Trafalgar School - Echoes Yearbook (Montreal, Quebec Canada)

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choses plus difficiles, et soudain c ' est la derniere annee. C ' est effrayant de penser qu ' on ne reviendra plus a un endroit familier, qu ' on n ' a plus personne pour nous aider et nous guider. Naturellement, il y eut les moments ou elle a tout deteste et n ' a pas pu voir qu ' elle avait tort, et aussi ou elle etait tres joyeuse d ' etre la meilleure de sa classe. Elle n ' a pas su que ces minutes-la lui deviendraient tres cheres. Si elle pouvait revivre quelques-uns de ses souvenirs encore une fois! Tous, meme ceux des tribulations d ' ecrire un essai fran«jais! Pensez que I ' avenir deviendra aussi, un jour, un souvenir! BiRGiTTE ScHEEL, Form VIb, Donald House LA PENSION II est sept heures, la cloche a sonne. Allons, allons! il faut se lever! On prend son temps quand on s ' habille. Que voulez-vous? . . . vingt-cinq filles ... Petit dejeuner . . . arrangeons les chambres. Apres, promenade, pour se degourdir les jambes. La journee a I ' ecole; vite le courrier. Encore ime sortie pour se promener, Avant d ' aller se plonger encore une fois Dans les maths, I ' histoire, et cetera . . . A six heures dix nous nous changeons. A six heures trente nous dinons. Une heure de travail; apres, la detente: Telephone, bain, farces amusantes. A dix heures, tout est eteint . . . Bonne nuit, beaux reves, et a demain. Heather McConnell, Form Vb, Barclay House MON POULAIN Mon Poulain est un brillant bai, Avec vine criniere et une queue noire. II aime a jouer Dans la vallee. II est toujours heureux et gai; II boit son eau d ' un seau d ' argent — Et il mange son avoine et son foin Tous les jours dans la vallee. Elizabeth Rothgeb, Form II, Barclay House LE CHAT SINISTRE Regardez le chat. Qui est la-bas. Ses yeux sont verts, Et il griffe Pair. II va dans la rue, dans la nuit. Je n ' aime pas a II crie et crie. Oh c ' est terrible! Va-t-en, vite! Chat sinistre! Nancy Volesky, Upper H, Gumming House [31]

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LES DEUX BATAILLES DE TRAFALGAR La bataille de Trafalgar, numero un. Est longtemps passee, n ' est pas sous notre vue, Nous I ' etudions dans les livres d ' histoire ; C ' est une forte bataille, une date a savoir. En dix-huit cent cinq, la marine fran aise Et la marine de FEtat se rencontrerent. L ' amiral Nelson etait a la tete De sa bonne flotte, sa marine concrete. Nelson fut tue sur le tillac, victorieux, Et Napoleon n ' etait pas tres heureux. Car les flottes se battirent jusqu ' a la nuit, Et la rose a vaincu la fleur de lis. Mais maintenant, la bataille seconde; Cette guerre n ' interesse pas tout le monde. C ' est dans une ecole dans la ville Montreal. Ecoutez-bien, mes amis, cette bataille est royale. Cette bonne ecole est pour les jeunes filles (Elles y vont pour ameliorer leurs vies). Elles combattent toujours les monitrices, Les regies, et oh! elles sont pleines de malice. Mais les professeurs combattent aussi Avec les mauvaises notes, en defi Des petites mioches qui les ont ennuyees En parlant et causant une echauflouree. Voila, les deux batailles de Trafalgar; L ' une etait grande, pres de Gibraltar. L ' autre est ici, et n ' est pas finie, Mais toutes les deux ont change beaucoup nos vies. Louise Pigot, Form IVb, Cvunming House LA DERNIERE ANNEE AQUOI pensez-vous? C ' est difficile a dire. A travers mon esprit paraissent les souvenirs des sept annees que j ' ai passees a faire mon education. C ' etait une petite fille tres timide qui est arrivee dans sa nouvelle ecole. Sa premiere le on de fran ais est maintenant une chose passee. Les premieres difficultes sont devenues faciles — comme j ' ai du etre stupide , pense-t-elle. Chaque annee elle revenait, rencontrant de nouvelles amies, apprenant des [30]

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L ' HIVER DANS LES BOIS SUR line montagne en Suisse il y a une foret, haute et noire. C ' est I ' hiver; la neige couvre les sapins. La foret est comme un pays de fees. Les lapins courent autour des arbres: de grands ours dorment tout I ' hiver dans de vieux arbres putrefies. Des cerfs boivent dans le ruisseau, entoure de longs gla ons. Le soleil se couehe dans toute sa beaute, peignant le ciel rouge, jaune et orange. Dans cette lumiere, la neige, elle aussi, change de toutes les couleurs. Tous les animaux et les oiseaux viennent regarder ce spectacle magnifique, avec le bruit du ruisseau, le vent, et la neige dans leurs oreilles. Celia Ross, Upper II, Barclay House JE CONNAIS UN ENDROIT AVEZ-VOUS jamais remarque qu ' il existe peu d ' endroits joyeux ou on ne doit pas faire beaucoup de bruit ou boire jusqu ' a deux heures du matin, pour s ' amuser? Nous sommes tous en proie a Finquietude et pessimistes, et il n ' y a pas de fa ;on de cacher ce fait. Mais je connais un endroit ou il y a toujours des figures souriantes, ovi, avi milieu de la course precipitee, incessante, je sais que personne ne pent etre malheureux. Get endroit, c ' est un aeroport. Ce sont premierement les voyageurs qui frequentent I ' aeroport, ceux qui attendent leur vol, desirant ardemment explorer de nouvelles frontieres. lis sont nerveux, mais ils sont heureux. On trouve aussi ceux qui retournent de voyage, fatigues et vraiment satisfaits, sachant surtout que chez-eux, c ' est le meilleur endroit du nionde. Enfin nous voyons les groupes qui sont ici pour faire bon accueil aux arrivants, aux amis, aux parents. Pour moi, I ' aeroport est un endroit unique et le jour ovi le chamie magique desertera I ' aeroport est un jour que j ' espere ne voir jamais. Alice Klinkhoff, Form VIa, Donald House LE VIEIL HOMME IL se leva de son fauteuil qui cria de protestation. II ne pouvait plus continuer dans cette solitude. Sensible au besoin de compagnie, il marcha vers les lumieres de la ville. La rue dans laquelle il est entre etait une grande rue pleine de musique et d ' odeurs delicieuses. II est entre dans une taverne et s ' est assis dans un coin. Un garQon s ' approcha et lui demanda ce qu ' il voulait. Trois heures plus tard il sortit, toutes ses pensees disparues excepte qu ' il n ' avait plus d ' amis, qu ' il etait vieux, et que personne ne I ' aimait plus. II com- men ;;a a rire — ou a pleurer? Deux jeunes le depasserent, se moquant de cet homme stupide qui avait trop bu. II est revenu a sa petite chambre et s ' est endormi. Le lendemain matin il s ' est reveille aux cris de la concierge, qui lui disait de ne pas rentrer encore en faisant tant de bruit. Margaret McGregor, Form VIb, Ross House LE DESAPPOINTEMENT LE petit gar on qui etait assis au bord de son siege regardait avec attention les J exploits des dames qui dansaient, montees sur des chevaux. Naturellement, [32]