ici, dans sa ville natale, il a acquis !a reputation d’un bon joueur de ten¬ nis. Jean est aussi un arbitre de basketball de merite, et ses decisions, empreintes de la plus stricte justice, sont toujours acceptbes. PAUL Squint” QUINTIN Activites: Basketball, 3-4, Football, 3-4, “Quack”, Year Book, Schola Cantorum, Club Litteraire. Paul est d’un bon naturel et il est toujours empresse a plaire aux autres. Il a acquis la renomm e d’etre le l ' avori de tous. Paul n’est jamais perdu lorsqu’il s’agit de parler. C’est l’artiste de la classe: dessein, peinture, ca¬ ricature. La, il est a son affaire. Son dada est la pho- tographie, et le plus brillant, comme le plus charmant, avenir s’ouvre devant lui. Nos meilleurs souhaits, Paul. GREGOIRE Rats” RATTE Activites: Club Dramatique, 1-2-3-4, Cercle St-Jean, Club Litteraire. Voici un de nos meilleurs acteurs, ou mieux. ac- trices, car Gregoire s’est illustre clans les roles femininsj Sa voix, sa figure, sou coeur le pr6disposent a toutes sortes de prouesses et de succes dans ce genre. Ce sera un jour le “Racine” de la classe, a moins que la gloire de Fenblon ne le tente. “Puer egregiae indolis”, il accepte les malices et les rend genbreusement. Spirituel, il sait se dbfendre “unguibus et rostro”. Bavard comme les personnages qu ' il represent© sur la scene. Heu- reusement qu’il n’a pas vecu au temps de Ciceron: nous en aurions des Catilinaires a traduire! Gregoire, si la parole est d’argent, le silence est d’or. 38 Memini CHARLES ' ' Schnozzle” REIMER Activites: Baseball, 3-4, Football, 4, Orchestre, 2-3, Club Dramatique, 3, Club Litteraire. Voici notre “Charlie”. Taille en hercule sur de lon¬ gues jambes. Les yeux grands et vifs qui semblent vou- loir vous manger tout cru. Le nez, oh! mais, admirez ce monument; heureux Charlie! quand il arrive quelque part, si vite qu’il aille, son nez l’a toujours precede d’un demi mille pour l’annoncer. II a le verbe haul,, mais n’ayez pas peur, sa parole fait plus de bruit que de mal et Charlie a trop bon coeur pour vouloir faire la moindre peine a qui que ce soit. Eleve serieux et enjoue, il est le type charmant de la jeunesse rayounante. ROGER Fat” ROBITAILLE Activites: President de classe, Baseball, 1-2-3, Football, 1-2-3-4, Handball, 1-2-3-4, Tennis, 1-2-3-4, Club Litteraire, Club Dramatique, Gerant de la High School Varsity ’35, “Quack”, 3-4, Year Book. L’ltalie a son Mussolini, l’Allemagne son Hitler, la classe de Versification a son Roger. Des sa premiere annee il semble avoir etd mordu par l’insecte presiden¬ tial. Il ne s’en est jamais completement remis. Il fut tout de suite l’“officier” de la classe. Surtout il est chef quant aux etudes. Populaire, il l’est, et comment? Gros, grand, grassouillet, le port energique, la mine here, l’oeil d’aigle, le verbe haut, bref, imperatif, c’est plus qu’il n’en i ' aut pour lmpressionner et ramener a lui les suffrages. Au demeurant bon garcon, accommodant comme toils les forts, et serviable comme tous les grands coeiirs. C’est notre President, et si plus tard il preside a ses affaires comme a notre classe, il sera l’homme ideal qu’Holyoke choisira pour maire, et que le successeur des successeurs de Roosevelt le voudra pour successeur. RENALD Whang” SENAY Activites: Baseball, 1-2-3-4, Basketball, 1-2-3-4, Football, 3-4, Club Litteraire, Debating Club, Club Dra¬ matique, 2-3, Archiconfrerie du Sacre-Coeur, Cercle St-Jean, Secretaire de la Classe, Redac- teur du “Quack”, 3-4, et du Year Book. Voici le sphynx. Qu’est-il?. litterateur?. poete? . oui, quand il vent s’en donner la peine. Philosophe? .orateur?. Pourquoi pas?. Il y a en lui de l’etoffe a revendre. “Quo non ascendam?” telle semble etre sa de¬ vise. Voyez cet oeil retors, ce sourire enigmatique qui ne s’emeut de rien; c’est tout ce qu’il faut pour un poli- ticien. On dirait qu’a 17 ans il connait tout de la vie. L’initiative est son fort. Avez-vous connu le “Quack”? Ce fut son premier amour; pourquoi faut-il qu’un trepas premature le lui ait ravi? Aujourd’hui le “Year Book” est son enfant cheri, auquel il consacre toute sa tendres- se et tout son devouement. Fier, plaisant, spirituel, il sait preter une oreille discrete a nos faits et gestes que consigne ce recueil. “Forsan et haec olim meminisse ju- vabit.” DO NOT SELL Rev. L. Edward Moreau, A. A. High School Seniors must often won¬ der why their English professor keeps telling them at the end of the year, Do not sell your ' Milton’s Minor Poems’ nor your ' Shakespeare’s Works’. ” If these books, filled perhaps with illegible notes, have not already been sold, the students will probably ask, Why make such a fuss over two sixty-cent books?” The answer may be that the professor, having done his utmost to instill into their hearts a love of good literature, hopes that these books will become the nucleus of an ex¬ cellent library and a bulwark against any possible invasion of cheap literature. Per¬ haps he remembers Channing’s praise of these great writers: They (books) give to all who will faithfully use them, the society, the spiritual presence, of the best and greatest of our race. No matter how poor I am; no matter if the pros¬ perous of my time will not enter my obscure dwelling; if the sacred writers will enter and take up their abode under my roof, — if Milton will cross my thres¬ hold to sing to me of Paradise; and Shakespeare to open to me the worlds of imagination and the workings of the human heart, — I shall not pine for want of intellectual companionship, and I may become a cultured man, though excluded from what is called the best society in the place where I live.” Or perhaps he has just been thrilled by the finding of some personally an¬ notated classic of his school days as the present writer was by the recent recovery of a Greek exercice book, stolen ten years ago and containing, over each word, its English pronunciation. Undoubtedly he hopes that in future years his pupils will enjoy reading books which have helped to develop in them the love of noble and beautiful things, and which later on will be golden keys to open the storehouse of school-day memories. Good books are like companions se¬ lected from among the most richly gifted sons of God. They are companions who will not desert us in poverty or sickness or disgrace. Jeremy Collier says that good books are a guide in youth, and an en¬ tertainment for age. They support us under solitude, and keep us from being a burden to ourselves. They help us to forget the crossness of men and things, compose our cares and our passions, and lay our disappointments asleep. When we are weary ot the living, we may repair to the dead, who have nothing of peevish¬ ness, pride, or design in their conversa¬ tion.” When the struggle of life has be¬ come unbearable and the monotony of our daily toil has destroyed all enthusiasm in the soul, good books offer an escape from the drudgery of our existence. They (books) keep up our hope,” says James Freeman Clarke, awaken new courage and faith, soothe pain, give an ideal life to those whose homes are hard and cold, bind together distant ages and foreign lands, create new words of beau¬ ty, bring down truths from heaven, — I give eternal blessings for this gift, and pray that we may use it aright, and abuse it not.” May our young graduates understand that the love of good literature will open for them a treasure-house filled with pre¬ cious and priceless blessings by means of which they may walk through the most sublime and enchanting regions with the nobles minds. For a great book that comes from a great thinker,” writes Theo¬ dore Parker, i s a ship of thought, deep- freighted with truth, with beauty too. It sails the ocean, driven by the winds of heaven, breaking the level sea of life into beauty where it goes, leaving behind it a train of sparkling loveliness, widening as the ship goes on. And what a treasure it brings to every land, scattering the seeds of truth, justice, love, and piety, to bless the world in ages yet to come!” “Books, we know, 4re a substantial world, both pure and good; Round these, with tendrils strong as flesh and [blood, Our pastime and our happiness will grow.” William Wordsworth. ! P Odilon IIDesjardins PMoreau [IGaucher Memini 41 ADIEU A NOS PROFESSEURS PERE ODILON. A vous, Pere Odilon, dont la maitri- se, non seulement quant a la discipline, mais surtout quant a la direction intellec- tuelle, a su si bien nous mener a travers le champ des difficultes vers les sommets ardus, nous offrons nos remerciements les plus sinceres. La crainte que nous avions au debut de l’annee a propos du travail s’est metamorphosee en une extreme jouissance. Car vous avez su al- leger les classes qui en elles-memes sont un peu ennuyantes. Aux profondeurs de Virgile, de Xenophon, de St. Jean Chry- sostome, de Corneille, vous avez mele Bazin, et des lectures tres instructives. Zeus, Poseidon, Thetis, St. Louis, Ri¬ chard Cceur-de-Lion, Jeanne d’Arc, nous ont interesses bien plus que les aoristes seconds ou le maniement des gallicismes. Votre interet pour la classe a porte ses fruits. Vos sages conseils nous ont montre la valeur des etudes classiques. Soyez as¬ sure, cher Pere, que votre aimable person- ne sera a jamais gravee dans notre me- moire. PERE EDOUARD. A vous , reverend Pere Edouard, no¬ tre reconnaissance la plus vive pour votre devouement incessant. Shakespeare, Mil- ton, Macaulay ne sont pas tous les jours agreables et, sans votre presence et votre insistance, sans vos explications limpides, nous aurions plus d une fois cede a la tentation de fermer le livre. Mais vous etiez la, soucieux de nous faire compren- dre ces chefs-d’oeuvres, impregner nos es- prits de toutes les richesses spirituelles qu’ils renferment, et, malgre une jeunes- se qui s’attarde vraiment trop en notre compagnie, nous nous sommes efforces de les comprendre et de les gouter. Et puis, vous saviez organiser prome¬ nades, clubs litteraires, debats: autant de fagons de briser la monotonie de la classe. De tout cela, merci. Soyez assure que nous ne perdrons rien de tout ce que vo¬ tre zele a su vous faire trouver pour no¬ tre formation et que vous garderez tou- jours parmi nous le souvenir le plus aimant. PERE PIERRE. A vous, reverend Pere Pierre, notre plus profonde reconnaissance pour vos enseignements lumineux sur les verites qui doivent nous guider dans la vie. Bien des fois sans doute, les termes philoso- phiques se sont embrouilles dans nos es- prits novices encore dans Part de deme- ler les notions abstraites. Mais si vous n’avez reussi a faire de nous que des theo- logiens en herbe, vous avez du moins assis sur des bases sol ides nos convictions reli- gieuses. Mais vous n’etes pas seulement profes- seur. Vous etes surtout prefet de disci¬ pline. Discipline, mot que nous n’appre- cions pas assez dans le courant de l’an- nee et qui pourtant est de notre fa- mille: disciple” et discipline” sont fre- 42 Memini res et soeur et descendent du meme pere, le verbe disco ”. C’est elle qui met de 1’ordre dans la maison, qui fait regner autour de nous le calme et le silence, sans lesquels il n’y a pas de formation serieuse possible. Aussi, si nous n’avons pas ete des disci¬ ples trop imparfaits, nous en faisons re- monter le merite a notre soeur la discipli¬ ne dont vous avez ete le gardien vigi¬ lant. A ce titre, vous avez droit a notre gratitude la plus sincere et a une place de choix dans nos souvenirs d’Ecole Su- perieure. PERE HENRI. Vous nous avez inities aux acides, hy¬ drogene, oxygene, chlore, mercure et bien d’autres substances. Vous nous avez appris ce que sont les reactions chi- miques et combien il est amusant, dange- reux parfois, de meler Jes gaz a tort et a travers. Nos experiences, bien imparfai- tes encore, repandaient autour de nous des odeurs qui n’etaient pas celles de nos vertus; le diable etait dans la cabane et se faisait sentir. Toujours est-il que nous nous sommes beaucoup interesses a vos classes, que nous y avons trouve grand profit, que nous y avons pris gout et que le regret de vous quitter est adouci par l’esperance de vous retrouver dans deux ans, oil vous completerez ce que vous avez si heureusement commence. M. DESJARDINS. Vous nous avez enseigne la physique et la trigonometric. La physique, passe en¬ core: on y comprend quelque chose, on s’y interesse naturellement. Mais la trigono¬ metrie! un tunnel sans fond dans une nuit sans lune. Et pourtant, vous avez reus- si ce miracle de nous interesser et de nous faire presque aimer cette science abstruse. Ne criez pas a l’exageration. Clifford Gaucher lui-meme reve d’angles, trian¬ gles, sinus, cosinus, logarithmes. A qui devons nous ce revirement ? A vous, a votre patience a nous repeter ce que nous ne comprenions pas du premier coup, a vos comparisons originales et claires au- tant que Ton peut l’etre en pareil sujet. Aussi, acceptez notre merci a la fin de cet¬ te annee et puissions nous tous nous re¬ trouver l’an prochain autour de vous dans le laboratoire des Belles Lettres. M. GAUCHER.. Votre ideal, durant les classes d’ins- truction civique et jadis d’histoire des Etats-Unis, etait de faire de nous de par- faits citoyens. Mais votre cours s’agremen- tait de tant de remarques fines, d’anecdo¬ tes savoureuses ou petillait votre esprit gaulois, que je crois bien que vous avez depasse votre but et que vous avez fait naitre plus d’une vocation de politicien. Representants, senateurs vont pulluler parmi vos anciens eleves, et qui sai t si un jour vous ne serez fier d’aller saluer l’un d’entre eux a la Maison Blanche? Quoi qu’il nous arrive, et quelles que soient les gloires qui nous attendent, nous n’oublie- rons jamais vos classes si interessantes et dans notre coeur il y aura toujours une bonne place pour vous. Raoul Le Blanc. Memini 43 CLASS PHOPHECIES by Clifford Gaucher As usual, on Saturday afternoon at the Daily Clarion’’ office, things were rather quiet. Newshawks were sitting around, playing poker, until the last edition rolled off the press. The sour-faced, sardonic city editor enjoyed watching Belisle wipe cuspidors. You’ll wipe cuspidors in this office as long as you continue to omit middle ini¬ tials in your stories. Furthermore, the Honorable Raoul A. Leblanc, Mayor of Leominster, has threatened to sue the Clarion’’ if birds like you spell his name Le Blanc” again”. The city editor was interrupted in his tirade by the ringing of the telephone. Hello”, he barked. Yeah, okay. I’ll send a man right away”. That old buzzard, Senator Homer Boyer, has a statement on the relative merits of high tariff against low tariff. Ask him if he’s going to keep a few of his campaign promises. Oh yes, here’s a bill for his campaign manager, George Casaubon, charging for the Clarion’s boosting during the election.” Having nothing else to do, the city editor began reading Le Petard”, that dynamic French paper from Lewiston, edited by Maurice Courchesne, who, as usual, was baiting his rival, Raymond Jac¬ ques, editor of Le Voix de Fishburg”. The desk man was interested in the fol¬ lowing annuoncement: Le redacteur jac- ques de La Voix de Fishburg, a bien vou- lu embrouiller le peuple au sujet des elections prochaines. Nous affirmons de nouveau que le seul homme qui puisse eclairer le chemin vers le droit et la justi¬ ce est l’honorable Ernest Frechette, candi- dat Socialiste pour la presidence. Un vote pour Frechette, c’est un vote pour un es- tomac plein.” Still at it”, thought Gaucher. The two were bitter political enemies and attacked each other fearlessly — in their respective newspapers. Courchesne had humiliated Jacques by printing his name without the usual capital J. The other re¬ taliated by simply calling Courchesne Le monstre de Lewiston” in all articles. There are a few other Assumption Alumni in Maine”, the editor recollected. 44 Mhmini Let’s see: there’s Adrien Babineau, the Nobel prize winner of I960 for notable scientific achievement, and Dr. Raoul La- rochelle, the well-known surgeon who can take anyone’s liver apart and put it back together again with his eyes blind¬ folded. Then, there’s Robert Baliard of New Hampshire, who owns a chain of cocktail rooms up there, The Too-Too Divine Shoppes”. A pause that makes you fresh!” Ah, at last we can beat it,” cried several staff members as the final edition of the Clarion” was brought up. Okay, you birds, scram!” called the city editor. In the comparative quiet of the news¬ room, Gaucher leaned back, thinking of the old school days. 1 wonder what the gang is doing now”, he mused. It seems that the old ’36 class graduated several priests: Laurent Balthazar, Roland Mand- ler, Charles Reimer, and Gregoire Ratte. Among the big bosses of Ye Little Drugge Shoppes, a nation wide chain store organization, we find Ronald Se- nay, Albert Bo uffard, Marius Lanthier, and Roger Laroche. Recently Doctors Gerard Lafrance, Roger Robitaille, and Ernest Barnaud, sent several of their pa¬ tients to have their prescriptions filled there. Much to their surprise, they found that Ye Little Drugge Shoppes sold everything from ice cream to alarm clocks,, but no drugs!” The city editor started to read the Clarion”. Here and there were a few notes of special interest. Local Boys Slated For Promotion”, he read. Major Paul Quintin of the U. S. Cavalry and Captain Leon Menard of the S. S. Fall River will soon be given higher posts, it was reported at Washington headquar¬ ters today. Senator Homer Boyer is pulling the strings”, charged Civil Ser¬ vice Commissioner Omer Couture. The Senator only smiled when questioned by reporters. Merit will be rewarded”, he said. A couple of advertisements also in¬ terested the Clarion” editor. The bread you love to clutch — Eat Normand Bros. Bread, the only bread with vitamins x! y - a. Be buried with a smile”, he read on. Let Albert Petit, Suncook’s scientific Undertaker, bury you as only an expert I can! Turning to the sports pages, the editor found more interesting news. Boston Bee’s Star Hurler Stings Yanks in 5-0 Shut-out. Normand Pelletier, Former As¬ sumption Player, Pitches No-Hit, No-Run Game. Says he owes his success to Skel- ley training.” On the next page was another item of interest. Local Net Player in Forest Hills Finals. John Plante reached the tennis finals to-day by defeating Etaion Shrdl in straight sets, 6-3, 6-0, 6-4. Plante is a heavy favorite to win the title to¬ morrow.” The wife and kiddies for me”, ex¬ claimed Gaucher as he glanced at his watch. It’s a good thin g I’ll be away from all this until Monday; I’m slowly going nuts!” All was silent around the Clarion’s plant — the home of the peepul’s de¬ light. In witness hereof: C. Gaucher, Class Prophet, R. Robitaille, Class President, R. Senay, Editor. Memini 45 WHO’S WHO IN 1936 Most to be Admired .„...... Roger Robitadle Most Popular Student . Roger Laroche Most Bashful Student .... Homer Boyer Most Ambitious .... Gerard Lafrance Most Likely To Succeed..... Roger Robitaille Brightest Student ________ Clifford Gaucher The Woman Hater _______ Homer Boyer Best Looking Student ........ __ Marius Lanthier Class Wit ____ __ Renald Senay Best Actor __ __ Robert Ballard Best Orator ____ Clifford Gaucher Best Dressed ___ Ro er Robitaille Class Athlete _____ Homer Boyer Jolliest __________ Roger Laroche Best French Author (Prose) ___ Rene Bazin Best French Author (Poetry) . Pierre Corneille Best English Author (Prose) ... Nathaniel Hawthorne Best English Author (Poetry) ....... John Milton Best Writers of English Compositions ___ Clifford Gaucher Renald Senay Adrien Babineau Best Writers of French Compositions .. Maurice Courchesne Jacques Raymond Georges Casaubon Best Movie Actor . George Arliss Best Movie Actress. Claudette Colbert 46 Memini Quand nous etions sous la lerule du P. O scar Pour feter, l’Pere Oscar Je voudrais, dit Ballard, Eitre un peu plus bavard. Quant a moi, dit Frechette, Jouer d’la clarinette Et lui faire risette. Moi, Normand Pelletier, Je dirais volontiers Qu’il est depareille. Helas! dit Larochelle, Ma trop pauvre cervelle Ein ce jour est rebelle. Je ferais un sonnet, Si j’osais, mais ce n’est Pas mon fort, dit Senay. Et moi, dit Babineau, Je ferais un rondeau, Mais je suis si nigaud! Je brulerai beau cierge Pour lui devant la Vierge, Promet Wilfrid Thivierge. Je veux, dit Casaubon, Lui dire tout de bon Qu’il est maitre Sorbon. J’ai la ferine assurance Qu’avec lui l’on nuance, Dit le grave Lafrance. Comment etre 1 ' lemard, Soupir’ Ldon Menard, Avec le Pere Oscar? II connait son metier Et nous tient eveilles; Qu’en penses-tu, Lanthier? Je suis sage a mon banc Avec lui tout le temps, Pretend Raoul Leblanc. Pas un devoir rate N’oserait presenter En ce beau jour Ratte. Plus ne remets a Paques Mes devoirs, m’a dit Jacques, Avec lui pas de craques! Et moi, j’ai ddcouvert L’art, declare Mandler 1 , De ne plus etre en l’air. Alexandre Belisle Trouve que c’est facile D’avoir maint’nant du style. Que je suis erudit, Avec, clame Petit, Tous £es mots inedits! Ses classes sont, dit Plante, Vraiment desopilantes, Qu’il se facile ou qu’il chante. Notre maitre est de taille A braver 1a. bataille Avecque la mitraille De ses belles trouvailles, M’a confie Robitaille. Pere Oscar, c’est de l’or, M’a dit Franklin Meanor; Trouvez-vous que j’ai tort? Qui ne voudrait aimer Maitre si renommd? Dit le tendre Reimer. Eit le “petit Boyer” Voudrait que vous voyez Comme il sait vous choyer. Les sentiments en foule Pour vous liantent la boule Du sympatliique Houle. Quant a Clifford Gaucher, II se ferait hacher Avant de vous lacker. Grace a vos soins, Dupuis Pretend que s’est enfui, Ce qu’il avait d’ennui. Et pour clore la chaine, Je dis avec Courchesne Que tout a vous encliaine Vo s chers petits sans-gene. Quant a moi, ma caboche Est vide comm’ un’ cloche. Mais soyez sans reproche: Je reste votre mioche Reconnaissant. — Laroche. En la fete du Pere Oscar Zoppi. 18 novembre 1933. Memini 47 Our Class Comedy of Errors Most popular book. Latin Text Favorite study . Greek Most disliked period . Recreation Most bombastic student . Couture Quietest student —. Petit Tallest student . Leblanc Shortest student . Boyer Most popular event.Monthly Reports Best newspaper . Gazette Our mathematician . Courchesne THAT’S A DIFFERENT STORY Menard: Father Edouard just gave me a long talk on the inefficiency of my work.” Normand: Was he trying to fire you with ambition?” Menard: No, he tried to fire me with penances and detentions.” CLEANINGS FROM THE CAMPUS The object of my affection Gerard Lafranee Peck’s bad boy ... Chick Leblanc Man On The Flying Trapeze .... Squirt” One In A Million ... Schnozzle” The Rivals .. Normand and Senay Treasure Island .... Assumption Cafeteria Night and Day . Assignments The Forbidden Trail _ Burncoat Street Music in The Air . Greek Classes The World Moves On Recess at Assumption Isn’t It A Shame . Book Reports Twice Told Tales . Teachers’ Jokes Seventeen . Any Senior YOU’VE HEARD THEM SAY. Foggy_ Got a butt, Ballard?” Squirt_ When I was in the army.” Normand. To-morrow is Satur¬ day: I hope it’s nice. Gaucher. Any news for me, Se¬ nay?” Barnaud_ It’s ECth-quithite”. Babineau.... Absolutely, you’re wrong.” Leblanc. Don’t vatch me.” Robitaille.. What do you want for your dessert, Schozzie?” Ballard_ You’re not the only oyster in the stew ” Ratte_ Any books to sell?” Belisle. What’s new, to-day, keeds?” THE BOY PULLS A FAST ONE Pelletier, having learned a few che¬ mical symbols in the laboratory, springs them on the boys in the refectory. Bal¬ lard, pass me the Sodium Chloride, the C i2 H 22 0 ii and the H 2 O.”. The boy has quite a sense of humor. THE ABSENT-MINDED PROFESSOR Fr. Edouard, who has a particular fondness for dictation of English notes in class, found himself in an embarrassing situation one day, as he began reading Thackeray’s Henry Esmond”. ' Thinking that he was dictating he began Then, comma.” You can imaginne how the pupils enjoyed his embarrassment. This helped to relieve the pain in sore wrists. Memini 49 TROISIEME PARTIE ACTIVITES SOCIALES ET LITTERAIRES PART THREE SOCIAL AND LITERARY ACTIVITIES 50 Memini Farewell Address By Renald Senay Time is flying on ' Golden Wings”, and as we look back on the four years we spent here at Assumption College High School, we recall many pleasant memories which are very dear to us all. When we entered Assumption High School, we were mere youngsters. During four long years, the school gave us material care and impart¬ ed to us noble ideals, sounds principles, and a c lassical training. Our bodies and souls have grown more mature in this wholesome atmos¬ phere, and now we leave the school as full-fledged young men. Unfortunately, some will be unable to continue their studies. Some will matriculate at other institutions of learning. Many will return to their Alma Mater to pursue their college course. No matter what the future holds in store for us, we should always remain attached to our beloved school, and to our professors, for we owe them a debt of gratitude that we can never repay. Therefore, let us, the Senior Class of 1936 of Assumption College High School, pledge our allegiance to our Alma Mater, and resolve to uphold its honor and highest interests in the long years to come. Farewell, therefore, Classmates, and let us all be faithful to the resolutions formulated on this great day of Commencement! 52 Memini I WONDER WHY Class Poem I wonder why, four years ago, l would have been so glad to know That graduation day was nigh, When I would leave Assumption High. I wonder why. I wonder why I looked ahead, And had no thoughts of fear or dread At leaving these beloved walls To walk the road inhere duty calls. I wonder why. I wonder why, I sadly sigh, Now wishing years had not gone by, And brought that parting day to me, Which, at one time, 1 longed to see. I wonder why. I wonder why I never thought That all the studies I was taught Were really pleasures unadorned, And not just labor to be scorned. I wonder why. By Gerard Lafrance. Memini 33 Franco - Americains Par Maurice Courchesne Nous sommes justement fiers d’etre citoyens des Etats-Unis, l’un des pays du monde les plus etendus, les plus prospe- res et les plus heureux. Ne le soyons pas moins d’appartenir a cette race frangaise, dont Fame chevaleresque, la foi ardente, la bravoure legendaire, le noble ideal, l’histoire toute entiere est de celles qui font le plus honneur a l’humanite. Comment ne le serions-nous pas sur cette terre d’Amerique, ou tout chante la gloire de nos ancetres, les premiers Fran¬ co-Americains ? Franco-Americains, ces compagnons du premier explorateur des cotes des Etats-Unis, de ce Verrazzano qui voya- geait au nom du roi de France sur un vaisseau ou flottait le drapeau fleurdeli- se. Franco-Americain, Champlain qui le premier visita le nord de I’Etat de New York et reva d’etendre la Nouvelle Fran¬ ce jusqu’a Long Island. Franco-Ameri¬ cain, saint Isaac Jogues qui le premier repandit sur notre sol son sang de martyr. Faut-il rappeler Marquette et Joliet qui les premiers naviguerent sur le Pere des Eaux”, le glorieux Mississipi? De La¬ Salle qui y jeta les bases d’un immense empire? D’Iberville, fondateur de la Louisiane, vaste comme un monde et qui comprenait la moitie des Etats-Unis ac- tuels? Et tous ces vaillants pionniers et missionnaires qui, arpent par arpent, ex- plorerent ces regions aux horizons sans fin et y apporterent les premieres lueurs de l’evangile et les premiers bienfaits de la civilisation. Quel Etat ne renferme quelque trace de leur passage? Que de villes, de villa¬ ges, fondes par eux, qui conservent pieu- sement leur souvenir! Que d’autres, dont il suffirait de gratter un peu le nom pour y trouver une assonance frangaise et de fouiller l’histoire pour trouver a leur ori- gine le devouement de quelqu’un de no¬ tre race. La portion du territoire que nous habi- tons n’est pas moins que l’ouest remplie de leurs souvenirs. Avant de s’appeler la Nouvelle-Angleterre, elle s’est appelee la Nouvelle-France. Les premieres messes qui y furent celebrees le furent par des missionnaires de notre race. Si La Fayette 54 Memini et ses compagnons ont droit a notre re¬ connaissance pour avoir aide a la conque- te de notre independence politique, ils y ont droit egalement a un autre titre: ils ont montre aux farouches puritains ce qu’etaient des soldats catholiques et les premiers ils ont fait flechir les lois draco- niennes qui s’opposaient a la liberte reli- gieuse. Notre geographie et notre histoire sont petries de souvenirs de la race fran- gaise. Nos plus humbles manuels de clas- se en font foi et nos ecrivains americains se font un devoir de recueillir avec soin les moindres miettes de cette epopee glo- rieuse. Plus tard du Canada sont venus nos grand peres et nos peres. Ouvriers esti- mes, ils apportaient, avec l’ardeur au tra¬ vail, l’honnetete la plus scrupuleuse. Si le pays a connu la prosperity et la riches- se, ne le doit-il pas en grande partie au labeur assidu de ces humbles? Si dans bien des villes le nombre des clochers ca¬ tholiques depasse le nombre des temples protestants, n’est-ce pas a eux qu’elles le doivent, a nos pretres et a nos a ' ieux, sou- cieux de maintenir integralement leur foi, leur langue et toutes leurs traditions? Aujourd’hui, les Franco-Americains cou- vrent le sol de leurs eglises, de leurs eco- les, de leurs foyers. On les trouve dans toutes les professions et dans toutes les classes de la societe. Fideles au drapeau etoile qu’ils ont adopte et a toutes les obligations de citoyens des Etats-Unis, ils veulent rester fideles aussi a tout ce qui lit leur gloire dans le passe. Qui les en blamerait? Certes pas ceux de nos compa- triotes d’autres races qui ont a cceur d’etu- dier et de parler la langue fran aise, de se penetrer de civilisation fran aise. Non contents de recevoir, nous vou- lons donner aussi. Jouissant de tous les biens que nous conferent les lois et la constitution du pays, nous voulons enri- chir notre patrie de toutes les vertus, de tous les tresors spirituels et moraux de notre race. C’est pour cela, que nous, les jeunes, nous sommes venus en ce college pour y puiser aux sources les plus pures de Fhis- toire et de la litterature, nous former a toutes les disciplines qui ont fait Fame fran aise. C’est pour cela que nous vou¬ lons connaitre et parler parfaitement cet¬ te langue frangaise, qui la premiere sur cette terre d’Amerique parla de Dieu, de liberte, de civilisation; que nous voulons la maintenir et la transmettre a ceux qui viendront apres nous, tel un flambeau res- plendissant qui continuera a jeter a tra- vers le monde ses lumieres bienfaisantes, et autour duquel se grouperont toujours les vrais Franco-Americains. Memini 55 Success, Loyalty, Devotion On Commencement Day, we shall have come to the starting point of our journey through life. Prepared by an ex¬ cellent education, which we have striven to acquire during four years, enlightened by the moral principles of our Catholic religion instilled in our hearts by our pa¬ tient, religious, professors, we shall enter the long and weary path toward the real¬ ization of our ambitions. Accompanied by Loyalty and Devotion, we shall seek Success. The service and the loyalty we owe, in doing pays itself”. On Commencement Day, we will pledge allegiance to God. Loyalty to God means the knowledge, the Love, and the service of God. Since our youngest days, we have been taught the love of God in our Catholic homes, and in our parochial schools. And since then, year after year, the Religion course has helped us to increase our understanding of the Creator. Loyalty is also taught in the saying: Son, support the old age of thy father, for the relieving of thy father shall not be forgotten.” Some of us may have to pass the supreme test of loyalty by answering the call to the holy Priest¬ hood. Loyalty is the best of gratitude. Therefore, we will be loyal, respectful, obedient, and helpful to our parents always. We will be loyal to our race, for our professors have established this institution with the purpose of preserving, in us, the language, the customs, and the religion of our forefathers. Devotion is an important factor in our lives, for, all around us we see examples of it, and we feel its happy in¬ fluence. Many noble-spirited persons have given, and are giving themselves to the task of saving souls. Men and women have joined religious orders and are de¬ voting themselves to the education of Catholic children, and to the care of the sick and the wretched. The newspapers report almost daily, incidents in which doctors and nurses were called upon to give proof of devotion, according to the high ideals of their profession. Our de¬ votion may not be tested to such an ex¬ tent in our every-day lives, but, at least we will not fail to be devoted to our re¬ ligion, our parents, and our Alma Mater. Our goal will be success. It will be the crowning event of all our efforts. The success, that we pray and work for, will not consist of wealth, of prestige, of social standing or of power only, for very often this material success, demoralizes and ruins, and it sacrifices the best in man. We will bear in mind that we are noble because of our immortal soul. And it is for eternal success, for real contentment and happiness here and hereaf ter, that we will strive. Thus, with loyalty and devotion in our hearts, we will achieve that for which we have worked and prayed, success. Adrien Babineau. 56 Memini L’ETOILE L’avenir, devant nous, leve a demi son voile, Et dans le firmament, apparait une etoile, A fin de diriger nos jeunes pas tremblants, Devant le dur devoir, que de fois hesitants! Cet astre lumineux veut etre notre guide Pour nous orienter vers ce terrible vide Qu’on nomme I’avenir, et dejouer le mal: Cette brillante etoile, on Pappelle Ideal. Amies de confiiance et d ' un noble courage, Hardiment av an go ns, comme jadis le Mage. Le chemin sera long, et bien sombre la nuit, Mais, qu’irn porte? Ld-haut, l’etoile toujours luit. Amis, sans nous lasser, aux moments difficiles, Vers l’etoile toujours guidons nos coeurs dociles Et nos pas incertains. Pour triompher du mal, De notre Alma Mater, poursuivons l’ideal. Raymond B. Jacques. Memini 57 Activites Sociales CLUB LITTERAIRE L’an dernier, afin de nous former a {’elocution, le Pere Etienne decida de former un club litteraire frangais, ou cha- cun devait debiter un morceau de sa com¬ position ou pris d’un auteur. L’idee fut regue avec enthousiasme. Et chacun de s’y mettre de toute son ardeur. Roger Laroche ouvrit le feu et s’en tira fort bien. Ce premier succes encoura- gea les plus timides. Toute la classe y passa a tour de role, de Babineau a Se- nay, et, sans mentir, chacun lit des prodi- ges. Tel que Eon ne croyait que bavard impenitent se revela tout d’un coup ora- teur, ou du moins montra qu’il en avait l’etoffe. Faut-il signaler ceux dont le debit et les gestes attirerent les plus unanimes ap- plaudissements? Citons Roger Laroche, Renald Senay, Maurice Courchesne, Clif¬ ford Gaucher, Gregoire Ratte, Roger Ro- bitaille. Mais abregeons: il faudrait nom- mer tous les methodistes que nous etions, car chacun lit preuve de reels talents et le Pere Etienne, pour reconnaitre nos me- rites et nos efforts, nous accordait des etudes libres. Apres notre professeur, qui fut 1’ame de ce club, faisons remonter le merite de ces modestes succes aux officiers: Mauri¬ ce Courchesne, president; Raymond Jac¬ ques, vice-president; Georges Casaubon, secretaire; Homer Boyer, tresorier. Mais le tresor le plus appreciable, ce fut le pro¬ fit qu’en retira notre parler frangais. Marius Lanthier. LITERARY CLUB The members of our class had often expressed the desire of forming a literary club to arouse interest in public speaking and debating. Their ambition was real¬ ized when, at the dawn of the 1935-1936 scholastic year, Rev. Fr. Edward an¬ nounced that a literary club would be formed in the class. The first meeting was a tremendous success. At the following meetings many interesting talks were given. Italo-Ethiopian Warfare”, The Young Man And Politics”, ' Journalism”, Gothic Art”, Movies And Morals”, A Study Of English Novelists”, all these were topics minutely treated and ex¬ pressed with the eloquence of a Demos¬ thenes. We can but feel the practical im¬ portance of these exercises, and we are very thankful for the untiring efforts our supervisor and professor has shown at the meetings. The officers of the club, elected re¬ cently, are: President, Adrian Babineau, Vice-President, Renald Senay, Secretary, Clifford Gaucher, Treasurer, Roger Robi- taille. 58 Memini SCOLA CANTORUM This year, the Schola Cantorum”, a society devoted to the singing of religious and classical music, was reorganized by the Rev. Frs. Engelbert Devincq and Etienne Aubert. On the occasion of the inauguration of the new Hammond organ, for which the funds were raised by student subscriptions, this group of young singers, attired in Blue and White, blend¬ ed their harmonious voices with the en¬ rapturing melodies that poured forth from the magical organ. The concert was a tremendous success. Among those vo¬ calists, who rose to celebrity almost over¬ night, we find many members of our class: C. Gaucher, R. Ballard, G. Lafran¬ ee, P. Quintin, N. Pelletier and G. Ca- saubon. CLASS PAPER While we were mere Sophomores, the project of publishing a class paper was broached, but it was decided to wait until the following year, as we could be better qualified for the task. Consequently, in our Junior year, the Junior Quack” came into existence. The staff of the journal comprised C. Gaucher, Editor; R. Senay and R. Robitaille, Associate Editors; G. Laf ranee, Sport Editor; A. Belisle, News Editor; P. Quintin and R. Leblanc, Art Editors; and R. Ballard, Circulation Ma¬ nager. The first number left much to be desired, but proved that we could and would succeed. The second issue showed a great im¬ provement over the first. Already, the Quack” had attracted attention. It was after this issue that C. Gaucher resigned the editorship for higher journalistic pur¬ suits. R. Senay took things in hand, and the last edition of the Junior Quack”, published in May, 1935, appeared in a new enlarged form, and it fulfilled all the expectations of both professors and students. Because of this success, the Junior Quack, after a long vacation, returned as the Senior Quack”, wiser and more ma¬ ture. Two editions were published before work on the Year Book suspended its further publication. SEANCE DRAMATIQUE On parlera longtemps de la fameuse comedie jouee avec tant de brio par les veterans de la scene: Ballard, Chouinard, Lafrance, Courchesne, Casaubon, Laroche, Peloquin, et Beauvais. Les jeunes des Ele¬ ments en sont tout eblouis. A qui le neveu_?” Titre myste- rieux. II s’agit du jeune vaurien, Cyprien, en l’espece Courchesne, qui passe pour le neveu de Balochard (Lafrance), alors que son veritable oncle est le grave Du- piton (Ballard). De ce quiproquo nais- sent des situations impayables et des jeux de mots qui forcent le rire. Cest une farce amusante ou le talent de Theodore Botrel, ce barde breton, s’en donne a coeur joie. Et nos artistes, done! Voyez le grave Balochard qui agite sa sonnette en criant que e’est abracadabrant”; Cyprien tout heureux d’avoir joue un mauvais tour a Lirascible Dupiton; Sosthene qui nous crie que e’est done bete d’etre timide comme ga”; Benoit Grenu qui ne cesse de brailler comme une Madeleine sur ses malheurs. Memini 59 Comme on les applaudit de bon coeur! Et que le temps passe vite a ecouter si bons comediens et si bonne comedie! Georges Casaubon. REPRESENTATION DU CID Aux joutes physiques, certains prefe- rent les joutes litteraires. Cest pourquoi, a 1’occasion du tricentenaire du Cid, les Seniors” ont bien voulu, sous l’impulsion active du Pere Odilon, preparer et execu- ter devant un auditoire choisi la fameuse tragedie de Pierre Corneille. C’etait plutot un exercice d’elocution, vu que tous les eleves v ont participe. Ce fut une trentaine de solides gars qui pa- rurent sur les treteaux. On est trop porte, a notre epoque d’utilitarisme exclusif, a considerer ces chef-d’ceuvres classiques comme trop vieil- lots, capables tout au plus d’amuser la manie de quelques retardataires. Eh bien! non, les heros de Corneille sont toujours vivants, ils sont, quoi qu’on en dise, tou¬ jours a la page” avec leurs allures che- valeresques, leur ame si grande, leur vo- lonte si ferme. La jeunesse surtout a beau- coup a apprendre a leur ecole. II fait bon de s’enthousiasmer poui: quelque Rodrigue ou quelque Chimene, qui nous apprennent que: l’amour est un plaisir, l’honneur est un devoir et nous enseignent a sacrifier le premier pour rester hdeles au second. C’est ce que nous avons essaye de prouver le 8 mai devant toute la classe et nos condisciples de Methode. Le role de Don Diegue etait tenu tres dignement tantot par Ballard, tantot par Boyer, tan- tot par Lafrance. Casaubon, Laroche, Plante, Jacques, Leblanc, Courchesne et Menard ont interprets successivement et fort honnetement le personnage du her Rodrigue. Babineau, Boutfard, Mandler et Ratte preterent a la douleur de Chime¬ ne leur sympathique voix et leurs ac¬ cents lyriques. Robitaille, Petit, Gaucher nous donnaient un Don Gormas arrogant; Belisle, un Don Arias, parfaitement con- scient de sa dignite. Lanthier et Larochel- le incarnaient fort bien les roles plus dis- crets de LInfante et d’Elvire. Quant a Reimer, il se contenta, a l’exemple de Don Sanche, de soupirer sans succes pres de la vertueuse Chimene. Que la seance ait ete reussie, il n’y a pas a en douter si l’on en juge par les applaudissements redoubles et les rires sonores de nos aimables spectateurs. Peut- etre etaient-ils mus par trop de bienveil- lance. En tout cas, nous les remercions de leurs encouragements sympathiques et, puisque l’occasion se presente, nous leur souhaitons a tous bonne chance et succes eclatants quand ils auront pris notre place au rang de philosophes de l’Ecole Supe- rieure”. Adrien Babineau. A CHIP OFF THE OLD BLOCK This year, The High School Dramatic Club presented A Chip Off The Old Block”, a one-act play especially suited to the youthful audience because it dealt with poets and poetry, College boys and girls. Jeff March had been a great poet, but his fame became a thorn in his grand¬ son’s side rather than a source of filial 60 Memini pride, and now young March finds him¬ self unable to hold a job because he is bored to death by the admirers of his grandfather. The ancestral home has be¬ come a literary shrine where souvenirs seekers, like Mr. Judd, pester the life out of the grandson and his very prosaic maid. The arrival of his girl-friend only adds to the bitterness of his plight. She scolds him for his apparent lack of ambition, and threatens to marry someone else. At this critical moment, Jeff’s sophisticated friend, Dick, takes things in hand. He pretends that he is the grandson of Jeff March, but he is caught in his own ma¬ chinations when he mistakes a Hollywood producer for just another poetry lover. Dramatis Personae: Mrs. Judd, dowdy club woman, G. Ratte Mrs. Rogers, a kindly housekeeper of 60 .—.-.. H. Thibault J. N. McDough, 40, very important C. Gaucher Marion Carmen, charming girl of 19, ambitious ..... L. Manuel Dick Carmen, clown, 23 _ A. Landry Jeff, 23, handsome, impetuous, sentitive P. Achin HARVARD CLUB Tous les grands hommes ont leurs manies, ridicules ou amusantes. Milton, pour composer, s’enveloppait d’un vieux manteau de laine. A Balzac il fallait une robe de franciscain. Victor Hugo, dans la fievre de l’elucubration mentale, marchait, dit-on, dans une vaste cage de verre, tout en maugreant; puis il ccrivait debout a son bureau et remplis- sait de sa grosse ecriture des feuilles qu’il jetait ensuite par terre. Serions-nous sur le point de devenir de grands hommes? Peut-etre. Du moins nous avons deja leur culte de la manie. Quelle ne fut pas la surprise des ele- ves certain jour ou, gravement penches sur leurs cahiers de devoirs, ils furent ti¬ res de leurs profondes reflexions par Pen- tree triomphale de Pelletier et de Nor- mand qui revenaient de chez le coiffeur, les cheveux taiiles en magnifique brosse a la Harvard”. Eclat de rire general dans 1’etude, au grand scandale de notre sur- veillant. Mais quand on lit d’une manie, on est bien pres de l’imiter. De fait, sous la poussee de je ne sais quel futur grand homme, toute la Versification s’enthou- siasma pour la Harvard haircut . Du¬ rant quelques jours, le salon de M. Pru- neau ne desemplit pas et sous les ciseaux destructeurs tombaient les plus rnagnifi- ques chevelures frisees, ondulees, blondes ou noires d’ebene. Tous a la nouvelle mode, c’est-a-dire a la manie du jour. Il n’y eut que MM. Lafranee et Me¬ nard a faire exception: une fagon comme une autre de s’illustrer. On n’en resta pas la. Les Harvard haircut” se devaient de se signaler a 1’at¬ tention du public par des faits memora- bles. Paul Quintin, qui n’est jamais a court d’idee, imagina de creer une equipe de basketball qui, sous le nom de Har¬ vard Club” remporta une serie ininter- rompue de victoires. Les noms de ces grands hommes meri- tent de figurer dans ce recueil de nos hauts faits. Ce sont: P. Quintin, R. Senay, R. Robitaille, R. Leblanc, N. Pelletier, C. Gaucher, R. Normand, C. Reimer, M. Courchesne. Naturellement, G. Lafrance et L. Me¬ nard en furent impitoyablement exclus: ils s’en mordent encore les doigts. Charles Reimer. Memini 61 Life is no Bowl of Cherries Life is no bowl of cherries”. What prompts these disillusioned words? The writer will perhaps remain unknown to us, but what sardonic humor, is contained in this modern version of an old adage. Thus far, in our undertakings, we have had few difficulties to overcome. But now that a new phase of life opens before us, our true worth will be put to a severe test. The pampered and the indolent will fall by the roadside; only the courageous will reach their goal. And that goal, what will it be? Fame, riches, happiness, or whatever you make it. Your heart will be bruised; your actions, misunderstood; your plans, rejected. You will be defiant toward your elders, who will smile at your craving for worldly success. You will fail to understand that age clings tightly to what it has won, and you will wonder why only death can break that hold. Perhaps discouragement will make you bitter. Then all the en¬ thusiasm and optimism of youth will be necessary to combat your dejected spirits. In those trying moments you will understand better that life is no bowl of cherries.” But life’s hardships need not pluge us into despair. If failure and despair dog our footsteps, we shall always have our Catholic principles and ideals to guide the minds, and strengthen the will. Since childhood, we have been tought to honor, love and obey God in order to merit a happier, an eternal life. It is only when we are united to God that the full realization of the meaning of life” will dawn upon us. Until that time, our real duty lies in leading a Christian life, in having high ideals in order that our earthly day may be a bowl of cherries”. Clifford Gaucher. 62 Memini L’autre jour, Rene m’aborde sur le campus. Bonjour, Raymond! — Salut! —- Comment te portes-tu aujourd’hui? —- Tres bien, merci; et toi? —■ Con gi, con ga. Depuis ce matin, je tousse a me rompre les poumons. —- Tu aurais done trop fait de boucane”? — La paix, taquin! Tu es toujours le meme. Par hasard, es-tu encore exter- ne? — Pas le moins du monde, Ray¬ mond. Je trouve que l’externat n’aurait jamais du exister au College de l’Assomp- tion, qu’il. — En auras-tu bientot fini de rado- ter ainsi? — Ah, par exemple! —• Considere done les avantages que tu perds. L’Externat par Raymond Jacques — Nomme-les-moi. Je me reserve le droit de replique. A mon tour, je t’en donnerai des arguments! Je serai gene- reux: je te laisserai une demie minute pour te defendre. — D’abord, tu ne jouis pas de la vie de college; tu n’en subis pas la bonne influence. — Pardon, tu te trompes. Je passe au college huit heures sur vingt-quatre. C’est deja le tiers; tu en passes un autre tiers a dormir. Je ne suis done absent que huit heures de la vie collegiale. Ce n’est pas beaucoup. Et surtout, n’oublie pas que je jouis encore de la vie de famille, ce qui n’est pas a dedaigner. —- Tu as peut-etre raison. Mais nous autres, internes, nous assistons a la messe chaque matin, et nous pouvons pratiquer la communion frequente. — C’est vrai. Neanmoins, l’exter- ne peut aller a la messe chaque matin, si sa devotion l’y porte, tandis que com- bien d’internes y vont parce qu’il le faut. L’interne est garde comme en serre chau- de, entre les murs du college, et l’ceil Memini 63 attentif du Prefet de discipline lui evite bien des occasions dangereuses. L’externe, prive de ces avantages, est expose a plus de distractions qui nuisent a ses etudes, a des tentations dont se ressentirait sa for¬ mation intellectuelle, et peut-etre morale. Mais, s’il est serieux, et c’est bien ainsi que tu le supposes, sa conscience est la pour l’avertir, lui faire deviner le danger et l’eviter. L’interne est sous l’oeil du maitre; l’externe est sous le regard de sa conscience. II se debat lui-meme con- tre le danger, s’aguerrit, fait son devoir, devient homme dans toute la force du terme, ce que l’interne n’a pas l’occasion de se procurer. — Tout cela est beau_ en theorie. Mais, en pratique, ne perds-tu pas du temps en voyageant dans l’autobus? — Parfois oui, je l’admets. Mais quand la fievre de l’etude me prend, il m’est possible d’apprendre mes lecons, meme pendant le trajet. — II faut etre autrement studieux que toi pour faire cela. — Auras-tu bientot fini de me taqui- ner? Mais, puisque tu m’exasperes, je vais te donner un argument tout-a-fait incon¬ testable. Le voici: S’il n’y avait pas d’externat, plu- sieurs parents n’auraient pas les moyens d’envoyer leurs fils au College. II y a un grand nombre de nos jeunes gens qui ont de beaux talents, et qui, faute d’une forte instruction classique, sont obliges de rester dans Pombre pendant toute leur vie. L’externat, en reduisant du tiers le prix d’admission, met l’education classi¬ que a la portee de la bourse de la plupart de nos Canadiens-Frangais. N ' est-ce pas un resultat appreciable? — Tu as peut-etre raison. N’empe- che que je ferais pas beaucoup d’etudes classiques, moi, a ta place. —Peut-etre. Cela veut dire que ce qui est bon pour l’un ne Lest pas toujours pour l’autre. —Oui, chacun dans la situation ou il doit etre.” Un externe. ■ - __ - ' Memini 65 QUATRIEME PARTIE ACTIVITES SPORTIVES PART FOUR ATHLETICS 66 Memini FOOTBALL Front row, left to right: L. Menard, G. Casanbon, A. Petit, R. Robitaille, H. Boyer, R. Normand, C. Reimer and R. Senay. — Back row: R. Laroche, N. Pelletier, P. Quintin, R. Ballard. SENIORS FORM SQUAD With the revival of the old spirit of rivalry in inter-class athletics, the Seniors decided to organize a football squad, working with the sole intention of up¬ holding the fine records they had pre¬ viously established in other sports. From the viewpoint of spirit, cooperation and teamwork, the team has yet to find its equal. The majority of the candidates were inexperienced, but were willing to learn, could take it”, and could give it”. Under the tutelage of Capt. Paul Quintin, who has had previous experience in foot¬ ball while at New Bedford High School, the squad went through strenuous scrim¬ mage sessions and developed a few plays. Because of the late forming of the eleven, it could not have a very lengthy schedule. However, despite the shortness of the schedule, the potential power of the team aroused much interest. SENIORS WIN, 14-7 Tbe only game was played on November 4, against a team composed of stars from the lower class. Capt. Quintin had fired the en¬ thusiasm of the team to a high pitch. The squad gave an excellent account of itself, displaying a fine aerial attack. This, and the spendid broken-field running of Bob Ballard and Capt. Quintin, were the outstanding fea¬ tures of a 14-7 victory. COFFEGE ACADEMIC CLASSIC Because of diverse other activities about the campus, the squad was not given another opportunity to display its top-notch form. However, more than half of the Senior eleven played on the High School team in the annual College-Academic classic on November 21, which the High School gridsters lost by the score of 12 to 0. Memini 67 BASKETBALL Front row, left to right: John Plante, Roger Laroche, Normand Pelletier and Renald Senay. — Back row: Coach Wilfrid Cyr, Paul Quintin, Capt. Homer Boyer, George Casaubon and Robert Ballard. SENIOIRS ARE LEAGUE CHAMPS SPLENDID 1934-37 RECORD WIN 1935-36 CHAMPIONSHIP The 1935-36 Intramural Basketball Championship, and a second place in the 1934-35 tourney — such is the record of the Academic Seniors during the past two seasons of interclass hoop competi¬ tion. If one remembers that the 1934-35 team had very little experience, and that opponents like the College Sophomore and Freshmen were older and better trained, the hearty congratulations given the fighting Juniors, when they emerged in the second place do not seem exag¬ gerated. During that session, the Juniors won eight games and lost but four, and these by close margins. The winners of the Championship, the 1935 Seniors, were the only cagers able to defeat the under¬ graduate team more than once. HIGH SCHOOL VARSITY One important factor, during the Junior year, that led to the winning of the pennant in 1936, was the High School Varsity practice session. The entire Ju¬ nior first team saw competition at one 68 Memini time or another against Worcester High School teams. The practical Basketball experience acquired in this manner was undoubtedly one of the reasons for the good record maintained during the past season against class teams. Such sterling players as Homer Boyer, John Plante, Roger Laroche, Renald Se- nay, and Normand Pelletier improved considerably in their style of play both offensively and defensely. This quintet will undoubtedly make the College Var¬ sity next fall. George Casaubon, Robert Ballard, and Paul Quintin also proved their ability, when they were used in the games. WIN 1936 PENNANT In winning the 1936 pennant, the Senior hoopsters reached a long sought goal. This was done with an enviable rec¬ ord of 11 wins and one loss. As the lea¬ gue race swung into the final stages, chances for an untarnished record were exceedingly bright. It was the College Freshmen team that tripped up the con¬ fident Seniors. During the period of mid-year exami¬ nations, the Seniors met the College Frosh, who had been twice defeated by comfortable margins earlier in the season. After a bitterly-fought battle, the Fresh¬ men won by the score of 19-14 The spec¬ tators were unanimous, however, in say¬ ing that the High School men had been undoubtedly off their game”. PRAISE SOPHS At the close of the season, the league winners were loud in their praise of the High School Sophomores. The sophs entered, the smallest but gamest team in the loop, and succeeded in finishing third. They gave us the most trouble”, admitted the winners. Incidentally, their coach was Johnny Plante, who worked very hard to develop a winning team. TEAM S RECORD October 22 A. Seniors 12 A. Sophs 9 October 29 A. Seniors 14 A. Juniors 7 November 15 A. Seniors 14 0. Soph s 8 November ' 26 A. Seniors 20 C. Frosh 2 December o O A. Seniors 21 A. Sophs 5 December 13 A. Seniors 13 A. Juniors 4 January 7 A. Seniors 13 C. Frosh 6 January 21 A. Seniors 18 C. Sophs 4 January 28 C. Frosh 19 A. Seniors 14 February 7 A. Seniors 21 A. Juniors 5 February 21 A. Seniors 19 C. Sophs 8 February 25 A. Seniors 11 A. Soplis S SENIORS: 190 OPPONENTS: 85 PCT. .916 INDIVIDUAL SCORING Pelletier _ 41 Laroche _ 39 Senay __ 38 Boyer _ 33 Plante . 31 Quintin . 7 Ballard _ 2 Casaubon _ 0 Memini 69 BASEBALL Front row, sitting: R. Leblanc, M. Lanthier. — Second row, sitting: R. Senay, G. Ca- saubon, H. Boyer, J. Laroche, N. Pelletier. — Third row, standing: R. Mandler, Mgr., J. Plante, R. Robitaille, A. Petit, P. Quintin, C. Reimer and R. Ballard. SENIORS WIN FIRST CHAMPIONSHIP Diamond Champs Of 1935 H. S. League In 1935, the present Seniors copped their first championship by winning the High School Baseball League pennant in their Junior Year. Reverend Marcellin Parent, director of athletics, inaugurated a new type of schedule for the Class League. He divi¬ ded the classes into two leagues: a junior league, comprising the Academic Fresh¬ men, Sophomores, and Juniors, and a Se¬ nior League, composed of Id. S. Seniors, College Freshmen and Sophomores. The winners of both leagues were then to meet to decide the school championship. The Juniors found more or less easy competition against the H. S. Freshmen and Sophomores. They easily won all their games. In their second game against the Frosh team, Normand Pelletier, our Junior hurler, gave an outstanding pitch- 70 Memini ing performance, not yielding a single hit nor run. The powerful bats of his team¬ mates banged out twenty hits for a total of seventeen runs. A three-game series with the College Sophomores was then arranged. As the College team was more experienced and had an untarnished record, they were the heavy favorites before the game. Never¬ theless, the Juniors’ batting averages were not to be overlooked. The first game ended in a defeat for the Juniors. Leon Lampron, star Sopho¬ more hurler, silenced the bats of the Jun¬ iors, allowing but one hit, while his mates collected a total of seven runs. The final score was 7-5. However, the Juniors came back strong in the second encounter, up¬ setting the favored College team 8-7. In this game, the lead often changed side. Finally, the Juniors gained a one run lead and kept it to the end. The third and decisive game was played on a rainy Wednesday afternoon. The Juniors had upset the College team and attracted much attention in this last game. The H. S. team was handicapped by the slippery condition of the ball, and they made many wild throws. The Sopho¬ more sluggers batted their way to a school Championship. The members of the Junior team were: Co-captains Homer Boyer and Ro¬ ger Laroche, Robert Ballard, Normand Pelletier, Renald Senay, George Casau- bon, Charles Reimer, Roger Robitaille, Paul Quintin, Albert Petit, Raoul Le¬ blanc, and John Plante. The Results of the Games are as Follow: Juniors 13 .-. A. Sophomores 2 Juniors 9 —_ A. Sophomores 2 Juniors 21 .. A. Freshmen 3 Juniors 17 —___ A. Freshmen 0 Juniors 0 .. Col. Sophomores 7 Juniors 8 .. Col. Sophomores 7 Juniors 5 _ Col. Sophomores 11 PROSPECTS FOR 1936 TEAM ARE BRILLANT The Seniors have issued a call for the 1936 baseball candidates. AH last year’s players have reported, with a few promi¬ sing rookies”. Robert Ballard and Roger Laroche have been elected Co-Captains, and will have charge of the practice. Chances for another successful season are bright, and the Seniors are aiming at the College Championship. Memini 71 TENNIS Left to right: M. Lanthier, L. Balthazar, G. H. Boyer, R. Robitaille and J. Laroche. Tennis is another sport in which we may be proud of our achievements. Our team has always been victorious in the annual inter-class tournaments held on Field Day. In these tournaments, parti¬ cipated many talented and accomplished players, but, in spite of the bitter opposi¬ tion put up by their adversaries, the Sen¬ iors always succeeded in gaining the upper edge over them. Among the stars of the class is John Plante, class team captain, former captain of the Junior Varsity, and now a Varsity player, whose Casaubon, A. Belisle, Mgr., J. Plante, Capt., ability as a Tennis player has acquired for him an enviable reputation in the city. There is also Homer Boyer, Junior Varsity player, twice Junior Champion of the city of Southbridge, who, with his double partner, G. Casaubon, won the Junior doubles Championship of that city. The other members of the team generally played v ell and added their share to the win column. With such an aggregation of stars the class has hopes of contribut¬ ing several players to future College Var¬ sity teams. 72 Memini HANDBALL Left to right: R. Jacques, G. Ratte, Mgr, N. Pelletier, R. Robitaille, R. Ballard, E. Fre¬ chette, A. Bouffard and Capt. R. Leblanc. For four years we have had a winning team in handball. Each year, on Field Day, the noble defenders of the class in handball contended valiantly to uphold the fine athletic standing of the class, and always brought home the bacon. The spirit, which prompted these boys to prac¬ tice incessantly, under the burning rays of the sun, is certainly worthy of mention. Day after day, our boys were seen on the courts, polishing their style of playing, and acquiring new trick-combinations with which to fool their opponents. Bruised hands and tired muscles did not diminish the enthusiasm of these lads, who wanted to be worthy representatives of their class. The team has been unanimously awarded the High School Championship, an honor of which they are proud. Most members of the team received handballs in re¬ cognition of their fine exhibitions on the handball courts. Congratulations are ex¬ tended to this group, captained by R. Robitaille and N. Pelletier. Memini 73 WINTER SPORTS SENIORS ROUTED IN SNOW BATTLE As sum ption U ndergr aduates V icto rious In Annual Outdoor Play The annual snow battle between the Academic Seniors and the combined Jun¬ ior, Sophomore, and Freshmen classes was held in mid-winter. The rough house” was sponsored by the Quack”, Senior class monthly, which gave the participants a 24-hour notice to make preparations. In that time, Seniors threw together a makeshift fort, confident that maturity and wisdom would win against more numerous but less experien¬ ced opponents. Incidentally, the Seniors were outnumbered five to one. The battle had no other purpose than to give lower-form men an opportunity to get back” at the Seniors who rule all undergraduate activities. The oppressed” obtained revenge, as the Seniors were able to hold their fort only ten minutes. The younger boys attacked quickly and used their numbers to advantage in pouncing on the Seniors. The committee in charge comprised Renald Sen ay, Chairman, assisted by the various class Presidents, Roger Robitaille, Paul Achin, Jean Yelle, Wilfrid Lemire, Gaston Gaucher, and Raymond Johnston. Memini 75 CINQUIEME PARTIE VARIETES NOS AMIS PART FIVE FEATURES OUR FRIENDS 76 Memini Senior Class Will By Raoul Leblanc We, the Senior Class of 1936, having completed our Academic course, and being in full possession of all the properties of sound mind, memory, and understanding, do hereby testify, make, and publish, our last will and testament. Item 1. — To the Juniors, we leave loads of advice on How to repeat the re¬ cords we have established”, How to be as studious as we were”, and The art of being a model Senior”. Item 2. — To the Sophomores, we bequeath our proficiency in sports, and our fine journalistic traditions to guide them in publishing their class paper. Item 3. — To the Freshmen, we grant a portion of our manly spirit to guide them along throughout this coming year. Item h‘ — The departing class mem¬ bers, being inclined to generosity, and having qualities where-with to endow the incoming Seniors, wish to make the following bequests: Adrian Babineau and Albert Petit be¬ queath their sleepiness, and with it their theme song: I’m Lost In A Fog”, to J. P. Laliberte with a sound word of advice: never to dream in Father Odilon’s Greek classes. John Plante, an A-l Tennis Player, leaves his crown and laurels to Laval Pe- loquin. Alexander Belisle and Clifford Gau¬ cher, the twin reporters”, leave their skill in the art of throwing the line” to Eugene Beauvais. Ernest Frechette and Charles A. Rei- mer pass on to Gerard Pellerin their poet¬ ical inspiration and philosophical pro¬ foundness together with a bound edition of What To Do And How.” George Casaubon, our Clark Gable”, leaves his comeliness and histrionic abili¬ ty to Harold Pelletier. Robert Ballard leaves to Hector Thi- bault a copy of Rules on Argumenta- Memini 77 tion”, together with his Thespian accom¬ plishments. Ernest Barnaud and Raoul Larochelle bequeath their sentimental and affec¬ tionate nature, and their taste for femi¬ nine charm, to Leon Bouvier. Roger Laroche leaves to Raymond Goddu his athletic prowess and the all important position of Class Janitor. Roger Robitaille bequeaths to Paul Achin, his fame as an orator and all his qualities of leadership, together with a copy of Rules of Debate”, by which rules the budding Seniors will have to abide in their future Class Meetings. Raoul Leblanc and Roland Mandier leave to Raymond Ethier their joviality and playfulness. The former grants to Victor Chouinard a new record book, wherin he, as Treasurer, is to inscribe the ups and downs of the Senior Class’s financial situation throughout the year. Gerard Lafrance, Class Cheer Leader, bequeaths this honor to Victor Chouinard, together with a box of lozenges, to pro¬ tect him against any throat irritations. Renald Senay, Class Humorist, Editor, and all-around athlete, bequeaths all these qualifications to Donald Yelle, with an understanding that he must put them to good use and transmit them to the fu¬ ture generations at Assumption. Marius Lanthier and Gregory Ratte leave their wonderful School Girl Com¬ plexion” to Joseph Hamel, the Greendale Beau Brummel.” Raymond Jacques leaves to Ernest Malo his drag” with the teachers. Albert Bouffard and Homer Couture leave to Normand Cyr their sedate, cul¬ tured and dignified characters. Homer Boyer bequeaths to Elzear Le- mieux a few inches of his height; Roger Robitaille leaves him some of his excess weight. Paul Quintin grants to Leopold Huot his ability to jump, and also his propensi¬ ties tor caricaturing. Normand Pelletier, our star pitcher, leaves his style in throwing hooks, straight curves and hops to the Junior pit¬ chers, Yelle, Achin and Malo. Raphael Norman and Leon Menard wish to bequeath to any unruly scholar a bit of their determination to succeed, which proves the thing may be done. With the hope that these small gifts, together with the sincere wishes that accompany them, will be helpful, we, the Members of the Senior Class of 1936, seal this, our last Will and Testament, on this thirty-first day of May, in the year of our Lord One thousand nine hundred and thirty-six. In witness whereof: Raoul Leblanc, Class Testator, Roger Robitaille, President, Renald Senay, Editor. 78 Memini METHODE M —- lere rangee: P. Achin, President, Pere Armand, Pere Marcellin, L. Peloquin, Secretaire.—• 2ieme rangee: L. Huot, G. Pellerin, E. Beauvais, D. Yelle, Vice-president, R. Goddu. — 3e rangee: J. Lalibertd, H. Pellerin, N. Cyr, H. Thibault, R. Ethier. — 4e rangee: V. Chouinard, E. Malo, J. Hamel, L. Bouvier, EL Lemieux. Des le debut de l’annee nous avons elu nos officiers. Void le resultat: Presi¬ dent, Paul Achin; Vice-President, Donald Yelle; Secretaire-Tresorier, Laval Pelo¬ quin. Avant que nous nous en aper umes, les vacances de Noel nous surprirent, puis les examens semestriels vinrent nous cou- vrir de lauriers; resultats qui sont dus a la belle ardeur de notre professeur, le P. Armand Desautels, un novice dans le me¬ tier de magister”, qui pour des coups d’essai veut et obtient des coups de mai- tre. Au second semestre, nous fumes ini- ties a la biologie, et les visites au labora- toire furent tres interessantes en meme temps qu’instructives. Notre club de basketball s’est procure de magnifiques uniformes bleus et rouges, pour comme- morer son entree dans la ligue de classe. Malheureusement, l’habit ne fait pas le moine et l’uniforme ne fait pas la victoire. Nous avons fini la saison avec neuf de- faites et trois parties gagnees. Mais at- tendez notre club de baseball. Quelle serie de victoires nous allons remporter, avec quelle maestria nous nous rangerons les premiers dans la Junior League ! Les portes de notre College seront bientot fermees, pour se rouvrir au mois de sep- tembre, et alors, nous serons en Versifi¬ cation. R. ETTHIER. Memini 79 S Y NT AX E A lere rangee: J. Yelle, President, Pere Pierre, Pere Oscar, Pe,re Marcellin, N. Lat ' orest, Tre- sorier. — 2e rangee: J. Daigle, R. Connor, R. Forsyth, L. Miron, M. Aubuchon, W. Clermont, A. Beford. — 3e rangee: R. Lacroix, E. Lampron, F. Germain, W. Letourneau, E. Prunier, E. Brouillette, R. Levasseur, R. Babineau. — 4e rangde: E. Pomerleau, R. Comtois, R. Paquin, L. Manuell, L. Milettc. Nos officiers pour cette annee furent: President, Jean Yelle; Vice-President, Maurice Aubuchon; Secretaire-Tresorier, Normand Laforest. Nous nous sommes inities a l’etude du grec, et malgre tous les mysteres que cette science est supposee contenir, nous les penetrames avec facili- te, grace aux explications du Pere Odilon. Cette annee, la Syntaxe a eu la bonne fortune de participer a la ligue de classe en basketball. Comme regisseur, nous avons choisi Jean Plante, eleve de Ver¬ sification, qui fit de nous un club redouta- ble. Nous sommes fiers d’avoir ete repre¬ sents par six joueurs dans cette ecjuipe. Pour n’etre que des rookies”, nous obtin- mes la troisieme place dans la ligue, et de plus, Jean Yelle, notre capitaine s’est place a la tete de la ligue pour le nombre de points obtenus. Les examens semestriels ne nous ont pas effrayes et nous nous en sommes tires tres bien. Le second semestre fut aussi heureux que le premier. Des les beaux jours, nous organisames une equipe de baseball qui luttera vaillamment pour le championnat de la Junior League”. Nous avons pour nous initier aux secrets de la victoire les vivantes lemons du P. Oscar qui mele si heureusement les regies du base¬ ball a celles de la grammaire latine, et les commentaires de la strategic des Red Sox aux explications du De Bello Galico ”. Le temps s’ecoule rapidement, Tem- pus Fugit”, comme dit la grammaire; bientot la graduation arrivera, et une au¬ tre annee sera terminee. E. POMERLEAU. 80 Memini SYNTAXE B lere rangee: W. Lemire, President, Pe,re Pierre, M. A. Menard, El. Lemire. — 2e rangee: M. Boiteau, N. Berard, L. Cotnoir, R. Richard, R. Rondeau, C. Gendreau. — 3e rangee: N. Bro- deur, G. Laroehelle, F. Demers, N. Bedard, G. Achin, A. Landry, — 4e rangee: G. Chalout. R. Ma¬ rion, J. Pelletier, E. Brassard, N. L’Heureux. Avant d’entreprendre le cours regu- lier d’etudes, nous avons cru bon d’elire nos officiers, comme il suit: President, Wilfrid Lemire; Vice-President, Roland Richard; Secretaire-Tresorier, Euclide Le¬ mire. L’annee n’etait pas plus tot com- mencee que nous nous sommes remis au travail apres trois mois de vacances salu- taires. Nos memoires etaient un peu rouil- lees apres un ' tel repos, mais bientot elles se mirent a fonctionner en ordre par- fait. Qui a dit que le grec n’etait pas la chose du monde la plus captivante? Mon¬ sieur Racine 1’a fait mentir celui-la. Et les campagnes de Jules Cesar? Connais- sez-vous un roman plus excitant? Nous nous sommes unis a la Syntaxe A pour former une equipe de basketball, et aussi pour le baseball. Nos activites sportives se sont etendues au tennis et au handball. II est vrai, que nous avons ete tapageurs parfois, mais nous vous demandons de ne pas imputer cela a notre mauvaise volon- te, mais plutot a notre legerete et a notre desir de ne pas passer pour morts. D’ail- leurs, le vieil adage ne dit-il pas: la petulance est le propre des jeunes gens”, ou, car nous sommes forts en latin: Pe- tulantia est adole scent him ”. Ce n’est pas M. Menard qui nous dementira. A. LANDRY. Memini 81 ELEMENTS A ■jL . - ' ' ' 1 [Jlcjil rib i LA ; iiml 4 ■ ■p Ire rangee: M. Roy, G. Gaucher, president, P. Marius, M. V. Gauc her, M. Cyr, Vice-president. 2e rangee: W. Trudeau, J. Bouffard, R. Eisner, J. Lepoutre, C. Chagnon, L. Brillant, L. Gaucher, M. Morency, J. P. Methot, B. Escolas. — 3e rangee: R. Burque, R. Smith, R. Leblanc, C. Pelle- rin, L. Bouthilier, R, MacMurray, D. Desorcy, L. Doiron, E. Beaureghrd, M. Coderre, F. Cross. —• 4e rangee: R. Chouinard, E. Allaire, B. Hazebrouck, Ch. Tousignant, L. Brodeur, R. Desro- siers. A l’exemple des anciens nous avons dresse notre tableau de mar- che”, notre pont avec ses officiers”. Pre¬ sident, Gaston Gaucher; Vice-President, Maurice Cyr; Secretaire-Tresorier, Marcel Roy. Nous nous sommes adaptes tres ra- pidement a la vie de college, et, avec l’aide de nos professeurs et de nos mai- tres toujours prets a nous assister, nous avons passe une bonne annee. En achevant cette premiere annee, nous desi- rons remercier du fond du cceur tous ceux qui ont eu autorite sur nous de leurs sa¬ ges directions et de leurs conseils prati¬ ques. Nous tenons a remercier tout par- ticulierement le P. Marius pour son instruction feconde en latin, francais, re¬ ligion et histoire. A nos autres profes¬ seurs, au P. Edouard, qui organisa un club litteraire dans la classe, a M. Gau¬ cher, qui nous enseigna si bien l’algebre, nous adressons un merci sincere. II ne faut pas oublier le P. Pierre, qui a ete si libe¬ ral pour nous pendant toute l’annee. En dernier lieu, nous remercions cordiale- ment A. Leblanc, regisseur de football et de baseball, et N. Pelletier, regisseur de basketball, pour avoir si genereuse- ment devoue leur temps a nous perfec- tionner dans les sports. A tous, au revoir, en septembre prochain! L. BOUTHILI.IER. 82 Memini ELEMENTS B lere rangee: R. Johnston, President, P6re Elisee, Pere Edouard, N. Lemire, Vice-presi¬ dent. — 2e rangee: A. Rioux, P. Menard, T. Brindamour, R. Daigneault, J. Bouchard, P. Lemay, R. Beauvilliers, R. Belaud, E. Labossiere. — 3e rangee: P. Desrosiers, T. Cadorette, M. Bonin, E. Goulet, R. Miour, A. Girouard, J. Reny, j. Durand, A. Gagn6. — 4e rangee: M. Scheurer, L. Croteau, J. Arpin, L. Doiron, X). Leblanc, S. Leblanc, A. Caissie. II etait tout naturel que, puisque les autres classes avaient elu leurs officiers, nous fassions de meme. Done a notre pre¬ miere reunion de l’annee, nous avons choisi les chefs de notre classe pour ad- ministrer notre petite republique pendant le cours de l’annee. Les resultats? Les voici: President, Raymond Johnston; Vi¬ ce-President, Normand Lemire; Secre- taire-Tresorier, Michel Scheurer. Comme l’annee a passe rapidement! Nos pro- fesseurs se montrerent tres bienveillants a notre egard. Avec le P. Elisee, nous fu¬ mes de gais petits lapins. Et ce bon M. Desjardins, il connait certainement son metier! Puis, avec le P. Edouard, n’etions- nous pas de bons gaillards? Les etudes et les sports ne nous permirent pas de nous ennuyer, et, apres chaque conge, nous revenions au College de bon cneur. Enfin, nous desirons remercier sincere- ment nos professeurs, nos maitres, et tous ceux qui se sont occupes de nous, pour tout ce qu’ils ont fait pour nous: a leur devouement doit repondre notre plus vive reconnaissance. T. BRINDAMOUR. Memini 83 A FEW MAXIMS The warning of age are the weapons of youth. Take the world as it is, not as it ought to be. God helps those who help themselves. Words without thoughts never go to heaven. Good words cost nothing, but are worth much. The first element of success is the de¬ termination to succeed. When a man is going down-hill, everybody gives him a kick; when a man is going up-hill, everybody gives him a lick. WHAT DO YOU THINK OF A STUDENT’S VOCABULARY One day, during a trigonometry class, Mr. Desjardins, before undertaking to ex¬ plain logarithms, asked whether anyone knew the definition of a logarithm. No one ventured an answer, but Mr. Des¬ jardins, noticing Senay, who was gigling with his neighbor, Normand, asked him to define a logarithm. Senay, with his usual coolness, answered noncholantly: ' Logarithm is the symbolic dance of the lumberjacks.” An outburst of laughter immediately greeted the answer; even Mr. Desjardins could not help smiling. UN FAIT REPETE DANS LE PASSE Non, nous ne parlons pas des propo¬ sitions conditionnelles, mais d un incident assez drole qui s’est reproduit pendant le cours de l’annee: Le Pere Odilon a Jacques, accroupi sur son banc: Jacques, ou est votre de¬ voir d’hier soir?” Pas de reponse. — Eh bien, Jacques, je vous ecoute! — Jacques, d’une voix faible: Je ne 1’ai pas fait. — Hein! plus fort, il faut que tout le monde entende. — Je ne l’ai pas fait. Ah! C’est le tort que vous avez eu, mon petit ami.! QU’EN PENSEZ-VOUS? Le P. Odilon a Leblanc: Leblanc, donnez-moi le futur du verbe venio”. Leblanc: Veniam, ven. ven.” Le P. Odilon: Mais, mon Dieu! Ce n’est pas la mer a boire! N’allez pas chercher midi a quatorze heures.” TE SOUVIENS-TU, FRECHETTE? Ce qu’on peut jaire avec le verbe Faire. Conversation Entre Athalie et Mathan Athalie. — Je sais plus ce que je dois faire. Mathan. — Mais, vous avez su jus- qu’a present ce que vous deviez faire. — Pourtant, que dois-je faire mainte- nant ? — Je vous dirai, si vous le voulez bien, ce que vous deviez faire. — Conseille-moi, Mathan, car il est difficile d’arriver a faire ce que Eon doit faire. — Ecoutez, voila d’abord ce que vous deviez faire: tuer Joad, faire disparaitre Josabeth, detruire le temple. n’est-ce pas ce qu’il faut faire? — C’est bien, Mathan, je vois ce que je dois faire, et j’espere bien le faire. — Ce n’est pas plus facile que cela, et si vous faites ce que vous devez faire, vous resterez la reine puissante et glo- rieuse que tout le monde admire. Obeis- sez-moi, et faites ce que vous devez faire. 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