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Les empreintes nous dirigent ensuite vers un lieu plus recueilli, car c'est le 22 septembre, ouver- ture de notre retraite. Nous recevons les Petits Chanteurs de la Cote d'Azur qui nous captivent par leurs voix si agiles. Cette fois, nos pas se dirigent vers Boston. C'est le 5 octobre, et nous marchons at peu pres deux heures dans la parade du CYO. Pas de fatigue permise, nous marchons pour le Christ. Le 6 octobre . . . jour solennel: la chorale execute une messe toute neuve et nous recevons Soeur Superieure pour lui offrir nos souhaits de bonne fete. C'est la premiere fois que nous mettons nos toges et berets comme graduees . . . flne thrill of fi lifetime! Nous- fetons Vempreinte ineffacable du pied de Christophe Colomb sur le sol d'Amerique. C'est le 12 octobre et pas mal different de ceux qui l'ont precede. Toutes portent une jolie jupe de la couleur de leur classe. La parade est un vrai coloris ambulant, et la roue dont les rayons convergeaient vers la Vierge a du faire plaisir a la cour Celeste! Arrive le moment Oil tout coeur bat plus vite: la joute de balle au panier! Nous remportons une victoire facile sur la troisieme annee, mais avec la deuxieme, nous ne cueillons pas nos lauriers sans une lutte inquietante! D'ici, nous faisons une petite randonnee en Chine l'aide d'un tapis magique car c'est le 24 octobre, dimanche des Missions. A notre retour c'est l'in- vestiture du Chef de justice, Anna Keenan. lci, les traces s'arretent au bord de la mer, car nous sommes invitees par la deuxieme annee a faire une petite excursion en bateau. L'evenement du jour: Sailor's Holiday, pour feter la Toussaint. On couronne aussi Miss St. Ann of 1949, et at son tour, Suzette, l'elue, est Here de couronner la statue de Sainte Anne. Le 11 novembre, nous executons la comedie Comme dans le Grand Monde. Oui, nous voulons laisser des exemples de serieux, mais cette fois encore, nous decidons de devenir comediennes pour une soiree de parler francais. Le Glee Club de nos petites soeurs de la troisieme annee fait ses debuts au beau soir de l'Immaculee Conception, et le succes leur sourit, nous jouissons toutes de cette soiree. Vingt et un decembre: nous laissons nos traces dans la neige immaculee. Nous donnons notre seance de Noel, Lights of Christmas et Noler joIi, car c'est a nous de voir it ce que nos soeurs cadettes aient le bel esprit de Noel. Apres un repos de deux semaines, nous revenons, pretes it marquer le pas jusqu'au jour tant desire de la graduation. Nous ne passons pas sans saluer Saint Valentin, en l'honneur de qui les externes de la troisieme annee nous preparent une agreable soiree de Quiz. Pour Ie 22 fevrier, nous fetons Washington par un banquet, confectionne de nos propres efforts. Et vient un grand pas dans notre vie etudiante: la retraite des graduees, prechee cette annee par le Pere Lavallee, o.m.i. Dans nos cerveaux enlievres senchevetraient des visions et des projets de toute espece, mais dans nos coeurs incerrains, se projette une lumiere pacifiante, et le calme trouve une place stable dans nos ames. Grand pas en effet! Le conge de sortie en une fm de semaine de mars est une halte bienfaisante pour maitresses et eleves menacees de la grippe. Notre Class Day nous delasse et nous en reve- nons ravies. Le 1er maifmois de Marie, et nous recevons de grand coeur nos grandes soeurs, les Amicalistes, qui avaient laisse leur empreinte dans nos vies. Comme il ne faut pas briser nos traditions, nous executons a la seance du 50 mai pour les veterans, Patriot Girl. Le 31 mai: nous nous reunissons pour couronner notre Mere du ciel . . . prelude des derniers jours . . . Quel cachet de solennite dans tous ces gestes que l'on accomplit pour une derniere fois . . . Et l'heure est venue de transmettre le flambeau en remetrant la toge et l'anneau it nos petites soeuts. Notre voyage est fini, nos derniers pas reverent un caractere de gravite inaccoutumee. Parfois, la route a ere un peu diflicile, mais tout de meme, nous avons fair bravement l'etape. C'est une grande oeuvre de parachevee. Maintenant, la route qui s'ouvre devant nous est encore plus large: c'est la route de la vie. Que nos traces guident toutes celles qui nous suivront! voila notre plus grand desir. Mais quelle responsabilite! Nous ne sommes pas sans avoir fait parfois de faux pas que l'on voudrait effacer de la route . . . la route que tant d'autres, avant nous, avaient tracee belle et invitante. l Prions Notre-Dame du Chemin de corriger Vimperfection de nos humbles vestiges et d'affermir les pas de toutes les enfants de Sainte Anne. Suzette et Denise Lemieux ..f,gI 7 n Ig..
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Puis nous nous reposons un peu car maintenant le trajet est en autobus. Nous Hlons vers Worcester pour applaudir le Noel sur la Place, presente par les Compagnons de St-Laurent. C'est janvier et vient la fete de notre maitresse Soeur Marie-Imelda-du-S.-C. Regardez le joli cadeau et le bon gateau! Nous avancons toujours. Il y a notre fete pour le Maire Antoinette Leblanc. Nous fetons notre Campagne de la Decouverte. Sous nos yeux, grandit une jeunesse appelee a un brillant avenir, car nous prenons toutes des resolutions de mieux nous connaitre les unes les autres. Et pour nous aider, nous faisons un livret charmant d'0u res- sortent les talents nombreux de notre classe. A un tournant du chemin, nous trouvons de la diversion dans la seance des graduees, Too Many Marys. Nous avons une petite part at cette seance et nous sommes fieres de nos jolies jupes longues aux couleurs pastelles. juin . . . et nous marchons plus solennellement car c'est la Fete-Dieu. Cest un grand honneur que cle former le cortege du Roi des rois. Une autre etape: c'est la graduation. Et voila que nous avons fini la moite de notre long voyage. TROISIEME ANNEE Redoublons cl'effort car la route pour le pays de la troisieme annee monte toujours. Cest une nou- velle Superieure, Soeur Marie-Magdalena, qui sera notre guide cette annee. A un tournant du chemin, s'eleve une croix: nous nous agenouillons, car c'est notre retraite annuelle prechee par un Pere Passioniste. Et vient le 12 octobre: encore une fois, nous cedons notre place a nos grandes soeurs dans la joute de balle au panier. Il faut bien faire honneur it notre titre de jolly juniors. Pour cette raison, nous portons le capitaine de la quatrieme annee, Agnes Hanks, en triomphe sur un trone majestu- eux fa notre avisj. Sur notre route, nous rencontrons plusieurs delas- sements, et encore plus, des surprises! A l'horizon traine un nuage sombre . . . Est-ce un mirage ou une hallucination? Mais non, c'est bien ga! une tribu d'Indiens nous encercle. La deuxieme annee nous entretient a la facon indienne et rien n'y manque, pas meme le feu de camp! Quelle est cette gentille demoiselle qui vient a notre rencontre, sinon notre compagne, Anna Keenan, qui vient d'etre couronnee Miss St. Ann. C'est la premiere it jouir de ce titre honori- lique dans l'histoire de l'Academie. Huit decembre . . . les voyage-uses s'arretent pour une soiree de Beano, Maitresses, grandes soeurs, petites soeurs, toutes ont joui de notre veillee au programme marial. Quelque semaines plus tard, la quatrieme annee nous donne le vrai esprit de Noel par une jolie representation. A leur tour, nos voisins du college de l'Assomption nous charment par une operette H, M. S. Pinaforef' Au loin s'eleve un mince brouillard qui devient bientet une fumee invitante. Autour d'un feu nous discutons quelques problemes . . . resultat: un film commente au point de vue moral, Jane Eyre. Mars: que se passe-t-il? Les habitants de cette jolie maisonnette sont elfrayes. Et avec raison, car elles sont at Mystery Island. Nous passons du mysterieux au comique dans la jolie saynete, Mademoiselle je Sais Tout. Nous avancons tou- jours en culture dans ce milieu choisi: les col- legiennes d'Anna Maria nous offrent un superbe recital. Les Silvertones nous charment aussi de leur visite qui nous plonge dans quelques moments de felicite musicale. Mai: Ecoutez! voici que tintent les notes cristal- lines d'une cloche jubilaire. Nous fetons les noces d'argent de Soeur Superieure en lui offrant tous nos efforts dans l'operette Bernadette Le college de l'Assomption nous invite at une interpretation du Barbier de Seville et nous allons, toutes fieres, applaudir aux succes de nos confreres franco-americains. Encore une fois nous voici rendues au mois de juin. Mais ce n'est pas tout a fait un repos. Au contraire! Cest la marche et encore la marche! car les graduees sont devenues des militaires, ayant it leur tete le general Soldani. Elles ont recu leurs papiers d'enregistrement apres un examen tres rigoureux par deux medecins confreres. Mais il n'y a pas seulement du travail pour elles, car elles ont un U. S. O. ou elles viennent se divertir. A vrai dire, nous nous amusons autant qu'elles, de cette mysterieuse partie de plaisir preparee a nos ainees. Retournons au serieux, car ce sont maintenant des demoiselles graves qui defilent pour recevoir leur anneau de classe, du Maire Rose-Marie Vincelette et qui se reverent fierement de la toge et du beret: c'est l'investiture! Recevez cet anneau, qu'il soit le symbole de votre loyaute it l'Alma Mater! C'est aussi l'installation du nouveau maire et le Maire Vincelette presente clef et Constitution de la Cite at Roberte Thibaudeau. Ainsi finit un autre quart de voyage. QUATRIEME ANNEE Maintenant nos pas sont plus raffermis. Il le faut bien, car nous sommes les Seniors, et sur nos brisees, les plus jeunes marcheront . . . Nous commencons bien l'annee en initiant les nouvelles le 19 septembre. Il y a des cris de terreur et des eclats de tire: personne n'oubliera la main glacee et les yeux visqueux du vieux Smith. --al is El Ip..
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PA THS TO I ttta t X - THE FUTURE CLASSIC PR GPHECY MPLANE FORCED DOWN! 15 INJUREDV' . 'July 23, 1959: - Two members of the staff of this paper were among the injured when a large airliner was forced down early today . . -Seattle Daily. We were taken immediately to a hospital where we were treated for our injuries which were not, however, serious. While there, we discovered that our attending nurses were two of our former classmates, ELIZABETH GALLAGHER and LOUISE DELISLE who literally kept us in stitches and told us that MARIALYSE ROY was also in the same hospital but in the pediatrics department. This chance meeting of old friends prompted us to continue our trip by auto so that we could renew our acquaintance with some of our other classmates in the towns and cities along the way. And so after those trying days in a hospital bed we resumed our journey eastward. While passing through Wyoming, we remembered that ELOISE GRENIER was one of the most prominent ranch owners in the area and when we stopped by for a short, visit we found, as her secretary, ALICE-MARIE LAVOIE who told us of a letter received recently from LORRAINE MENARD, who was making her second trip on a slow boat to China. From Wyoming we traveled onward to Iowa. There, in Des Moines, we attended a general assembly of the United Nations, where, as the presiding officer Secretary General, ROBERTE THIBAUDEAU, delivered the opening address. Among the many reporters and photographers at this assembly were the renowned SUZETTE LEMIEUX and PAULINE DAUDELIN of the Associated Press. Leaving Iowa for Chicago, our next stop was at a roadside restaurant owned by THERESA BOISVERT and in whose employ was Chef JEANNE ROUGEAU, famous for her Irish srews. While in Chicago, we visited the ultra-modern airport, designed by Architect TETRAULT and built under the critical eye of the nation's best woman engineer, JANET RICHARDS. Employed at this airport were those familiar air hostesses, THERESA TRUDEAU, CLAIRE GAUTHIER, and JEANNETTE NADEAU. From the airport we went to the University of Chicago where we found VIOLET POULIN teaching philosophy. In the science department, Professor GUTHREAU was conducting a research on the further uses of hydrogen peroxide. From the University we called on Professor MANNING at the Higgins Institute where she was giving a series of lectures on the Greeks, Ancient and Modern, Their Language and Customs. Also attending this lecture was housewife ELIZABETH DOWNEY who herself had recently written a supplement for Emily Post on How to Conduct a House Party. Betty told us that she had received a letter from ANN GOULD, stating that she and SHIRLEY GREENE, interior decorators, had just
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